COUP DE CŒUR DE PERSÉPHONE
Résumé: Tout le monde pense de Sophie qu’elle est une orpheline. Nulle femme n’a en effet survécu au naufrage qui la laissa, à l’âge d’un an, flottant dans un étui à violoncelle au beau milieu de la Manche. La fillette demeure cependant intimement persuadée que sa mère n’a pas sombré avec le navire. Alors, lorsque les services d’Aide à l’enfance anglais menacent Charles Maxim, son tuteur, érudit généreux aussi courtois que maladroit, aux méthodes d’éducation fantasques, de lui reprendre la garde de Sophie, celle-ci, suivant l’enseignement de ce doux rêveur, décide de ne négliger aucune possibilité, et part pour Paris en sa compagnie sur les traces de sa mère… Une cavale menée sous le signe de l’espoir, qui conduira la fillette aux cheveux couleur des éclairs sur les toits de la ville-lumière. Elle y fera la connaissance de Matteo et de sa bande de danseurs du ciel. Froussards et phobiques des hauteurs s’abstenir : mieux vaut avoir le cœur bien accroché pour pouvoir suivre ces gamins-là !
Je suis tombée dans l'univers des Grandes Personnes depuis que je suis libraire et c'est une plongée que je ne peux regretter. Entre les livres de Mary Hooper (je conseille le génial Velvet), le drôlissime et noir Les 9 vies de Philibert Salmek, et le GENIALISSIME Mademoiselle Scaramouche de Jean-Michel Payet (dont je vous dois une critique, I know), Les Grandes personnes est une maison d'édition de qualité et qui propose aux adolescents de bons romans atypiques. Il y a une vraie ligne éditoriale et cela mérite d'être dit et répété. Je suis d'ailleurs pleine de tristesse car j'ai appris que faute de succès, ils arrêtent de publier des romans pour le moment.
Après vous avoir parlé de Le ciel nous appartient (Rooftoppers) de Katherine Rundell, vous comprendrez sûrement pourquoi je suis plus que peinée de voir une maison d'édition de qualité cesser sa production.
Mais revenons à nos grenouilles, j'ai découvert Le ciel nous appartient au début de l'été car il fait partie de la rentrée littéraire et ce fut pour moi un IMMENSE COUP DE CŒUR! Je dirais même que des 33 romans que j'ai lu pour cette rentrée littéraire, celui-ci est sans aucun doute celui que j'ai préféré, tout genre confondu.
Dans ce roman qui sent bon le mélange franco-britannique, nous retrouvons Sophie, une petite fille indépendante et débrouillarde, sauvée de la noyade dans son étui à violoncelle par Charles Maxim, un anglais excentrique comme on les aime. La première moitié du roman est vraiment marquée par l'excentricité britannique, ce petit grain de folie qui nous fait nous sentir comme à la maison. L'éducation donnée par Charles Maxim à la jeune Sophie est atypique, charmante et les efforts de cette dernière pour comprendre ce que les services de l'orphelinat attendent d'elle sont touchants. La relation père-fille que les deux protagonistes entretiennent est également l'un des facteurs doudou de l'intrigue. Même si Charles ne s'improvise pas père du jour au lendemain, l'amour qu'il porte à sa pupille est palpable et réciproque. C'est une très jolie relation que l'auteure nous propose, pleine de tact et de douceur et beaucoup de beaux sentiments sont pudiquement montrés.
La seconde moitié nous transporte à Paris dans une ambiance différente, beaucoup plus aventureuse. Charles et Sophie sont sur la piste de la maman de la jeune fille. La rencontre de celle-ci avec des enfants des rues change la donne. J'ai adoré cette seconde moitié autant que la première. Bien que différente, la transition se fait en douceur. Découvrir Paris par les toits et le jeune Matteo permet de replacer Sophie dans un environnement plus enfantin tout en développant son côté casse-cou. C'est une petite fille intelligente, débrouillarde et attachante. Les autres enfants forment une super bande, hétérogène et drôle mais qui sait aussi être grave lorsqu'il le faut.
