lundi 25 janvier 2010

Rebelles - Anna Godbersen


Elizabeth s'apprête à épouser Henry, le plus beau parti de la ville pour sauver sa famille de la ruine mais tout les deux se préparent à un mariage sans amour. Dans l'ombre, la rivale d'Elizabeth, Pénélope, la maîtresse éconduite d'henry prépare sa revanche. Car derrière les sourires trompeurs, dans des décors sublimes, parmi le luxe, rien n'est plus précieux qu'un secret et chacun redoute le scandale. Et des secrets, la trop sage Elizabeth en cache plus d’un…

Je me suis laissée tenter par Rebelles en lisant le résumé agicheur de la 4ème de couverture. Découvrir le monde guindé de la haute société NewYorkaise de la fin du XIXème siècle est particulièrement distrayant. Pire que l'Angleterre victorienne, la bonne société de Manhattan ne se pardonne rien et juge tout.
Rebelles s'ouvre sur les funérailles d'Elizabeth Holland, la fille chérie de la communauté huppée de la Cinquième avenue. Le cortège est composé de sa famille, sa mère et sa tante Edith, son fiancé Henry Schoonmaker, de sa meilleure amie Pénélope Hayes. Alors que la cérémonie commence, Diana Holland la petite soeur d'Elizabeth fait une entrée fracassante dans l'église, un immense sourire aux lèvres. Mais que s'est-il donc passé et qui a tué Elizabeth Holland?
Nous remontons donc le temps pour comprendre ce qui est arrivé à la charmante Elizabeth. Sa famille, menée par sa mère depuis la mort de son père est dans une situation délicate qu'il faut remonter. Mrs Holland s'avère être une femme assez froide, superficielle, et calculatrice prête à s'accrifier sa fille pour soutenir son niveau de vie. Diana Holland quant à elle, veut de l'aventure et de l'amour. Elle refuse de jouer le jeu de sa famille et être une jeune fille modèle. Anticonformiste elle aspire à plus qu'elle n'a.
Pénélope Hayes, fille de nouveau riche, est aussi belle que vénéneuse. Elle considère que sa meilleure amie doit être sa rivale afin de mieux l'avoir à l'oeil. Henry Schoonmaker, le célibataire le plus en vu de New-York est aussi le moins susceptible de se marier. Aimant jouer, boire et flirter il va découvrir une nouvelle facette de sa personalité.

J'ai beaucoup aimé ce livre, qui reflète je pense, ce que pouvait être la vie des filles de la haute société, née pour séduire et plaire mais devant impérativement s'effacer devant leur parent. Une société dure et manipulatrice, ne laissant rien passer et pouvant adorer un jour et haïr le lendemain. Un livre passionnant qui nous entraîne dans un tourbillon de flirt et de froufrou.
Vivement la suite: Rumeurs.

jeudi 21 janvier 2010

Orgueil et Préjugé : BBC et cinéma


Si je n'ai pas intitulé cette article, Orgueil et Préjugé : BBC vs Cinéma c'est parce que je ne compte absolument pas faire une bataille du "lequel des deux est le meilleur". Tout d'abord parce que je ne saurais pas dire lequel des deux est effectivement le meilleur. Je regrette pour tous les fans de la BBC mais je ne suis pas une puriste.
Cela tient au fait que la version de 2006 m'a fait découvrir Jane Austen et Orgueil et Préjugé et que du coup il a une importance particulière pour moi. Je n'ai pas eu la chance de lire les romans de Jane petite, ni d'avoir vu la version de 1995 depuis toujours pour ainsi dire. Je m'en excuse donc auprès d'éventuels lecteurs qui ne juraient que par la version de la BBC. Mais comme on dit, faute avouée à moitié pardonnée.

