Présentation de l'éditeur: Londres, 1899.
Tous les soirs, douze minutes avant minuit, un phénomène inquiétant frappe un hôpital psychiatrique : les patients se mettent à écrire frénétiquement d’étranges messages sur des papiers, des murs, et même leur peau. Penelope Tredwell, propriétaire à treize ans du célèbre magazine Le Frisson illustré, et auteur d’histoires terrifiantes, décide d’enquêter.
Bientôt prise au piège dans une véritable toile d’araignée, Penelope regarde d’un oeil angoissé les minutes s’écouler : chacune d’elles la rapproche du vénéneux complot qui se prépare…
Tous les soirs, douze minutes avant minuit, un phénomène inquiétant frappe un hôpital psychiatrique : les patients se mettent à écrire frénétiquement d’étranges messages sur des papiers, des murs, et même leur peau. Penelope Tredwell, propriétaire à treize ans du célèbre magazine Le Frisson illustré, et auteur d’histoires terrifiantes, décide d’enquêter.
Bientôt prise au piège dans une véritable toile d’araignée, Penelope regarde d’un oeil angoissé les minutes s’écouler : chacune d’elles la rapproche du vénéneux complot qui se prépare…
Vous me connaissez, je suis incapable de résister à un roman policier jeunesse qui se passe à l'époque victorienne. J'entends déjà les mauvaises langues du fond "Persie est incapable de résister à la période victorienne". Oui bon d'accord je suis faible tout le monde le sait merci bien. Du coup, quand j'ai reçu le tome deux de la série de Christopher Edge, je me suis dis que c'était vraiment bête de passer à côté du tome un et c'est comme ça que j'ai ouvert Douze minutes avant minuit et son héroïne Penelope Tredwell.
Pour ceux et celles qui ont lu The Agency (Tome 1, Tome 2), je m'attendais, peu ou prou, au même "genre" d'intrigues mais en un peu plus simple, tout simplement parce que The Agency était à destination des grands ado/young adult, alors que Douze minutes avant minuit est plus destiné au pré-ado. Finalement après l'avoir lu, je me rends compte que l'intrigue de Douze minutes avant minuit est bien sombre et que cela pourra aussi plaire aux ados un peu plus vieux.
Tout commence comme une intrigue policière un peu flippante. À la veille du nouveau siècle, Montgommery Flinch, l'auteur à succès du Frisson illustré, est convoqué par le directeur de l’hôpital Bedlam - l'asile psychiatrique de Londres - pour régler un mystère insoluble.
C'est vrai qu'avoir une héroïne de treize ans, indépendante et aussi éveillée peut être un problème pour le lecteur qui aurait dépassé la puberté. Cela dit, ça passe plutôt bien car Penelope est vraiment attachante et se sert plus de son intellect que de ses muscles ce qui rend le personnage crédible. En cela, elle n'est pas si loin d'un Lemony Snickett, jeune détective de treize ans lui aussi. Le contraste entre ce petit bout de femme et le monde des adultes qui l'entoure est plutôt bien fait car on ne manque pas durant le roman de lui rappeler que non seulement elle est jeune mais qu'en plus, elle est une fille - tare suprême vous en conviendrez comme Cheshire.
L'intrigue policière est intéressante et la jeune fille ne manque pas d'intuition. J'ai vraiment aimé le personnage de Penelope. Elle est dégourdie, elle n'a pas sa langue dans sa poche et c'est une fille maligne. j'ai vraiment pris plaisir à la suivre dans ses aventures, le contact est assez naturel et on a vraiment envie qu'elle finisse par sauver les adultes de leurs propres bêtises.
Ce qui différencie surtout Douze minutes avant minuit de la série Agency, c'est la dimension fantastique que Christopher Edge donne à son récit. En effet, si l'essentiel du roman tombe dans le genre du policier, on ne peut nier que l'auteur ait voulu pimenter son récit par de petites touches de fantastiques. Douze minutes avant minuit devient de ce fait, un récit beaucoup plus flippant et étrange qu'attendu. Je ne peux pas en dire beaucoup plus au risque de vous gâcher le suspense mais Christopher Edge maîtrise bien à la fois le récit fantastique et le polar qu'il met en place. Il n'hésite pas à dépeindre une Londres noire et dangereuses, sans oublier les personnages tout droit sortis d'une ruelle sombre de Dickens.
J'ai été vraiment étonnée par la tournure assez sombre du récit, j'avoue que j'attendais quelque chose de plus "gentillet" que ça. C'est une excellente surprise donc, un vrai roman policier victorien pour les ados qui ne les prend pas pour des quiches.
À découvrir.
Pour ceux et celles qui ont lu The Agency (Tome 1, Tome 2), je m'attendais, peu ou prou, au même "genre" d'intrigues mais en un peu plus simple, tout simplement parce que The Agency était à destination des grands ado/young adult, alors que Douze minutes avant minuit est plus destiné au pré-ado. Finalement après l'avoir lu, je me rends compte que l'intrigue de Douze minutes avant minuit est bien sombre et que cela pourra aussi plaire aux ados un peu plus vieux.
Tout commence comme une intrigue policière un peu flippante. À la veille du nouveau siècle, Montgommery Flinch, l'auteur à succès du Frisson illustré, est convoqué par le directeur de l’hôpital Bedlam - l'asile psychiatrique de Londres - pour régler un mystère insoluble.
C'est vrai qu'avoir une héroïne de treize ans, indépendante et aussi éveillée peut être un problème pour le lecteur qui aurait dépassé la puberté. Cela dit, ça passe plutôt bien car Penelope est vraiment attachante et se sert plus de son intellect que de ses muscles ce qui rend le personnage crédible. En cela, elle n'est pas si loin d'un Lemony Snickett, jeune détective de treize ans lui aussi. Le contraste entre ce petit bout de femme et le monde des adultes qui l'entoure est plutôt bien fait car on ne manque pas durant le roman de lui rappeler que non seulement elle est jeune mais qu'en plus, elle est une fille - tare suprême vous en conviendrez comme Cheshire.
L'intrigue policière est intéressante et la jeune fille ne manque pas d'intuition. J'ai vraiment aimé le personnage de Penelope. Elle est dégourdie, elle n'a pas sa langue dans sa poche et c'est une fille maligne. j'ai vraiment pris plaisir à la suivre dans ses aventures, le contact est assez naturel et on a vraiment envie qu'elle finisse par sauver les adultes de leurs propres bêtises.
Ce qui différencie surtout Douze minutes avant minuit de la série Agency, c'est la dimension fantastique que Christopher Edge donne à son récit. En effet, si l'essentiel du roman tombe dans le genre du policier, on ne peut nier que l'auteur ait voulu pimenter son récit par de petites touches de fantastiques. Douze minutes avant minuit devient de ce fait, un récit beaucoup plus flippant et étrange qu'attendu. Je ne peux pas en dire beaucoup plus au risque de vous gâcher le suspense mais Christopher Edge maîtrise bien à la fois le récit fantastique et le polar qu'il met en place. Il n'hésite pas à dépeindre une Londres noire et dangereuses, sans oublier les personnages tout droit sortis d'une ruelle sombre de Dickens.
J'ai été vraiment étonnée par la tournure assez sombre du récit, j'avoue que j'attendais quelque chose de plus "gentillet" que ça. C'est une excellente surprise donc, un vrai roman policier victorien pour les ados qui ne les prend pas pour des quiches.
À découvrir.
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