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lundi 2 décembre 2013

Le crime de l'Orient-Express - Agatha Christie


Présentation de l'éditeur: C’est par le plus grand des hasards qu’Hercule Poirot se trouve à bord de l’Orient-Express, ce train de luxe qui traverse l’Europe. Alors qu’il est bloqué par la neige au cœur de la Yougoslavie, on découvre, dans l’une des voitures, le corps d’un Américain sauvagement assassiné à coups de couteau. Le meurtrier se cache forcément parmi les voyageurs… Mais qui de la princesse russe, de l’Américaine fantasque, de ce couple de Hongrois distingués, de ce colonel de retour des Indes ou même du propre secrétaire de la victime a bien pu commettre pareil crime ? L’enquête commence, elle sera l’une des plus difficiles et des plus délicates pour notre célèbre détective belge. 

Ce roman, publié en 1934, est sans aucun doute l'un des plus connus d'Agatha Christie et le Hercule Poirot le plus lu. Un meurtre en huit-clos comme les affectionne Dame Agatha, et plus particulièrement un meurtre dans un train comme Le train bleu écrit six ans avant Le crime de l'Orient-express. Ce qui fait ici la particularité du roman c'est que contrairement au Train bleu où les passagers se retrouvent tous dans la même villa après les faits, ici, ils sont coincés par la neige en plein milieu de la Yougoslavie.

Le roman est donc divisé en plusieurs parties: le meurtre, les interrogatoires et la résolution de l'énigme, une coupure en trois actes qui donne l'impression d'assister à une pièce de théâtre. Pas étonnant dès lors, de voir que Le crime de l'Orient-Express est l'un des romans d'Agatha Christie les plus adaptés au cinéma et à la télévision, la structure même du roman se prêtant admirablement à une adaptation via le média cinématographique.
C'est également une enquête très particulière dans le sens où finalement les indices matériels sont très secondaires par rapport aux témoignages. L'ensemble de l'intrigue est très fine, il s'agit de déceler le moindre mensonge, la moindre inexactitude dans les propos tenus par les interlocuteurs de Poirot. La qualité de la narration est donc véritablement importante dans ce roman car c'est par le discours et le discours seul que la solution de l'énigme pourra être dévoilée. C'est donc un très joli hommage à l'importance de la parole que nous offre l'écrivaine dans ce roman célèbre.

Il y a, dans Le crime de l'Orient-Express, une galerie de personnages comme seuls Dickens et Agatha Christie savent les produire. En ouvrant le roman vous savez que vous êtes dans un Agatha. La description des anglais et des américains si typique de la romancière, le comportement de ces gens et les réactions d'Hercule Poirot sont du très bon Agatha Christie. Même si les personnages sont nombreux, le plan du train et leur personnalité si différentes et tranchées font que chacun peut être identifié très rapidement. Comment ne pas imaginer dès lors, l'américaine qui parle trop fort, le couple d'aristocrates hongrois, la princesse russe, la jeune anglaise fermée et le colonel de retour des Indes, l'infirmière suédoise, l'italien ou le commerçant américain, sans compter les domestiques et autres secrétaires? Ces personnages prennent vie avec beaucoup de facilité et sans aucun effort de la part du lecteur. Tout ce dont on a besoin de savoir est couché sur papier.

Je connaissais déjà Le crime de l'Orient-express, ce n'est pas ma première lecture. J'ai donc cherché à déceler les petites inexactitudes qui mettent Poirot sur la voie et si certaines sont finalement faciles à identifier, d'autres restent tout de même obscures même lorsque l'on connait la solution de l'énigme. Il y a évidemment certains faits que souligne particulièrement Poirot qui peuvent nous mettre sur la voie, d'autres éléments que l'on peut deviner si l'on connait un peu l'époque dont parle le roman mais pour le reste...
J'ai vraiment aimé cette partie centrale qui compose le roman: les interrogatoires. L'ordre dans lequel les faits passer Poirot n'est jamais anodin et on essaye tant bien que mal de suivre son raisonnement. Il y a ici un autre élément très intéressant: la personnalité de la victime. En découvrant qui était vraiment la victime, Hercule Poirot pourra comprendre ce meurtre. Les éléments se composent et s'emboîtent les uns dans les autres pour faire toute la lumière sur une affaire tragique.