Je pense qu'il n'y a rien de moins comparable qu'un film et qu'une série télé. C'est aussi pour cela que je ne veux pas faire de comparaison des deux Pride and Prejudice. Un film ne s'étale que sur 1h30, 2h, il n'a donc pas la même envergure qu'une série télé en 6 épisodes de 50 minutes chacun (soit un total de 5 heures!) Il est bien évident que la version de la BBC est plus complète, plus juste et beaucoup plus proche du livre que ne l'est celle de Joe Wright. Pour autant je pense que cette dernière version de Pride est réussi et j'encourage à la voir car elle a aussi de bons côtés. J'encourage même les puristes parce qu'il faut la voir d'un oeil neuf et que ma philosophie n'est pas de jeter la pierre à une nouvelle adaptation cinématographique sous prétexte que je connais l'ancienne par coeur. 


Je vais donc commencer par l'adaptation de 1995 par la BBC puisque c'est la plus ancienne.
Commençons tout d'abord par un petit tour du côté du Casting:

Lizzie Bennet: Jennifer Ehle
Mr Darcy: colin Firth
Jane Bennet: Susannah Harker
Lydia Bennet: Julia Sawalah
Mrs Bennet: Alison Steadman
Mr Bennet: Benjamin Withtrow
Charles Bingley: Crispin Bonham-Carter
George Wickham: Adrian Lukis

On ne pouvait choisir mieux comme couple principale: Jennifer Ehle est éblouissante, pleine de vie et de malice à l'image de Lizzie et Colin Firth a les atoux principaux d'un excellent Darcy: sombre, froid mais possédant un charme irresistible. L'harmonie du couple est bonne, on sent une véritable alchimie entre eux ce qui est fondamental pour jouer de pareils rôles.
En revanche je dois admettre que je suis un peu déçu par le couple Jane/Bingley: si Bingley est très bien, Jane en revanche ne m'a pas convaincu, certes elle est douce et souriante mais je m'attendais à quelqu'un de véritablement superbe puisqu'elle est décrite comme la vraie beauté de la ville, or là il faut admettre que Jennifer lui vole largement la vedette.
Mrs Bennet est horripilante au possible, parfaite dans un tel rôle. Sa voix haut perchée est une horreur! Quelle délectation que de l'entendre se plaindre des nerfs. elle est pire que ce que j'avais imaginé, un jeu véritablement parfait. Mr Bennet m'attire moins, même s'il est méchant avec ses filles je l'attendais un peu plus cynique. Lydia est aussi sotte que son homologue littéraire, horripilante avec sa voix de crécelle et ses sursauts d'exitation. Wickham enfin, s'il n'est pas frappant de beauté (je m'attendais à mieux), je dois admettre que son charisme attire et le rend particulièrement intéressant.

Je n'ai pas vraiment grand chose à dire de l'adaptation en elle même car elle est parfaite, bien jouée, et elle reproduit parfaitement le livre que ce soit l'ambiance et les conventions sociales bien dépeintes par Jane Austen. Je la conseille ABSOLUMENT, parce que Jennifer Ehle et Colin Firth sont parfaits en Lizzie Bennet et Mr Darcy. Les 6 épisodes se regardent sans discontinuer et les paysages anglais sont magnifiques.


Orgueil et Préjugé : Joe Wright

Cette adaptation beaucoup plus récente, bénéficie d'un format pas véritablement adapté pour la mise en scène d'un roman. C'est pourquoi je m'efforcerais de vous montrer que sur un format cinématographique réduit d'une heure et demi, Joe Wright réussit à reproduire l'ambiance du roman et l'attraction que l'on éprouve pour les personnages.

Un petit tour vers le casting:

Lizzie Bennet: Keira Knightley

Mr Darcy: Matthew Macfayden
Jane Bennet: Rosamund Pike
Lydia Bennet: Jena Malone
Mrs Bennet: Brenda Blethyn
Mr Bennet: Donald Sutterland
Charles Bingley: Simon Woods
Caroline bingley: Kelly Reilly
George Wickham: Rupert Friends

si certains choix peuvent paraître audacieux (certains n'apprécient pas du tout Keira Knightley, que je trouve personnellement admirable dans le choix de ces rôles, elle a fait beaucoup de petites productions remarquables ex. The Duchess) je pense qu'au final ils sont payant.

