vendredi 16 mars 2012

Enola Holmes - Tome 3: Le mystère des pavots blancs - Nancy Springer


Présentation de l'éditeur: Se choisir un nom n'est pas chose facile. D'autant que mon prénom, Enola, qui à l'envers se lit : alone - en anglais : seule - me va comme un Je me vois pourtant condamnée aux pseudonymes, seul moyen d'échapper à mes frères aînés, Mycroft et Sherlock Holmes, qui se sont mis en tête de m'expédier en pension pour faire de moi une lady. Peine perdue ! J'ai maintes fois réussi à tromper leur vigilance, allant même jusqu'à résoudre des enquêtes qui laissait perplexe mon détective de frère. Or, en ce frais matin de mars 1889, dans l'East End de Londres, alors que je m'inventais encore une nouvelle identité, mon attention fut captée par un titre du Daily Telegraph : : Mystérieuse disparitionde l'associé de Mr Sherlock Holmes - le Dr Watson introuvable ! Deux personnes déjà cherchaient à savoir où se trouvait le Dr Watson : sa femme, il va de soi; et son meilleur ami, mon frère Sherlock. On pouvait désormais eu ajouter une troisième : moi.

J'avais commencé cette série l'année dernière pour le challenge jeunesse de Whoopsy Daisy et puisque j'avais bien aimé et qu'il se trouve que le troisième tome m'est tombé entre les mains j'ai décidé de continuer la série.

J'aime bien le personnage d'Enola. Elle est drôle et assez fraiche même si pour le coup elle ne correspond pas du tout à l'image d'une jeune fille du XIXe siècle victorien. Après tout, on ne lit pas Enola Holmes pour le côté historique de la chose mais bien parce que l'auteur nous plonge dans le monde de Sherlock Holmes.
Je suis toujours étonnée de voir ses déguisements! Après la nonne, elle se demande en quoi elle pourrait bien se déguiser et quel nom prendre. C'est assez marrant de la voir réfléchir, "alors si je me déguise en ça, Sherlock va me repérer, si je prend tel nom on va me repérer aussi". Personnellement au niveau du nom j'aurai tendance à prendre un nom au pif mais mademoiselle ne veut pas devenir une "simple" Mary.

Cette histoire de disparition de Watson est intéressante parce que cela mène Enola à s'aventurer très près des terrains de chasse de son frère aîné Sherlock.
J'ai aimé cette intrigue basée, une fois de plus sur le langage des fleurs. J'ai apprécié ce travail sur les fleurs, c'est assez rare dans un roman policier du coup c'est original. L'intrigue se déroule bien, de façon naturelle même si par moment on se rend compte que la chance compte plus que la déduction. J'avais trouvé la solution avant elle mais je me dis que c'est aussi un roman jeunesse donc les plus jeunes ne seront peut-être pas gênés par ces détails.

Une fois encore, la jeune Enola Holmes damne le pion à ses deux aînés, un peu trop facilement peut-être même si l'explication donnée (le fait que Sherlock et Mycroft méprise tout ce qui est féminin tel que les fleurs) est cohérente avec les personnages.

Ce troisième tome est frais, sympathique, il se lit vite même si ce n'est pas la saga du siècle.

1 commentaires:

Mascha a dit…

J'ai de plus en plus envie de lire cette série. Surtout pour la condition des femmes, montrée et dénoncée das ces livres. ^^

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