C
Ce qui arrive au très connu Vega Club...
Sophie Campbell est déterminée à être la maîtresse de son propre destin. Survivant grâce à son talent pour les cartes, elle ne risque jamais ce qu'elle n'a pas les moyens de perdre. Pourtant, lorsque le duc de Ware lui propose un scandaleux pari bien trop extravagant pour être refusé, elle ne parvient pas à résister. Si elle gagne, elle empochera cinq mille livres, assez pour assurer pour toujours son indépendance.
Reste au Vega Club...
Jack Lindeville, duc de Ware, se dit que s'il est présent au Vega club c'est simplement pour sauver son imprudent frère de la ruine mais il sait que c'est un mensonge. Il ne peut détourner le regard de Sophie et pour l'avoir il rompt sa sacro-sainte règle contre les jeux d'argent. S'il gagne, il la veut...pour une semaine.
Jusqu'à présent.Une semaine avec Jack peut ruiner ce qu'il reste de la réputation de Sophie. Cela pourra même lui coûter son coeur. Quand il s'agit d'amour, tous les paris sont permis.
J'adore les romances qui se passent dans les cercles de jeux. Sans se mentir, je dirai que tout ça c'est la faute de Derek (si vous n'avez pas lu Dreaming of you de Lisa Kleypas, lâchez tout et courrez vous le procurer, c'est un bijou) et je garde une tendresse particulière pour ces ambiances un peu dangereuses et illicites. On me promettait aussi une héroïne douée pour le jeu, donc intelligente et non traditionnelle. C'est l'un de mes catnip et je sentais que j'allais beaucoup aimer Sophie.
Je n'avais jamais lu de Caroline Linden mais le résumé était très alléchant: un pari un peu scandaleux, une héroïne atypique et un duc qui brise les conventions par amour, il ne m'en fallait pas plus.
Comme prévu j'ai adoré Sophie! Le personnage est bien écrit et cohérent de bout en bout du récit. Orpheline, elle est recueillie par son grand-père paternel, un comte, avec qui on père avait rompu les liens. En effet, ce dernier a épousé une chanteuse d'opéra française ce qui a causé une dispute familiale. Après la mort de ses parents, Sophie rejoint donc ce grand-père qui ne veut rien avoir à faire avec elle et la place dans un pensionnat. La jeune femme comprend assez vite qu'elle ne peut compter que sur elle pour survivre et qu'elle devra quitter la pension sitôt ses dix-huit ans. Sophie se montre rapidement lucide et intelligente et on s'attache au personnage dès le prologue. J'ai trouvé ce dernier très bien écrit d'ailleurs avec une mise en contexte du personnage féminin principal rapide et efficace. Il en va de même pour ses deux amies d'ailleurs, que je soupçonne fortement d'être les héroïnes des tomes suivants puisqu'il s'agit d'une série.
Tout au long du roman, Sophie garde la même ligne de conduite, elle réfléchi à son avenir, patiemment, elle a une attitude mesurée et jamais irrationnelle. C'est un élément du récit qui m'a vraiment plu, le fait qu'elle sache exactement ce qu'elle veut. De plus, Sophie est très bonne en mathématiques. Elle calcule les probabilités lorsqu'elle joue et j'adore les héroïnes douées en mathématiques ainsi que celle qui s'en sortent par leur propre intelligence. Encore une fois le prologue est excellent pour expliquer la passion de Sophie pour les mathématiques et pourquoi, une fois adulte, elle choisi de gagner sa vie au Vega club, jour après jour.
Sincèrement, Sophie est une héroïne parfaite, dont j'ai pris plaisir à lire l'histoire.
En revanche, c'est loin mais très loin, d'être le cas pour Jack. J'ai autant aimé l'héroïne que détesté le héros. Il y a tellement de problèmes avec Lindeville, que je ne sais pas par où commencer.
Si le prologue est excellent, les chapitres suivants sont quant à eux catastrophiques. On nous dresse un portrait de Jack assez flatteur, c'est un homme droit, honnête, qui n'est pas gouverné par ses pulsions. Il a horreur du jeu, il fait très attention à sa réputation et tente coûte que coûte de protéger son frère malgré son insupportable mère. On se dit donc dans les premières pages qu'il va être intéressant de voir son interaction avec Sophie. Sauf que...tout s'enchaîne en deux chapitres et là c'est la débandade. Je vous résume: Jack Lindeville, la rigueur incarnée, voit Sophie, la veut, joue au jeu, perd une sacré somme, lance un pari ultra osé - tellement osé que le propriétaire du club est à deux doigts d'intervenir - gagne et enlève Sophie, littéralement. Temps réel: deux heures à tout casser. En un coup d'œil, le personnage perd complètement pied. J'ai détesté cette mise en scène, non seulement parce que cela va à l'encontre de la personnalité du héros telle qu'on nous le montre au départ mais aussi parce que c'est ultra malsain. On parle d'un duc qui fait sortir une femme contre son gré pour l'emmener chez lui sans prendre un instant en compte la réputation de la jeune femme. Un homme tel que Lindeville ne peut manquer de savoir ce que cela peut faire à Sophie mais c'est plus fort que lui.