Keira Knightley n'est peut être pas le modèle idéal de Lizzie Bennet cependant, elle fait bien ressortir l'anticonformisme de la jeune femme, elle n'est pas éblouissante de beauté (perruque terne, robe simple) par rapport à Rosamund Pike qui elle est littéralement magnifique et pleine de douceur. Elle ne rentre pas non plus dans les critères de beauté de l'époque, elle est très maigre sans aucune forme féminine. Dans un format d'une heure et demi faire passer ce message était primordial. Rosamund Pike m'a tout de suite convaincu en Jane Bennet, douce, très belle mais sans manière est exactement ce que j'attendais d'un tel personnage. Il en va de même pour Charles Bingley, joliment maladroit et timide sans tomber dans la caricature. Je dois admettre en revanche que je fus moins convaincu par Matthew Macfayden qui en tentant de se montrer froid affiche un regard de chien battu. Toutefois son jeu n'est pas catastrophique mais moins bon que celui de Colin Firth. Mr et Mrs Bennet m'ont beaucoup touchée car si Mrs Bennet est moins "crispante" que celle de la BBC, elle n'en est pas moins agaçante par ces manières doucereuses et polluantes. Donald Sutterland est sublime, exactement ce que j'imaginais pour Mr Bennet, légèrement blasé et inconscient. Wickham a tout ce qu'il faut pour séduire, légèrement froid sans paraître hautain, séduisant et charmeur on devine aussi en lui l'odieux calculateur!

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans cette version c'est la façon de Joe Wright de nous montrer en 1h30 le contenu du roman, comment cette famille avec 5 filles et sans argent (leur maison est beaucoup moins luxueuse que celle de la BBC) doit placer ses filles dans de bonnes familles. L'ironie et le mordant des remarques d'Elizabeth sont plus forts ici aussi car condencé en 1h30.

De toute façon, j'aime les deux versions pour leur façon de représenter différemment une partie du roman. Que se soit la BBC et sa version policée ou Joe Wright et une vision plus anticonformiste de Jane Austen, elles ont toutes les deux leur valeur, leurs bons et mauvais côtés et méritent d'être vu sans être comparées.

Rebecca - Daphnée du Maurier



"Last Night I dreamt I went to Manderley again..."


Monte Carlo, années 30. Une jeune fille de vingt-et un ans travaille pour Mrs Van Hopper, une vieille dame insupportable, snob et bavarde. Alors que Mrs Van Hopper est coincée au lit, la jeune narratrice (dont on ne saura jamais le prénom) fait la rencontre de Max de Winter, homme d'une quarantaine d'année, propriétaire d'une grande demeure en Angleterre et veuf depuis peu. La personnalité étrange de Max de winter attire rapidement la jeune fille qui en tombe amoureuse. A sa grande surprise Max de Winter lui propose de l'épouser et de l'emmener vivre à Manderley. Pour elle, c'est le début d'un rêve qui commence, mais Manderley est loin d'être une demeure accueillante car Rebecca la défunte femme de Max de Winter est partout, toujours présente. La jeune et frêle épouse de Max de Winter arrivera-t-elle à supplanter à temps l'implacable souvenir de la superbe Rebecca?

Par bien des côtés, Rebecca fait penser aux romans des soeurs Emily et Charlotte Brontë Les hauts de Hurlevent et Jane Eyre. Cette ambiance dure et pleine de haine rappelle l'atmosphère des Hauts de Hurlevent et la bataille qui fait rage entre les deux familles. Les personnages d'un autre côté, la jeune narratrice qui voudrait croire au bonheur en restant lucide est très proche de Jane Eyre, tandis que le comportement à la fois froid et passionné de Max de winter fait de lui un second Edward F. Rochester. Une maison pleine de secrets, hantés par son passé, Manderley ne serait-elle pas si proche de Thornfield?