Comme je le disais il a été adapté au cinéma et à la télévision de nombreuses fois. On compte notamment une adaptation en 1974 avec Albert Finley et une autre en 2004 avec Alfred Molina. J'aimerai cependant attirer votre attention sur l'adaptation de 2010 avec David Suchet. Elle est à mon avis un parfait exemple de ce que peut être une bonne adaptation. Tout en respectant le texte original, David Suchet y ajoute une dimension psychologique qui donne de la profondeur à Poirot en explorant notamment le catholicisme du détective et le poids de la décision finale à prendre. Il y a plus d'emphase sur ces derniers points, largement passés sous silence dans le roman mais je trouve l'idée très bonne. Cela donne plus de densité à la fois à l'intrigue mais aussi aux personnages et à leurs décisions. La réalisation est léchée mais très sombre ce qui contribue à instaurer un climat assez noir mais bienvenu. David Suchet joue également un Poirot plus sobre, plus loin de la caricature habituelle tout en restant le Hercule que le spectateur connait. Des partis-pris de réalisation que je salue, ce Crime de l'Orient-Express sait se démarquer de ces prédécesseurs.

De facture finalement très simple, en trois actes, Agatha Christie arrive à produire l'un de ses meilleurs romans, un de ceux qui font le plus mouche et nous surprennent par la désignation du meurtrier. Si vous ne l'avez jamais lu il est grand temps de le découvrir.

lundi 25 novembre 2013

La maison biscornue - Agatha Christie


Présentation de l'éditeur: [Tronquée et modifiée] Trois générations de la famille Léonides vivent sous le même toit. Celui d’une vaste maison un rien biscornue… Quand le grand-père meurt assassiné, tout le monde est soupçonné! Sophia Leonides, l'aînée des petits-enfants, demande alors à son fiancé Charles, fils du chef de Scotland Yard, d'enquêter sur cette affaire de l'extérieur. Si seulement le coupable pouvait être Brenda, la jeune seconde épouse du vieux Léonides, cela serait tellement plus simple pour tout le monde...

Depuis mon adolescence, j'en ai lu des Agatha Christie! J'en ai lu tellement qu'il m'arrive de ne pas me souvenir de ce que j'ai lu et parfois les intrigues se mélangent un peu dans ma tête mais ici j'étais sûre de ne jamais avoir lu La maison biscornue. Plus encore, j'étais sûre de n'avoir jamais vu d'adaptation car il ne s'agit ni d'un Hercule Poirot, ni d'un Miss Marple et qu'il n'a pas été modifié pour apparaître dans la dernière série des Miss Marple comme ce fut le cas pour l'Heure zéro ou encore Témoin indésirable.
J'ai donc abordé La maison biscornue sans aucun à priori et surtout sans connaître la fin! C'était très agréable d'ouvrir ce Agatha Christie sans se douter de qui était le meurtrier. 

On retrouve dans La maison biscornue cette ambiance particulière que seule Agatha Christie sait créer lorsqu'il s'agit de meurtre familial. En effet, La maison biscornue rejoint le cercle des romans d'Agatha qui se passent en huit clos et en famille.  Parmi ces œuvres on retrouve notamment Le Nöel d'Hercule Poirot et Une poignée de seigle où il est question d'un patriarche assassiné par l'un des membres de sa famille. Il ne faudrait cependant pas croire que la liste s'arrête là. Dans Témoin indésirable, l'heure zéro, rendez-vous avec la mort ou encore la mystérieuse affaire de Styles, ce sont les matriarches qui sont liquidées. Enfin, le fameux 16H50 pour Paddington, l'affaire se révèle extrêmement complexe. 