Le personnage est complètement en dent de scie, lorsqu'ils sont seuls il se comporte bien et est même agréable mais dans le Vega club, une espèce d'instinct mâle alpha reprend le dessus et là c'est festival. On n'a pas vraiment l'impression qu'il prenne conscience de ce que tout ça va entraîner pour Sophie une fois la semaine écoulée, pas plus qu'il ne s'interroge vraiment sur toutes les irrégularités dans l'histoire de Sophie. C'est un comportement assez égoïste quand on y réfléchi bien. Lindeville a fait ce qu'il a voulu et c'est justifié finalement par le happy end...ce qui est en soi une mauvaise justification.
Il ne fallait pas grand chose pour l'intrigue soit posée de façon beaucoup plus cohérente. A mon avis, reculer le pari de quelques chapitres aurait permis de mieux expliquer l'attirance du héros pour Sophie autre qu'une bouffée de désir irrationnelle et soudaine. Honnêtement, les faire se rencontrer plusieurs fois, tenter le héros au jeu, cela aurait donné un peu d'ampleur à la rencontre ainsi qu'une plus grande tension entre les héros. La relation de départ entre Sophie et Jack aurait été bien plus saine et plus crédible. J'ai un peu de mal à comprendre comment Caroline Linden a pu écrire un prologue aussi bon et ne pas voir les énormes problèmes dans ses deux chapitres suivants surtout lorsqu'il était facile d'y remédier.
Il y a également quelque chose d'autre qui m'a profondément agacée, c'est la rivalité entre les deux frères qui se cristallise autour de Sophie. C'est assez désagréable à lire et je n'aime pas du tout les intrigues où le personnage féminin sert de prix à une rivalité masculine. Cela ne servait à rien, cela ne renforce pas l'amour entre les héros cela fait juste passer Lindeville et son frère pour pathétiques.
Ces défauts de structure sont vraiment dommages parce que tout le roman n'est pas à jeter. Il y a plusieurs passages très mignons ou bien écrits malgré une fin que j'ai trouvé très artificielle et convenue.
My once and future Duke n'est pas pour moi, une bonne romance. Le comportement du héros est très problématique et les premiers chapitres vraiment catastrophiques. J'ai cependant beaucoup aimé Sophie et le cliffhanger final qui ouvre sur le tome deux est assez alléchants.
Je donnerai définitivement une autre chance à Caroline Linden parce que je suis sûre qu'elle est tout à fait capable d'écrire une romance à la hauteur d'un personnage comme Sophie et j'attends sagement la suite de la série The wagers of sins.
Comme prévu j'ai adoré Sophie! Le personnage est bien écrit et cohérent de bout en bout du récit. Orpheline, elle est recueillie par son grand-père paternel, un comte, avec qui on père avait rompu les liens. En effet, ce dernier a épousé une chanteuse d'opéra française ce qui a causé une dispute familiale. Après la mort de ses parents, Sophie rejoint donc ce grand-père qui ne veut rien avoir à faire avec elle et la place dans un pensionnat. La jeune femme comprend assez vite qu'elle ne peut compter que sur elle pour survivre et qu'elle devra quitter la pension sitôt ses dix-huit ans. Sophie se montre rapidement lucide et intelligente et on s'attache au personnage dès le prologue. J'ai trouvé ce dernier très bien écrit d'ailleurs avec une mise en contexte du personnage féminin principal rapide et efficace. Il en va de même pour ses deux amies d'ailleurs, que je soupçonne fortement d'être les héroïnes des tomes suivants puisqu'il s'agit d'une série.
Tout au long du roman, Sophie garde la même ligne de conduite, elle réfléchi à son avenir, patiemment, elle a une attitude mesurée et jamais irrationnelle. C'est un élément du récit qui m'a vraiment plu, le fait qu'elle sache exactement ce qu'elle veut. De plus, Sophie est très bonne en mathématiques. Elle calcule les probabilités lorsqu'elle joue et j'adore les héroïnes douées en mathématiques ainsi que celle qui s'en sortent par leur propre intelligence. Encore une fois le prologue est excellent pour expliquer la passion de Sophie pour les mathématiques et pourquoi, une fois adulte, elle choisi de gagner sa vie au Vega club, jour après jour.
