Résumé: Le quartier de Devil's acre est l'un de plus mal famé de Londres. Bordé de maisons de plaisir et de coupe-gorges, il ne fait pas bon s'attarder dans les rues désertes de ce quartier. Aussi, lorsque un honorable mèdecin est retrouvé mort, poignardé et émasculé, l'opinion publique est bousculée. C'est à l'inspecteur Pitt qu'est confiée la lourde tâche de résoudre cette macabre énigme.
Comme à chaque tome des aventures de Charlotte et Thomas Pitt, Anne Perry aborde un sujet différent. Dans Mort à Devil's Acre, il s'agit encore une fois de prostitution (et oui la cybercriminalité n'existe pas encore et le vol d'oeuvre d'art c'est carrément moins sexy) mais elle donne un tour résolument original à l'intrigue.
En effet, après le meurtre d'un proxénète c'est au tour d'un médecin bien établi et même d'un membre de l'aristocratie, de trouver la mort dans les bas-fond londonien. J'avoue que je suis toujours un peu sceptique avec ce genre de sujet car on risque vite de tomber dans la platitude et le déjà-vu. Cependant, Anne Perry introduit une donnée fort nouvelle et choquante dans son intrigue, qui permet de captiver le lecteur.
Même si finalement, ce petit plus de l'intrigue est vite laissé de côté - ce que j'ai trouvé un peu dommage - le suspens reste bien présent d'autant plus que Charlotte et Emily ont décidé de s'emmêler!
C'est un vrai plaisir que de les suivre toutes les deux dans leur histoire mondaine. J'aime l'impertinence de Charlotte qui n'est jamais exagérée.
J'aime énormément cette mesure dans l'écriture d'Anne Perry, certes Charlotte est très attachante parce que maladroite et passionnée mais elle n'est jamais ridicule. Emily quant à elle, si elle se montre plus froide et raisonnée, joue tout de même énormément avec les mots et les convenances ce qui ne manque pas de sel.
On retrouve d'anciens personnages à commencer par le Major Balantyne que j'avais beaucoup apprécié dans un précédent tome. Je ne sais pas pourquoi mais avant je le voyais comme un vieux monsieur respectable, un peu guindée, cheveux blanc et moustache imposante. Ce tome là le rajeuni à mes yeux - il a une cinquantaine d'années en vrai - et je l'imaginais plus en Sean Bean (oui la vision est agréable je sais). Balantyne a une grande importance dans ce roman, peut-être même plus que Pitt lui-même et j'ai personnellement trouvé l'idée intéressante. Voir Charlotte séduire, sans le faire exprès, quelqu'un d'autre que Thomas donne un relief intéressant à leur histoire, un accent plus vrai.
On retrouve l'écriture nette et efficace d'Anne Perry que j'apprécie beaucoup même si j'ai été un peu perturbée par l'emploi des tournures "one...oneself" en anglais. J'ai trouvé l'utilisation de ces tournures impersonnelles un peu déstabilisante. Je sais qu'en français nous avons le "on" mais l'emploi de cette forme me semble tellement peu naturel et très différent de l'anglais que j'entends tous les jours que cela m'a perturbée.
Le seul reproche que je ferai à ce tome finalement, c'est la fin qui m'a semblé un peu bâclée, vite expédiée. J'aurai aimé un peu plus de détail peut-être quelque chose d'un peu plus délié.
Cela dit, je viens d'entamer le tome suivant Cardington Crescent et je peux d'ores et déjà vous dire que j'aime beaucoup! (Tante Vespasia est dans la place mes enfants!). A très vite pour la suite!
En effet, après le meurtre d'un proxénète c'est au tour d'un médecin bien établi et même d'un membre de l'aristocratie, de trouver la mort dans les bas-fond londonien. J'avoue que je suis toujours un peu sceptique avec ce genre de sujet car on risque vite de tomber dans la platitude et le déjà-vu. Cependant, Anne Perry introduit une donnée fort nouvelle et choquante dans son intrigue, qui permet de captiver le lecteur.
Même si finalement, ce petit plus de l'intrigue est vite laissé de côté - ce que j'ai trouvé un peu dommage - le suspens reste bien présent d'autant plus que Charlotte et Emily ont décidé de s'emmêler!
C'est un vrai plaisir que de les suivre toutes les deux dans leur histoire mondaine. J'aime l'impertinence de Charlotte qui n'est jamais exagérée.
J'aime énormément cette mesure dans l'écriture d'Anne Perry, certes Charlotte est très attachante parce que maladroite et passionnée mais elle n'est jamais ridicule. Emily quant à elle, si elle se montre plus froide et raisonnée, joue tout de même énormément avec les mots et les convenances ce qui ne manque pas de sel.
On retrouve d'anciens personnages à commencer par le Major Balantyne que j'avais beaucoup apprécié dans un précédent tome. Je ne sais pas pourquoi mais avant je le voyais comme un vieux monsieur respectable, un peu guindée, cheveux blanc et moustache imposante. Ce tome là le rajeuni à mes yeux - il a une cinquantaine d'années en vrai - et je l'imaginais plus en Sean Bean (oui la vision est agréable je sais). Balantyne a une grande importance dans ce roman, peut-être même plus que Pitt lui-même et j'ai personnellement trouvé l'idée intéressante. Voir Charlotte séduire, sans le faire exprès, quelqu'un d'autre que Thomas donne un relief intéressant à leur histoire, un accent plus vrai.
On retrouve l'écriture nette et efficace d'Anne Perry que j'apprécie beaucoup même si j'ai été un peu perturbée par l'emploi des tournures "one...oneself" en anglais. J'ai trouvé l'utilisation de ces tournures impersonnelles un peu déstabilisante. Je sais qu'en français nous avons le "on" mais l'emploi de cette forme me semble tellement peu naturel et très différent de l'anglais que j'entends tous les jours que cela m'a perturbée.
Le seul reproche que je ferai à ce tome finalement, c'est la fin qui m'a semblé un peu bâclée, vite expédiée. J'aurai aimé un peu plus de détail peut-être quelque chose d'un peu plus délié.
Cela dit, je viens d'entamer le tome suivant Cardington Crescent et je peux d'ores et déjà vous dire que j'aime beaucoup! (Tante Vespasia est dans la place mes enfants!). A très vite pour la suite!
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