Si Le Noël d'Hercule Poirot et Témoin indésirable mettent en scène des chef-fes de famille tyranniques et détestables où tous les membres de la famille ont un vrai mobile pour les supprimer, ce n'est pas tout à fait le cas ici. La maison biscornu se rapproche plus d'Une poignée de Seigle, de l'heure zéro et plus certainement encore de la Mystérieuse affaire de Styles. Aux premiers abords, il s'agit donc d'un crime commis pour l'argent. Les choses sont toujours plus complexes avec Agatha Christie à tel point que même si ce roman partage de nombreux traits communs avec d'autres, il est finalement terriblement unique. 

Je comprends pourquoi La maison biscornue fait partie avec Témoin indésirable des deux romans préférés d'Agatha Christie. Aucun personnage ne semble vraiment avoir de mobile, hormis peut-être la seconde épouse et son amant supposé mais dès l'instant même où cette hypothèse est lancée le lecteur peut être certain qu'elle est fausse parce que terriblement arrangeante pour la famille. Nous explorons d'ailleurs celle-ci par les yeux d'un inconnu ce qui permet d'avoir un point de vu quasi impartial quoique biaisé par son amour pour Sophia et quelques préjugés qu'il fait, de fait, partager au lecteur. 

La famille Léonides est particulièrement intéressante parce qu'elle dégage ce petit quelque chose commun aux familles que met en scène Agatha Christie. Ils sont tous assez étranges pour être soupçonnables et en même temps sans qu'il ne se dégage ce véritable climat de haine que l'on retrouve ailleurs, exacerbé comme dans Le Noël d'Hercule Poirot. Cette caractéristique est d'ailleurs amplifiée par le fait que le patriarche en question semblait certes autoritaire mais jamais tyrannique puisque ses enfants étaient financièrement indépendants et plutôt libres de leurs mouvements. Une composante intéressante qui ne renvoie pas aux clichés habituels du meurtre du patriarche fortuné.  


 Ce que j'ai particulièrement aimé avec La maison biscornue c'est que comme dans Le meurtre de Roger Ackroyd, Agatha Christie joue sur nos préjugés en matière de roman policier.
Elle joue ici sur le préjugé qu'un lecteur ne soupçonnera pas d'emblée une enfant de douze ans comme le coupable froid et calculateur de plusieurs meurtres, tentatives de meurtres et mises en scène macabres. 
C'est d'autant plus intéressant que la petite fille se présente comme souvent les enfants sont montrés dans ce genre de roman, c'est-à-dire fouineur mais innocent or ici Josephine est belle et bien la coupable pour un motif futile qu'elle est le vilain petit canard de la famille et qu'elle cumule les traits de caractères négatifs des deux branches de la famille: une sorte de cruauté doublée d'une ambition démesurée. 
Tout est fait pour rassurer le lecteur dans cet idée que Joséphine sait des choses et qu'elle est de ce fait en danger, alors même que c'est elle qui tire les ficelles de façon bizarrement ingénue. 

La fin elle-même est à l'image du roman: surprenante avec ce suicide doublé d'un meurtre qui laisse le lecteur pantois. Une enquête "avortée" et mal orientée. De quoi surprendre.

Un excellent roman d'Agatha Christie, très doux amer dans le ton dont on ressort un peu gêné. On se replongera volontiers ensuite dans un Agatha Christie un peu plus classique pour faire passer l'ingéniosité de l'auteure. 

Une découverte que je ne regrette pas.

lundi 11 novembre 2013

La bibliothèque idéale: quand les éditions Le Masque rééditent les romans d'Agatha Christie


Nous connaissons tous cette maison d'édition, celle qui publie les Arsène Lupin, les Agatha Christie ou autre Exbrayat. Mais si vous savez! Les livres jaunes que l'on trouve chez les bouquinistes avec le masque et la plume en plein milieu. Vous voyez, je vous l'avais dit! 

