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Cependant, lorsque des femmes décédées commencent à apparaître dans son appartement, toutes plus perdues et terrorisées les unes que les autres, elle réalise qu'un peu d'aide serait la bienvenue.
La dernière chronique que j'avais publié sur les Charley Davidson était pour le moins mitigée. Le tome 4 ne m'avait pas autant convaincu que les précédents et même si l'intrigue policière qui sous-tendait le récit m'avait emballée, l'histoire Reyes-Charley me semblait tourner en rond, étiré par des besoins de maintenir du suspens là où clairement ça ne se justifiait pas. Du coup j'avais un peu abandonné la série, ne me sentant pas d'attaque pour enchaîner avec le tome 5, de peur sans doute de voir mon enthousiasme pour Charley gâché par un tome en trop.
La dernière chronique que j'avais publié sur les Charley Davidson était pour le moins mitigée. Le tome 4 ne m'avait pas autant convaincu que les précédents et même si l'intrigue policière qui sous-tendait le récit m'avait emballée, l'histoire Reyes-Charley me semblait tourner en rond, étiré par des besoins de maintenir du suspens là où clairement ça ne se justifiait pas. Du coup j'avais un peu abandonné la série, ne me sentant pas d'attaque pour enchaîner avec le tome 5, de peur sans doute de voir mon enthousiasme pour Charley gâché par un tome en trop.
En février dernier, j'ai profité de ma petite semaine de vacances pour déconnecter complètement avec le boulot. De retour dans la maison familiale où je garde religieusement des reliques sacrées, je suis tombée sur les trois premiers tomes de Charley qui semblaient n'attendre que moi. Apparemment Charley et moi c'est une histoire d'amour car à chaque fois que je suis en grande déprime ou que je suis dégoûtée de la lecture - oui même les libraires, surtout les libraires, arrivent à s’écœurer de lire - Charley Davidson est la seule série que j'arrive à apprécier et à lire jusqu'au bout. J'ai donc décidé de me faire un petit guilty pleasure - mais n'est-ce pas le rôle principal des vacances? - et je me suis engloutie, je pense que c'est le terme approprié, les quatre premiers tomes dans la semaine.
Et bien en relisant le tome quatre je me suis rendue compte que les défauts que je lui avais trouvé la première fois ne me perforaient plus autant la rétine. Donc... tout ça pour dire que j'ai eu envie de lire le tome 5 et que j'ai bien fait.
J'ai toujours trouvé que le récit à la première personne est l'un des procédés littéraires les plus compliqués et les plus difficiles à maîtriser en particulier lorsque le récit implique des sentiments. Dès que des sentiments sont en jeux, les décrire du point de vue de la personne même qui les ressent peut rendre l'ensemble ultra sirupeux ou complètement idiot, ce qui est plutôt normal après tout. Nos pensées nous semblent cohérentes, de même que nos peurs, nos angoisses ou nos désirs. Les transcrire pour les autres est périlleux mais Darynda Jones s'en sort encore une fois remarquablement bien. Il y a toujours cette pointe d'humour inimitable qui fait que Charley est toujours juste, toujours dans le ton même lorsqu'elle évoque Reyes. L'humour et le fait que personne n'ait vraiment l'air de se prendre au sérieux joue beaucoup dans l'ambiance générale de la série.
Ce cinquième opus est un peu plus posé que les précédents et l'histoire entre Reyes et Charley avance. Plus de jeu du chat et de la souris qui me dérangeait dans l'opus précédent, cette fois-ci les choses se concrétisent sans jamais perdre de vue à la fois le côté sexy de la relation Reyes-Charley, ni le côté magique. De ce point de vue là, nos obtenons enfin un peu plus d'informations, quelques révélations surprenantes qui donnent envie de lire la suite et de voir comment ils vont pouvoir se dépatouiller avec tout ça.
Quant à l'enquête principale, si elle était moins surprenante que celle du tome quatre, on est très rapidement accroché et l'idée d'avoir 27 femmes décédées et terrorisées dans son appartement fait froid dans le dos. Encore une fois, Darynda Jones arrive à nous surprendre avec plusieurs fausses pistes qui donne du piquant à l'intrigue.
Pour conclure, je dirais que ce cinquième tome des aventures de Charley Davidson correspond à tout ce qu'on pouvait attendre. Attractif, prenant, drôle, il remplit parfaitement ses fonctions et a réussir plutôt brillamment à me redonner envie de lire!
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