Sincèrement, Sophie est une héroïne parfaite, dont j'ai pris plaisir à lire l'histoire.
En revanche, c'est loin mais très loin, d'être le cas pour Jack. J'ai autant aimé l'héroïne que détesté le héros. Il y a tellement de problèmes avec Lindeville, que je ne sais pas par où commencer.
Si le prologue est excellent, les chapitres suivants sont quant à eux catastrophiques. On nous dresse un portrait de Jack assez flatteur, c'est un homme droit, honnête, qui n'est pas gouverné par ses pulsions. Il a horreur du jeu, il fait très attention à sa réputation et tente coûte que coûte de protéger son frère malgré son insupportable mère. On se dit donc dans les premières pages qu'il va être intéressant de voir son interaction avec Sophie. Sauf que...tout s'enchaîne en deux chapitres et là c'est la débandade. Je vous résume: Jack Lindeville, la rigueur incarnée, voit Sophie, la veut, joue au jeu, perd une sacré somme, lance un pari ultra osé - tellement osé que le propriétaire du club est à deux doigts d'intervenir - gagne et enlève Sophie, littéralement. Temps réel: deux heures à tout casser. En un coup d'œil, le personnage perd complètement pied. J'ai détesté cette mise en scène, non seulement parce que cela va à l'encontre de la personnalité du héros telle qu'on nous le montre au départ mais aussi parce que c'est ultra malsain. On parle d'un duc qui fait sortir une femme contre son gré pour l'emmener chez lui sans prendre un instant en compte la réputation de la jeune femme. Un homme tel que Lindeville ne peut manquer de savoir ce que cela peut faire à Sophie mais c'est plus fort que lui.
Le personnage est complètement en dent de scie, lorsqu'ils sont seuls il se comporte bien et est même agréable mais dans le Vega club, une espèce d'instinct mâle alpha reprend le dessus et là c'est festival. On n'a pas vraiment l'impression qu'il prenne conscience de ce que tout ça va entraîner pour Sophie une fois la semaine écoulée, pas plus qu'il ne s'interroge vraiment sur toutes les irrégularités dans l'histoire de Sophie. C'est un comportement assez égoïste quand on y réfléchi bien. Lindeville a fait ce qu'il a voulu et c'est justifié finalement par le happy end...ce qui est en soi une mauvaise justification.
Il ne fallait pas grand chose pour l'intrigue soit posée de façon beaucoup plus cohérente. A mon avis, reculer le pari de quelques chapitres aurait permis de mieux expliquer l'attirance du héros pour Sophie autre qu'une bouffée de désir irrationnelle et soudaine. Honnêtement, les faire se rencontrer plusieurs fois, tenter le héros au jeu, cela aurait donné un peu d'ampleur à la rencontre ainsi qu'une plus grande tension entre les héros. La relation de départ entre Sophie et Jack aurait été bien plus saine et plus crédible. J'ai un peu de mal à comprendre comment Caroline Linden a pu écrire un prologue aussi bon et ne pas voir les énormes problèmes dans ses deux chapitres suivants surtout lorsqu'il était facile d'y remédier.
Il y a également quelque chose d'autre qui m'a profondément agacée, c'est la rivalité entre les deux frères qui se cristallise autour de Sophie. C'est assez désagréable à lire et je n'aime pas du tout les intrigues où le personnage féminin sert de prix à une rivalité masculine. Cela ne servait à rien, cela ne renforce pas l'amour entre les héros cela fait juste passer Lindeville et son frère pour pathétiques.
Ces défauts de structure sont vraiment dommages parce que tout le roman n'est pas à jeter. Il y a plusieurs passages très mignons ou bien écrits malgré une fin que j'ai trouvé très artificielle et convenue.
My once and future Duke n'est pas pour moi, une bonne romance. Le comportement du héros est très problématique et les premiers chapitres vraiment catastrophiques. J'ai cependant beaucoup aimé Sophie et le cliffhanger final qui ouvre sur le tome deux est assez alléchants.
Je donnerai définitivement une autre chance à Caroline Linden parce que je suis sûre qu'elle est tout à fait capable d'écrire une romance à la hauteur d'un personnage comme Sophie et j'attends sagement la suite de la série The wagers of sins.