Les Agatha Christie n'en sont pas à leur première réédition. Depuis les petits livres jaunes que nous connaissons tous bien, Le Masque a publié plusieurs autres versions, avec images, sans image, couvertures plus ou moins sombres mais qui conservaient souvent une note de jaune pour les lier à la maison d'édition.

Aujourd'hui ils lancent "La bibliothèque idéale". L'idée? Republier les dix volumes que la grande dame du crime considérait comme ses meilleurs. Plus encore, les assortir de nouvelles couvertures signées Martin Parr.

Martin Parr est un photographe britannique spécialiste du grotesque et de l'ennui. Il photographie le presque rien, l'Angleterre qu'il aime et déteste tout à la fois. Ce sont des photos absurdes et parfois ça sent le complet n'importe quoi. Je ne suis pas du tout une spécialiste de photos. C'est un art que j'aime mais dont je n'ai pas les clefs. Cependant, bien que je ne trouve pas les clichés de Martin Parr beaux - mais sont-ils pris dans ce but? - il y a une idée bien nette dans sa façon de photographier en gros plan des morceaux incongrus du quotidien.

L'idée du Masque est simple, prendre des photos de Martin Parr qui pourraient convenir aux romans de Dame Agatha, les recadrer pour en donner un point de vue singulier. L'alliance de la reine du polar et du photographe britannique sur une même couverture. Le petit plus? La quatrième de couverture, composée d'une photo format polaroïd, faisant un clin d'oeil bien malin au sujet du roman. Autre point intéressant, cette bibliothèque idéale bénéficie d'un format que personnellement j'apprécie beaucoup, à mi-chemin entre le format poche et le grand format. C'est un format que l'on rencontre plus volontiers dans l'édition anglo-saxonne et je trouve que cela met en valeur la collection.
Le résumé ainsi que la photo complète de Martin Parr choisie pour la couverture se trouve bien entendu dans le rabat intérieur de la couverture.

Mais qui sont donc ces dix livres qui plaisaient le plus à Agatha Christie? La réponse maintenant:




Il s'agit d'un Miss Marple dont voici le résumé: 

Un meurtre est annoncé, qui aura lieu le vendredi 29 octobre à dix-huit heures trente à Little Paddocks. Au village de Chipping Cleghorn, tout le monde découvre cette petite annonce dans la gazette locale en prenant son breakfast, et les dames de Little Paddocks ne sont pas les moins surprises. Tout le monde pense à une amusante murder party imaginée par quelque facétieux. Aussi, tout le voisinage, émoustillé, rapplique-t-il à Little Paddocks et l'on attend l'heure fatidique dans la bonne humeur.A dix-huit heures trente, la lumière s'éteint, l'assassin paraît, des coups de feu éclatent... Mais c'est l'étranger, entré Dieu sait comment dans la maison, qu'on retrouve, son pistolet à la main, effondré sur le parquet. Mort...



Le Crime de l'Orient-Express

Il s'agit de l'un des plus célèbres Hercule Poirot, maintes fois adapté au cinéma et à la télévision. Un wagon, un mort, une douzaine de suspects et les convictions personnelles d'Hercule Poirot qui passent à la moulinette.

Présentation de l'éditeur: C’est par le plus grand des hasards qu’Hercule Poirot se trouve à bord de l’Orient-Express, ce train de luxe qui traverse l’Europe. Alors qu’il est bloqué par la neige au cœur de la Yougoslavie, on découvre, dans l’une des voitures, le corps d’un Américain sauvagement assassiné à coups de couteau. Le meurtrier se cache forcément parmi les voyageurs… Mais qui de la princesse russe, de l’Américaine fantasque, de ce couple de Hongrois distingués, de ce colonel de retour des Indes ou même du propre secrétaire de la victime a bien pu commettre pareil crime ? L’enquête commence, elle sera l’une des plus difficiles et des plus délicates pour notre célèbre détective belge.