Rebecca est un des romans les plus impressionnants du XXe siècle. Je me demande encore comment Daphnée du Maurier a pu inventer un monde aussi complexe et tourmenté que celui de Manderley. Rebecca est un roman d'ambiance, un roman ou l'atmosphère est plus pesante et plus angoissante que dans n'importe quel autre roman que je connaisse. On ne peut pas décrire l'impression que la lecture de ce roman nous fait, comment un poids nous tombe sur la poitrine nous oppressant un peu plus à chaque instant jusqu'à ce que nous ayons l'impression de suffoquer. Puis la libération du dénouement, le soulagement final où brusquement le poids si pesant s'évanoui.

Plus que son style, c'est la finesse de la psychologie de ses personnages qui est remarquable dans Rebecca. La jeune et frêle narratrice va devoir apprendre à s'affirmer dans cette maison ou la première épouse est toujours aussi présente et impose encore sa loi malgré sa mort. Le changement de personnalité de Max de Winter est aussi particulièrement fine, homme sympathique et ouvert à Monte-Carlo, il devient froid et renfermé sous les hauteurs de Manderley. Mrs Denver, gouvernante de Manderley, femme stricte froide et folle, perpétue le souvenir de son ancienne maîtresse avec un acharnement presque religieux. Enfin, Rebecca, absente mais toujours là, indéfiniment présente dans sa mort.
Le miracle de ce roman est de faire vivre de façon oppressante et incompréhensible un personnage mort avant le début de l'histoire, qu'on ne voit jamais et mais qui malgré reste l'obsession principale de toutes les autres personnages jusqu'à donner son nom au titre du roman.

Meilleur qu'un roman policier, plus effrayant qu'un roman d'horreur, Rebecca est un livre où le poids des secrets dévorent tout sur son passage.

Quotations:
"I suppose sooner or later in the life of everyone comes a moment of trial. We all of us have our particular devil who rides us and torments us, and we must give battle in the end."
"Either you go to America with Mrs. Van Hopper or you come home to Manderley with me."
"Do you mean you want a secretary or something?"
"No, I'm asking you to marry me, you little fool."

A savoir: Alfred Hitchcock a réalisé une adaptation du roman de Daphnée du Maurier, il me semble que c'est à ce jour la seule adaptation cinématographique du roman, il serait cependant intéressant d'en avoir une nouvelle version plus récente...affaire à suivre.

Rebecca est aussi très proche du roman de Diane Setterfield Le treizième conte donc vous trouverez la critique ici.


mardi 19 janvier 2010

Le magicien d'oz - Lyman Frank Baum

Dorothée, une petite fille vivant au Kansas avec son oncle sa tante et son chien Toto, est emportée avec sa maison au pays d'Oz par un ouragan. La maison tombe sur la tête de la méchante sorcière de l'Est et la tue sur le coup. Les Munchinks et la gentille sorcière de l'Ouest, délivrés de cette méchante sorcière montre leur joie à Dorothée. Mais la petite fille est inquiète dans ce monde qui n'est pas le sien. elle veut rentrer au Kansas avec son chien Toto. La gentille sorcière de l'Ouest lui conseille alors de prendre les souliers d'argent de la sorcière de l'Est et de partir pour la cité d'Emeraude ou le grand magicien trouvera bien une solution pour elle. Dorothée part ainsi sur le chemin de brique jaune...


Tout le monde connait l'histoire du magicien d'Oz popularisé par le film musical de Victor Fleming sortit en 1939 aux Etats-Unis avec Judy Garland dans le rôle de Dorothée, mais peu de gens connaissent à présent le livre de Frank Baum. Pourtant, c'est un merveilleux conte pour enfant, un peu effrayant, drôle aussi où une petite fille perdue dans un monde imaginaire fait de merveilleuse rencontre sur son chemin.


Si dans le roman Dorothée est plus jeune que dans la version filmée, c'est une petite fille pleine d'énergie, de courage et de bon sens qui part vaillamment sur une route inconnue pour rentrer chez elle. Dorothée est un personnage attachant, tout comme l'est Toto, petit chien cabot, joueur et un peu excité qu'elle trimballe après elle. Les illustrations orginales ajoutent à cette affection que l'on éprouve facilement pour ce deux petits personnages.