L'histoire serait seulement sympathique si elle n'était pas soutenue par une magnifique écriture, pleine d'émotion. Lire Le ciel nous appartient, c'est comme se laisser porter par un morceau de violoncelle qui nous guiderait jusqu'à la maman de Sophie. Définitivement, ce roman est un morceau de poésie et de musique, les dernières pages sont comme une frénésie de musique qui transporte le lecteur. Katherine Rundell nous offre un roman poétique, magnifique, musical, un vrai morceau de langue.
Un roman superbement écrit aux personnages émouvants et à la beauté évidente. Un vrai coup de cœur qu'il faut faire lire à tout le monde.
À partir de 11 ans pour les bons lecteurs.
Je suis tombée dans l'univers des Grandes Personnes depuis que je suis libraire et c'est une plongée que je ne peux regretter. Entre les livres de Mary Hooper (je conseille le génial Velvet), le drôlissime et noir Les 9 vies de Philibert Salmek, et le GENIALISSIME Mademoiselle Scaramouche de Jean-Michel Payet (dont je vous dois une critique, I know), Les Grandes personnes est une maison d'édition de qualité et qui propose aux adolescents de bons romans atypiques. Il y a une vraie ligne éditoriale et cela mérite d'être dit et répété. Je suis d'ailleurs pleine de tristesse car j'ai appris que faute de succès, ils arrêtent de publier des romans pour le moment.
Après vous avoir parlé de Le ciel nous appartient (Rooftoppers) de Katherine Rundell, vous comprendrez sûrement pourquoi je suis plus que peinée de voir une maison d'édition de qualité cesser sa production.
Mais revenons à nos grenouilles, j'ai découvert Le ciel nous appartient au début de l'été car il fait partie de la rentrée littéraire et ce fut pour moi un IMMENSE COUP DE CŒUR! Je dirais même que des 33 romans que j'ai lu pour cette rentrée littéraire, celui-ci est sans aucun doute celui que j'ai préféré, tout genre confondu.
Dans ce roman qui sent bon le mélange franco-britannique, nous retrouvons Sophie, une petite fille indépendante et débrouillarde, sauvée de la noyade dans son étui à violoncelle par Charles Maxim, un anglais excentrique comme on les aime. La première moitié du roman est vraiment marquée par l'excentricité britannique, ce petit grain de folie qui nous fait nous sentir comme à la maison. L'éducation donnée par Charles Maxim à la jeune Sophie est atypique, charmante et les efforts de cette dernière pour comprendre ce que les services de l'orphelinat attendent d'elle sont touchants. La relation père-fille que les deux protagonistes entretiennent est également l'un des facteurs doudou de l'intrigue. Même si Charles ne s'improvise pas père du jour au lendemain, l'amour qu'il porte à sa pupille est palpable et réciproque. C'est une très jolie relation que l'auteure nous propose, pleine de tact et de douceur et beaucoup de beaux sentiments sont pudiquement montrés.
La seconde moitié nous transporte à Paris dans une ambiance différente, beaucoup plus aventureuse. Charles et Sophie sont sur la piste de la maman de la jeune fille. La rencontre de celle-ci avec des enfants des rues change la donne. J'ai adoré cette seconde moitié autant que la première. Bien que différente, la transition se fait en douceur. Découvrir Paris par les toits et le jeune Matteo permet de replacer Sophie dans un environnement plus enfantin tout en développant son côté casse-cou. C'est une petite fille intelligente, débrouillarde et attachante. Les autres enfants forment une super bande, hétérogène et drôle mais qui sait aussi être grave lorsqu'il le faut.
L'histoire serait seulement sympathique si elle n'était pas soutenue par une magnifique écriture, pleine d'émotion. Lire Le ciel nous appartient, c'est comme se laisser porter par un morceau de violoncelle qui nous guiderait jusqu'à la maman de Sophie. Définitivement, ce roman est un morceau de poésie et de musique, les dernières pages sont comme une frénésie de musique qui transporte le lecteur. Katherine Rundell nous offre un roman poétique, magnifique, musical, un vrai morceau de langue.
Un roman superbement écrit aux personnages émouvants et à la beauté évidente. Un vrai coup de cœur qu'il faut faire lire à tout le monde.
À partir de 11 ans pour les bons lecteurs.