Résumé: "Il y a un sorcier dans cette classe". Voici le petit mot anonyme que le professeur reçoit un soir. L'attaque est sévère. Si tout ceci n'est qu'une invention, alors il faut trouver le coupable et l'empêcher de faire des blagues dangereuses. Si le message est vrai, alors l'heure est grave. En effet dans le monde 12C, si la magie existe, elle est fortement condamnée. D'ailleurs, un inquisiteur spécial doit venir interroger les élèves pour savoir si l'un d'entre eux est bien un sorcier ou une sorcière et le cas échéant...le condamner!
Nous sommes ici dans le quatrième tome des aventures de Chrestomanci, même si chronologiquement il s'agit en fait d'un des derniers (pas de panique je ferai un billet récapitulatif sur l'univers de Chrestomanci avec tous les livres et nouvelles). Je dirais que ce quatrième opus est le plus spécial de la série.
Dans ce roman nous suivons plusieurs élèves d'une même classe avec des éléments tous plus troublants les uns que les autres. L'école est déjà un peu spéciale puisqu'il s'agit d'une école pour orphelins/enfants difficiles/ fils ou filles de sorciers et sorcières. Ce sont donc des enfants sous très haute surveillance car bien évidemment, plusieurs d'entre eux sont possiblement des sorciers en puissance.
Diana Wynne Jones nous prouve une fois de plus qu'elle maîtrise non seulement l'univers qu'elle a créé, mais aussi l'intrigue et les personnages d'enfants. Elle est extrêmement bonne dans la personnalisation de ses personnages. Chacun des protagonistes a une personnalité propre, développée, argumentée et qui n'hésite pas à évoluer au fur et à mesure. Ainsi, l'un de petit garçon fait beaucoup penser à Christopher Chant enfant, avec son côté indolent et froid qui est en fait une sorte de carapace. Sauf qu'au bout d'un moment, le lecteur peut se rendre compte que ce petit garçon n'a pas aussi bon coeur que Christopher. D'une façon générale, ces enfants là ont tous quelque chose à cacher et sont loin du cliché des enfants toujours parfaits en gentils au fond d'eux mêmes. Non, ici nous avons le droit à des adultes faibles qui luttent pour ces mêmes enfants et à de terribles petites pestes. Bon, ils ne sont pas tous comme ça mais on retrouve bien cette nuance de caractère qu'il y a très souvent chez Diana Wynne Jones.
Dans ce roman nous suivons plusieurs élèves d'une même classe avec des éléments tous plus troublants les uns que les autres. L'école est déjà un peu spéciale puisqu'il s'agit d'une école pour orphelins/enfants difficiles/ fils ou filles de sorciers et sorcières. Ce sont donc des enfants sous très haute surveillance car bien évidemment, plusieurs d'entre eux sont possiblement des sorciers en puissance.
Diana Wynne Jones nous prouve une fois de plus qu'elle maîtrise non seulement l'univers qu'elle a créé, mais aussi l'intrigue et les personnages d'enfants. Elle est extrêmement bonne dans la personnalisation de ses personnages. Chacun des protagonistes a une personnalité propre, développée, argumentée et qui n'hésite pas à évoluer au fur et à mesure. Ainsi, l'un de petit garçon fait beaucoup penser à Christopher Chant enfant, avec son côté indolent et froid qui est en fait une sorte de carapace. Sauf qu'au bout d'un moment, le lecteur peut se rendre compte que ce petit garçon n'a pas aussi bon coeur que Christopher. D'une façon générale, ces enfants là ont tous quelque chose à cacher et sont loin du cliché des enfants toujours parfaits en gentils au fond d'eux mêmes. Non, ici nous avons le droit à des adultes faibles qui luttent pour ces mêmes enfants et à de terribles petites pestes. Bon, ils ne sont pas tous comme ça mais on retrouve bien cette nuance de caractère qu'il y a très souvent chez Diana Wynne Jones.
Ce tome ci est sûrement le plus noir de la série car il règne un vrai climat de peur autour de la sorcellerie là où les mondes de Chrestomanci nous ont appris à voir cette magique comme une composante du monde. La menace qui plane sur les enfants est d'ailleurs bien réel. Dans le monde 12C on brûle encore les sorciers et les sorcières et on n'hésite pas à condamner des enfants. C'est, je crois, proprement terrifiant.
Heureusement notre bon Chrestomanci veille au grain depuis son monde et même s'il n'arrive que tard dans le roman, j'ai vraiment apprécié sa présence. Toujours serein (assez loin du Christopher que l'on connait) il parvient à sauver la situation.
L'écriture est toujours aussi plaisante et l'histoire se dévore comme un roman policier. Encore une réussite pour la série des Chrestomanci!
2 commentaires:
Je veux lire cette série. J'ai acheté des livres de l'auteur... et ensuite j'ai réalisé que ce n'était pas la bonne série... Un jour, je vais y arriver!
Toutes les séries de DWJ sont bien. Tu as laquelle?
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