L'épouvail sans cervelle est touchant par son envie de cervelle et d'intelligence, tandis que le désir de l'homme en fer blanc pour un coeur est particulièrement émouvant. Le lion peureux est très drôle, aux antipodes de ce qu'on attendrait pour un tel personnage.


Un parcours initiatique pour une petite fille, avec des aventures drôles, émouvantes ou effrayantes. A lire absolument aux enfants de 7 à 77 ans.

Il serait bon de noter aussi que de nombreuses études expliquent que Frank Baum a voulu à travers le magicien d'oz, expliquer la situation des Etats-Unis de 1900, en caractérisant chaque personnage d'une identité plus complexe qu'elle n'y parait. Dorothée serait l'américain moyen, l'épouvantail les agriculteurs, l'homme en fer blanc les ouvriers et d'autres personnages les symboles de différents acteurs démocrates et républicains de la vie politique.

Pour ma part, n'étant pas expert en la matière je vous laisse juger par vous-même de la pertinance ou non de tels propos.


Le magicien d'oz n'est pas non plus le seul roman publié par frank Baum, il faut compter que la série du Magicien d'oz comporte en tout 13 livres dont 2 publiés après la mort de l'auteur. Vous trouverez la liste ici.

The Lovely Bones - Alice Sebold





Nom de famille: Salmon, saumon comme le poisson. Prénom: Susie. Assassinée à l'âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973. Mon prof préféré est celui de sciences naturelles, Mr Botte qui aimait faire danser les grenouilles et les ecrevisses à disséquer dans leur bocal parafiné, comme pour leur rendre vie. Ce n'est pas Mr. Botte qui m'a tuée au fait. Et ne vous imaginez pas que tous ceux que vous aller croiser ici sont suspects. C'est bien ça le problème. On n'est jamais sûre de rien... C'est un voisin qui m'a tuée.


Il est assez difficile de définir un livre comme The Lovely Bones. Au départ, en achetant ce livre, j'ai cru que ce serait une histoire policière. Comment une jeune fille depuis son paradis dans les nuages parviendrait à faire comprendre ce qui lui était arrivé et qui dénoncerait son assassin. Je vous le dis tout de suite, ce n'est pas ce genre d'histoire que vous lirez dans the lovely bones.



Pas d'heureux dénouements où une famille brisée retrouve la paix. The lovely bones raconte plutôt l'apprentissage de la mort par la jeune Susie Salmon, qui depuis son paradis apprend à maîtriser ses envies et qui regarde vivre sa famille et son meurtrier. La famille Salmon quant à elle doit apprendre à vivre sans Susie et chacun à sa façon propre de faire son deuil. De la mère qui préfère tout quitter, au père obcédé par son voisin qu'il suspecte d'avoir assassiné sa fille, cette famille mettra du temps à se reconstruire et à laisser Susie dans son paradis auquel elle appartient désormais.



the lovely bones est un livre à l'ambiance très particulière, dérangeante voire malsaine par instant. Mais quand la mort frappe de façon si brutale est-il possible de retrouver la paix? Comment vivre avec l'absent? Et l'absent, comment vit-il? Comment faire le deuil de sa vie sur terre, de ce qu'elle aurait pu être et comment accepter de voir les gens que l'on aime vivre, grandir, aimer et parfois l'oublier?

the lovely Bones a son style propre, sa facture et son mode de pensée. Un livre étrange et envoutant.


L'adaptation de The lovely Bones est prévu en France pour février 2010 par Peter Jackson:

Susie Salmon: Saoirse Ronan

Jack Salmon: Mark Wahlberg

Abigail Salmonn: Rachel Wiesz

Lindsey Salmon: Rose McIver

Grandma Lynn: Susan Sarandon

George Harvey: Stanley Tucci