La révélation de Noël - Anne Perry (annexe à Charlotte et Thomas Pitt)

Pour Emily Radley, la belle-soeur du célèbre policier Thomas Pitt, les fêtes de Noël s'annoncent désastreuses. Elle doit quitter sur-le-champ Londres, ses enfants et les mondanités pour passer ce Noël 1895 en Irlande, auprès d'une tante agonisante qui l'a demandée auprès d'elle. Brusquement plongée au coeur du magnifique et sauvage Connemara, dans un petit village perdu au bord de l'océan, Emily ne s'imaginait pas une seconde être confrontée à une affaire de meurtre commis sept ans auparavant. Tandis qu'une tempête ramène sur la grève souvenirs et remords du passé, Emily, aussi à l'aise dans les tourbières irlandaises que dans un salon de la gentry, remue les consciences de la petite communauté, en quête d'un secret bien gardé.

La série d'Anne Perry sur les histoires de Noël forme une série à part. Seulement cet opus là prend comme personnage principale Emily, la soeur de Charlotte Pitt. C'est pour cette raison que je l'ai acheté, d'une part, et inclus dans la série des Charlotte et Thomas Pitt.

Cette révélation de Noël est une semi déception. Car s'il commençait bien, la fin est vraiment bâclée.

J'avais bien aimé le fait de prendre comme personnage principal Emily. Cela signifiait qu'elle n'avait pas besoin d'expliquer qui était Emily, quel était son passé, ses histoires de famille etc. Du coup on rentre très vite dans l'action. Action d'ailleurs qui commence très bien puisqu'elle nous emmène en Irlande dans le Connemara. Tous les ingrédients sont là pour une bonne histoire: l'Irlande, un village plein de secret, une tempête, un naufragé mystère...

Et pendant les 3/4 du livre l'histoire prend bien. Mais (comme c'est déjà arrivé chez les Charlotte et Thomas Pitt) Anne Perry expédie sa fin. Pas de montée en puissance, pas de grande révélation. La révélation de Noël tombe à plat sur les 30 dernières pages.

Une déception au final car le livre aurait pu être excellent mais l'intrigue policière est lâchement expédiée.

Hâte de retrouver Charlotte et Thomas qui sont tout de même plus consistant, car ici on ne retrouve même pas la satyre de la société qu'on lui connait.