Une série de meurtres et de mystère résolus par notre gentille Jane au fond de son fauteuil.

Présentation de l'éditeur:  Les amis de Miss Marple ne s'y attendaient guère... Comment ! La délicieuse vieille demoiselle est un amateur averti de mystères inexpliqués, problèmes insolubles et autres morts peu naturelles ? Qui l'eût cru ? Dire qu'on ne la pensait capable que de bavarder et de tricoter ! Et voilà que, du fond de son fauteuil, Miss Marple résout les énigmes les plus déconcertantes ! Mais d'où lui vient ce talent caché ? La paisible Miss Marple n'a jamais quitté son village !... Justement ! Un village est un excellent sujet d'étude, pour qui aime exercer ses facultés de déduction. Et la nature humaine n'est-elle pas partout la même ?



Un de mes Agatha Christie préféré, un meurtre en vase clos, des individus qui se haïssent tous et qui auraient eu des mobiles pour nuire...

Présentation de l'éditeur: Quelle drôle d'idée ! Rassembler pour des vacances à La Pointe aux Mouettes l'ex-Mrs Strange - Mrs Audrey depuis son divorce - et Kay, la nouvelle tenante du titre, sous le prétexte d'en faire des amies... C'est de l'inconscience, pour ne pas dire plus. Car enfin, l'époux de ces dames n'a quand même pas la naïveté de croire qu'elle vont tomber dans les bras l'une de l'autre. D'ailleurs, si ces tigresses ne se sont pas encore écharpées, c'est qu'elles se retiennent. Pour l'instant. Les vertus calmantes de l'air marin, sans doute... Mais les choses n'en resteront pas là. Deux Mrs Strange sous le même toit, c'est une de trop...Tout semble se mettre en place pour qu'arrive cette heure zéro dont parle le vénérable Mr Treves, avocat à la longue expérience : l'heure où tout est réuni - mobiles, circonstances, moyens - pour le meurtre.


La nuit qui ne finit pas

Présentation de l'éditeur:  Le « Champ du gitan »... Michael avait tout de suite aimé la beauté sauvage de cette propriété. C'était décidé : sur les ruines de l'ancien manoir, il construirait sa maison. Une maison de rêve, bien entendu. Et il s'y retirerait, loin de tout, avec Ellie. Mais le « Champ du gitan » avait mauvaise réputation et la lande était maudite. On racontait que les romanichels lui avaient jeté un sort, que d'étranges accidents s'y produisaient... Pourtant, Michael n'était pas superstitieux, lui. Les menaces de la vieille bohémienne ne lui faisaient pas peur. Personne ne croit plus à ces choses-là, de nos jours.


Les Dix petits nègres

(étonnant que l'édition ait conservé son nom original) Le roman le plus connu d'Agatha sur ce petit jeu de massacre

Présentation de l'éditeur: Il se passe quelque chose d'anormal. Les dix personnes conviées sur l'île du Nègre en ont la certitude. Pourquoi leur hôte est-il absent ? Soudain, une voix s'élève, accusant d'un crime chaque invité. Commence alors une ronde mortelle, rythmée par les couplets d'une étrange comptine...



Un Hercule Poirot aussi intéressant que controversé pour sa résolution narrative.

Résumé: Puisqu'il est le médecin du village, Sheppard est l'un des premiers, naturellement, à constater la mort étrange qui frappe successivement M. Ferrars, puis sa veuve, enfin Roger Ackroyd avec lequel elle devait se remarier... Le voici associé à la fascinante enquête que mène, impromptu, un certain Hercule Poirot - " énorme moustache " et " yeux inquisiteurs " - qui passe là sa retraite et " cultive des citrouilles " ! Chacun, à sa manière, semble bien être mêlé à ce mystère ; mais " il n'est pas facile de cacher quelque chose à Hercule Poirot, car il a l'habitude de tout découvrir ".


