Je m'appelle Enola, qui à l'envers se lit : alone, " seule " en anglais. Et c'est bien seule que je me suis retrouvée à quatorze ans, lorsque ma mère a disparu de façon inexpliquée. Partie à sa recherche, j'ai échappé à la vigilance de mes frères aînés, Mycroft et Sherlock Holmes, qui souhaitaient m'expédier en pension. A l'image de mon détective de frère, j'ai alors ouvert à Londres un cabinet de " Spécialiste en recherches - Toutes disparitions ". Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris l'identité de mon premier client : le docteur John Watson.
J'ai retrouvé avec plaisir ce deuxième tome des aventures d'Enola Holmes, la soeur cadette imaginaire de Mycroft et Sherlock Holmes.
Maintenant que le décor est planté Enola n'a plus qu'à mener ses enquêtes. J'adore tout particulièrement ces différents costumes. Ils sont vraiment bien pensés et cela donne aux lecteurs une réflexion sur l'habit au XIXe siècle. Sa façon de s'habiller définie notre classe sociale, quelque chose de très atténué aujourd'hui par rapport à l'époque d'Enola. Je trouve qu'il y a beaucoup de recherche de la part de Nancy Springer, rien que pour ça je suis admirative. Il y a un vrai travail.
J'aime toujours autant les énigmes disséminées dans les pages du roman même si elles sont moins nombreuses que dans le premier tome.
L'intrigue policière ne tient pas debout 5 minutes mais elle a le mérite de nous trainer dans les beaux quartiers et les mauvais quartiers de ce Londres du XIXe siècle et de donner un aperçu des revendications des dockers et autres couches basses de la société victorienne.
Un second tome que j'ai lu avec plaisir.
2 commentaires:
Je suis ravie qu'il t'ait plu!
Je vais bientôt craquer et sortir le un de ma PAL je pense... :D
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