Résumé de l'épisode précédent: Cheshire étant un peu en avance à son rendez-vous, il décide de faire un tour chez Perséphone et surprend son amie dans de tristes dispositions. Un muffin, des livres et c'est reparti pour un vagabondage dans les rues londoniennes pleines de nannies. Tient, il parait que la famille Banks cherche quelqu'un...
Lorsque j'arrive au rendez-vous, la file est interminable! Des dizaines et des dizaines de nannies toutes plus snob et austères les unes que les autres patientent sagement devant la belle maison des Banks. J'ai déjà la tête ailleurs (au sens propre comme au figuré). Jamais je ne vais pouvoir faire l'affaire...ranger des livres dans la librairie d'un tyran ne compte pas comme qualifications professionnelles, je suis désolé de l'admettre! Enfin, je suis prêt à tourner les pattes lorsqu'une bourrasque se met à souffler dans la rue. Pas le petit vent hein, le bon mistral provençal à faire voler toutes les nounous cul par dessus tête au dessus des maisons cossues.
Comme vous imaginez j'ai vraiment compatis à leur malheur...non je déconne j'étais mort de rire! Evidemment comme je ne suis pas vraiment quelqu'un de terre à terre, il faut un peu plus qu'un coup de vent pour me déloger (qui a dit Persie? Je vous ai entendu là-bas dans le fond!). Alors qu'il pleut des nounous à Londres, que vois-je? Une fée! Une merveille! Une femme accrochée à un parapluie, un gros sac en toile au bout du bras, qui descend élégamment des airs. Vous connaissez mon goût pour l'absurde, je suis conquis!
Je m'approche délicatement de la belle et lui susurre: " je suis doué pour les glissades sur les rampes d'escaliers, ça vous dit?"
Pas effarouchée pour deux sous à la vue d'un chat qui cause, la nounou volante m'adopte aussitôt.
Il n'a pas l'air bien commode le Papa Bank avec son air coincé et sa morale rigide mais ô extase en moins de deux minutes, montre à gousset en patte, Mary Poppins - car c'est ainsi qu'elle s'appelle - le retourne comme une chaussette. Il ne sait plus quoi dire et reste les bras ballants et la bouche ouverte. J'en pleurerais d'émotion si je savais faire le premier et connaissais le second. J'ose sortir une moustache du sac dans lequel je suis caché et j'aperçois deux petites têtes blondes à l'air aussi émerveillé que moi. Ceux-là sont conquis à n'en pas douter.
Le vent souffle à l'Ouest, c'est l'heure pour Mary Poppins de partir...Le temps a passé si vite! Je ne sais pas si c'est parce que j'ai quitté Persie dans de meilleures conditions ou quoi mais je n'ai pas le coeur à râler....non vraiment je me suis bien amusé.... bon allez, si vous insistez vraiment je veux bien râler un peu mais c'est bien pour vous faire plaisir!
J'ai fait la connaissance d'un ami de Mary, le charmant Bert, qui dessine sur le pavé londonien. Nous avons passé une après midi formidable sur des chevaux de bois qui je dois le dire ont été plutôt désagréables! Ca n'a aucun savoir vivre ces animaux là. Ils ont refusé de me prendre sur leur dos. Je m'en fiche, de toute façon les chevaux bleu, rose et jaune c'est proprement ridicule! Je ne suis pas un personnage de romans à quatre sous moi, excusez-moi du peu.
Un après-midi, l'oncle de Mary Poppins, les enfants, Bert et moi avons tellement ri que nous avons fini au plafond. Jusqu'à ce que Mary décide de faire la rabas-joie et nous fasse redescendre aussi sec....les femmes j'vous jure! On en peut pas vivre sans mais quand même...on aimerait bien tient!