La Maison biscornue

Le roman préféré d'Agatha (avec Témoin indésirable). Raconté à la première personne, ce récit vous emmènera dans la famille Leonides.

Présentation de l'éditeur: Trois générations de la famille Léonides vivent sous le même toit. Celui d’une vaste maison un rien biscornue… Quand le grand-père, un patriarche tyrannique, meurt assassiné, tout le monde est soupçonné, même ses petits enfants ! Et justement, Joséphine, douze ans, semble s’intéresser de près au crime et aux différentes façons d’éliminer son prochain. Un véritable petit monstre…



Lorsqu'une famille se déchire et qu'un homme tente de rétablir la vérité.

Présentation de l'éditeur: Un homme se présente devant une belle et grande demeure typiquement anglaise... En sonnant à la porte, il vient apporter une preuve formelle à la famille Argyle : ce n'est pas leur fils qui a assassiné Madame ! L'enquête doit être immédiatement relancée. L'" heureuse " nouvelle ne plaît pas à cette curieuse famille qui cache un terrible secret...



Mon préféré des Miss Marple et un de ceux que je relis régulièrement! Je vous le recommande chaudement.

Présentation de l'éditeur: L'ordre du médecin est clair, Jerry Burton doit aller se reposer à la campagne s'il veut retrouver un jour l'usage de ses jambes. Jerry décide alors avec sa soeur Joanna de se rendre à Lymstock petit village paisible pour une bonne cure de repos. Lymstock, un village paisible? Pas si sûr. A peine installés, Joanna et Jerry reçoivent une lettre anonyme. Il semblerait que se soit la façon d'acceuillir les nouveaux arrivés par ici. Jerry entreprend une petite enquête qui va changer sa vie de façon radicale.

On remarquera que Dame Agatha avait une tendresse particulière pour Miss Marple et des traits de génie pour des romans sans "détective" connu. A titre personnel je regrette le manque de Cinq petits cochons mon Hercule Poirot préféré mais aussi d'un Tommy et Tuppence Beresford qui auraient mérité leur place au Panthéon mais le choix de Dame Agatha fait loi!

Une collection intéressante qui met en valeur certains des meilleurs romans de la romancière. A découvrir! 

Merci aux éditions Le Masque pour cette superbe collection. 

mercredi 28 août 2013

Elephants can remember - Poirot saison 13 épisode 1 (2013)


Résumé: Jamais une querelle, pas une seule incartade… Les Ravenscroft filaient le parfait amour. Si on ajoutait à cela une excellente réputation et une situation financière confortable, on pouvait en déduire qu’ils étaient de ceux qui meurent dans leur lit. Et non d’une balle dans la peau.Double suicide, a conclu la police, sans trop y croire. Une fin singulière pour un couple uni et paisible… Mais qu’envisager d’autre ? Un double assassinat ? Un meurtre suivi de suicide ? Guère plus plausible. Alors ?Alors, Hercule Poirot a horreur des histoires inachevées. Et même si le début de celle-ci remonte très loin dans le passé, il en connaîtra le fin mot… Comme d’habitude.
 
CASTING
David Suchet ............................................... Hercule Poirot
Zoë Wanamaker .......................................... Ariadne Oliver
Adrian Lukis ............................................... Général Ravenscroft
Annabel Mullion ......................................... Lady Ravenscroft
Greta Scacchi .............................................. Mrs Burton-Cox
Ian Glen ...................................................... Docteur Willoughby
Vincent Regan ............................................. Inspecteur Beale
Alexandra Dowling ..................................... Marie
Vanessa Kirby .............................................. Celia Ravenscroft
Caroline Blakiston ....................................... Julia Carstairs
Elsa Mollien ................................................. Zelie Rouxelle
Maxine Evans ............................................... Mrs Buckle
Hazel Douglas .............................................. Mrs Matcham
Jo-Anne Stockham ....................................... Mrs Willoughby
Ferdinand Kingsley ...................................... Desmond Burton-Cox
Danny Webb ................................................. Superintendent Garroway
Claire Cox .................................................... Dorothea Jarrow
Ruth Sheen ................................................... Mademoiselle Rosentelle

