New York, juin 1897. L'épouse éplorée d'un diplomate espagnol engage la détective Miss Sara Howard pour lui venir en aide: sa petite fille a disparu...
Immédiatement, l'équipe de Lazlo Kreizler se reconstitue autour de Sara et, de déductions en analyses, le profil psychologique du kidnappeur apparaît peu à peu sur leur grand tableau noir.
Se dresse progressivement le portrait d'un être dont les mobiles ne sont pas politiques, d'une personnalité en proie à une étrange perversion, d'un tueur d'enfants ayant toutes les apparences de la normalité.
Ce deuxième opus nous permet de renouer avec l'équipe de L'aliéniste (premier opus) du docteur Lazlo Kreizler avec plaisir.
Une variante cette fois, l'histoire n'est pas raconté par John Moore mais par Stevie Tagger. Nous retrouvons donc les deux sergents juifs Isaacson, leur chamaillerie et leur passion pour la science. Sara Howard l'unique femme de la bande toujours prête à dégainer le colt qu'elle cache dans les plis de sa robe. John Moore, l'agaçant journaliste huppé. Cyrus, l'homme à tout faire noir et pianiste à ses heures. Stevie Tagger, l'adolescent au passé trouble et le docteur Kreizler, véritable cerveau de l'équipe.
Après L'aliéniste Caleb Carr a parfaitement su rebondir. Il nous offre une nouvelle enquête qui a le mérite de poser d'autre question que celles abordées dans le premier volume.
Caleb Carr apporte une réflexion profonde sur une question délicate: le rôle des femmes dans la société. Est-ce qu'une femme qui tue ses propres enfants est forcéments folle? Quels motifs peut-elle avoir? Quel rôle la société joue dans ces abominables crimes? Comment définir la normalité?
Une enquête aletante accompagnée par une description vive de la vie New Yorkaise de la fin du XIXe siècle.
Une très bonne suite à L'aléniste que je conseille activement.
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