Après une fuite de la banque de Papa Banks (le jeu de mot est involontaire je suis désolé de l'admettre) (j'ai fait un croque en jambe au directeur, il était proprement sain d'esprit celui-là!) nous avons erré les enfants et moi dans les rues de Londres. C'est Bert qui nous a retrouvé. Converti en ramoneur il nous a fait danser sous la suie! C'était très bien mais pardonnez-moi, la suie ça tâche! Mon pelage est tout ruiné. Je ne suis peut-être pas über mais certainement bien mis de ma personne et ces vilaines tâches noires sont insupportables!
Mary m'a proposé de l'accompagner dans sa prochaine mission mais je refuse de vivre au crochet d'une femme, j'ai ma dignité tout de même (qui a dit Persie? Ca commence à bien faire!). Non vraiment. Cela aura été une passion brève mais intense entre nous....et puis je vais vous dire: cette manie de vous filer des cuillerées de sirop à tout bout de champ c'est lassant à la fin!
Après toutes ses émotions je crois que j'ai besoin d'un peu de repos. Je crois que je vais aller paresser au soleil. C'est mon talon d'Achille...
Il n'a pas l'air bien commode le Papa Bank avec son air coincé et sa morale rigide mais ô extase en moins de deux minutes, montre à gousset en patte, Mary Poppins - car c'est ainsi qu'elle s'appelle - le retourne comme une chaussette. Il ne sait plus quoi dire et reste les bras ballants et la bouche ouverte. J'en pleurerais d'émotion si je savais faire le premier et connaissais le second. J'ose sortir une moustache du sac dans lequel je suis caché et j'aperçois deux petites têtes blondes à l'air aussi émerveillé que moi. Ceux-là sont conquis à n'en pas douter.
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Le vent souffle à l'Ouest, c'est l'heure pour Mary Poppins de partir...Le temps a passé si vite! Je ne sais pas si c'est parce que j'ai quitté Persie dans de meilleures conditions ou quoi mais je n'ai pas le coeur à râler....non vraiment je me suis bien amusé.... bon allez, si vous insistez vraiment je veux bien râler un peu mais c'est bien pour vous faire plaisir!
J'ai fait la connaissance d'un ami de Mary, le charmant Bert, qui dessine sur le pavé londonien. Nous avons passé une après midi formidable sur des chevaux de bois qui je dois le dire ont été plutôt désagréables! Ca n'a aucun savoir vivre ces animaux là. Ils ont refusé de me prendre sur leur dos. Je m'en fiche, de toute façon les chevaux bleu, rose et jaune c'est proprement ridicule! Je ne suis pas un personnage de romans à quatre sous moi, excusez-moi du peu.
Un après-midi, l'oncle de Mary Poppins, les enfants, Bert et moi avons tellement ri que nous avons fini au plafond. Jusqu'à ce que Mary décide de faire la rabas-joie et nous fasse redescendre aussi sec....les femmes j'vous jure! On en peut pas vivre sans mais quand même...on aimerait bien tient!
Après une fuite de la banque de Papa Banks (le jeu de mot est involontaire je suis désolé de l'admettre) (j'ai fait un croque en jambe au directeur, il était proprement sain d'esprit celui-là!) nous avons erré les enfants et moi dans les rues de Londres. C'est Bert qui nous a retrouvé. Converti en ramoneur il nous a fait danser sous la suie! C'était très bien mais pardonnez-moi, la suie ça tâche! Mon pelage est tout ruiné. Je ne suis peut-être pas über mais certainement bien mis de ma personne et ces vilaines tâches noires sont insupportables!
Mary m'a proposé de l'accompagner dans sa prochaine mission mais je refuse de vivre au crochet d'une femme, j'ai ma dignité tout de même (qui a dit Persie? Ca commence à bien faire!). Non vraiment. Cela aura été une passion brève mais intense entre nous....et puis je vais vous dire: cette manie de vous filer des cuillerées de sirop à tout bout de champ c'est lassant à la fin!
Après toutes ses émotions je crois que j'ai besoin d'un peu de repos. Je crois que je vais aller paresser au soleil. C'est mon talon d'Achille...
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