 

Une mémoire d'Elephant est l'un des romans d'Hercule Poirot que je préfère chez Agatha Christie. Je l'aime notamment parce qu'il s'agit, comme dans Cinq petits cochons, d'une enquête sur un meurtre vieux de plusieurs années. J'aime ce type d'histoire parce que chez Poirot, il n'y a aucune possibilité de faire intervenir des preuves matérielles, ADN, traces de pas, empreintes etc comme on peut trouver dans la série Cold Case notamment. Il n'est question ici que d'humain et décrypter la nature humaine est un thème fascinant chez Agatha Christie. Même si Miss Marple est mieux placée pour ce genre d'énigme, Hercule Poirot, en amoureux des détails va démêler le vrai du faux en entrecoupant tous les témoignages de l'entourage des Ravenscroft et sonde le passé jusqu'en Inde.

J'attendais beaucoup de l'adaptation de ce roman par la série Hercule Poirot avec David Suchet. Sans être ratée, je n'en suis pas moins extrêmement déçue par le traitement dont bénéficie (ou pas) cet épisode.

Tout d'abord et au contraire de ce qu'ils ont fait dans Cinq petits cochons, ils n'utilisent quasiment pas le jeu des flash-back. Je sais bien qu'il n'est pas question ici d'un évènement particulier vu du point de vue de plusieurs protagonistes présents au moment du meurtre, mais tout de même: On parle bien pourtant de scènes venues du passé, de la vie de deux sœurs, des jumelles et d'une vie dans les colonies en Inde. Non, pas de récit en flash back, juste quelques anecdotes et quelques scènes à la fin où l'on peut admirer Adrian Lukis (Wickham dans P&P 1995) émouvant dans le rôle du Général Ravenscroft. La quasi-absence des flash back m'a énormément gênée parce que c'est ce qui fait le sel des descriptions. Il ne faut pas oublier que l'on résout une énigme sur la parole et les souvenirs de témoins or là il manque quand même la personnification des protagonistes. Dans les Cinq petits cochons ces morceaux de flash back servaient aussi à prendre la mesure de qui étaient les Crane: la victime et la présumée coupable. Ici on s'appuie uniquement sur les mimiques de Poirot et d'Ariadne Oliver et il est même extrêmement difficile de se faire une idée de qui sont les Ravenscroft et la sœur jumelle de Mrs Ravenscroft.


Ce défaut tient aussi dans la création d'une intrigue secondaire, qui si elle permet de voir Ian Glen - encore dans un rôle peu sympathique - est pour moi totalement inutile. Elle rajoute certes un meurtre et une intrigue mais le roman n'en avait pas besoin. Ils sont pourtant fidèles à Agatha Christie mais ici ils ont sans doute voulu étoffer le récit en perdant au passage l'essence même de ce Hercule Poirot et de l'intérêt d'une enquête policière plusieurs années après le meurtre. Cette intrigue secondaire est intéressante néanmoins et bien inscrite dans l'histoire principale, elle ne tombe pas des nues comme ça out of the blue. On sent la tentative de raccrocher les morceaux même si pour moi c'était plus pour rajouter un rebondissement et de l'action supplémentaire à une intrigue qui franchement n'en avait pas besoin.

Cependant tout n'est pas perdu. La qualité de la mise en scène, des décors, costumes et la photographie est toujours bien présente et le scénario se tient malgré tout. Le casting est impeccable et fait la part belle à bon nombre d'acteurs britanniques de qualité à commencer par Zoë Wanamaker et David Suchet. On retrouve aussi Ian Glen, Greta Scacchi, Adrian Lukis et Alexandra Dowling qui m'a fait une excellente impression. Elle me fait penser à Natalie Dormer avec son petit nez retroussé et son air à la fois sage et taquin.

Enfin, la collaboration Ariadne Oliver - Hercule Poirot fonctionne très bien. Il tempère son côté excité en étant plus posé et réfléchi. Ariadne est un personnage que j'aime beaucoup et j'étais contente de retrouver Zoë dans ce rôle qui lui va si bien.

Une déception qui ne gênera cependant pas les gens n'ayant pas lu ou n'ayant plus de souvenir du roman original. Un épisode qui reste dans la veine des saisons précédentes même si pour moi les modifications scénaristiques et les choix de réalisations passent à côté de son travail d'adaptation.

dimanche 25 août 2013

Dame Agatha Christie: de l'utilisation des petites cellules grises

Parce qu'elle est toujours à l'heure actuelle, l'une des plus grandes auteures de romans policiers que nous connaissons, j'ai décidé de lui consacrer une thématique littéraire à elle toute seule. Ladies and Gents: Dame Agatha Christie.

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Agatha Mary Clarissa Miller est née le 15 septembre 1890 à Torquay dans le Devon d'un père américain, Frederick Alvah Miller et d'une mère britannique Clarisse Margaret Boehmer. La jeune Agatha est la dernière née de la famille et est née dans la maison familiale "Ashfield" (détruite en 1962). Agatha Miller bénéficie d'une éducation à domicile très soignée ce qui lui donne le goût d'écrire très tôt des poèmes, des contes et des nouvelles. En 1902 elle est inscrite pour la première fois à l'école locale, la Miss Guyer's Girls School. A partir de 1906, sa mère l'emmène à Paris pour finir ses études, chez Mademoiselle Cabernet à Paris tout d'abord, aux Marronniers à Auteuil et enfin chez Miss Dryden. Elle rentre ensuite à Torquay, station balnéaire qui reçoit de nombreux réfugiés belges pendant la Première Guerre Mondiale d'où elle tirera plus tard le fameux personnage d'Hercule Poirot. 

En 1910 elle passe trois mois en Égypte puis rentre en Grande-Bretagne où elle participe à l'écriture et la réalisation de pièces de théâtre amateures. Tous ses premiers textes, écrits alors qu'elle est clouée au lit par une fièvre, sont rejetés. Toutefois, ils finiront, plus tard, après correction, par être publiés parfois sous de nouveaux titres. Ayant découvert Sherlock Holmes et Arsène Lupin grâce à sa sœur aînée, cette dernière lui lance le défi d'écrire un roman policier mais l'affaire se révèle laborieuse. En 1912, elle rencontre lors d'un bal, Archibald Christie, aviateur de la Royal Flying Corps. Alors qu'Archibald Christie est sur le point d'être mobilisé, ils se marient le 25 décembre 1914. Elle donne naissance à leur fille unique, Rosalind, le 5 avril 1919.  
Entre 1914 et 1918 elle s'engage dans un détache de Secours Volontaires comme infirmière bénévole puis comme assistante-chimiste et obtient son diplôme de pharmacienne en 1917, ce qui plus tard lui servira dans ses romans. Elle se familiarise avec les poisons et autres drogues qui apparaissent dans ses romans. C'est pendant la Grande guerre qu'elle écrit La mystérieuse affaires de Styles premier roman policier de l'auteure et qui marque la naissance du fameux détective belge un peu maniéré, Hercule Poirot. Après la guerre et la promotion de son mari au Ministère de l'Armée de l'Air, elle s'installe au 5 Northwick Terrace dans le quartier de St. John's Wood à Londres. Les finances du ménage ne sont pas florissantes mais elle trouve dans ses romans, un moyen d'augmenter les revenus du couple. 

En 1920 elle trouve enfin un éditeur et publie La Mystérieuse Affaire de Styles. Elle prend comme agent Edmund Cork qui la suivra durant toute sa carrière littéraire et la fera publier chez William Collins, Sons. Le succès est là mais modeste. Il faut attendre 1926 et Le Meurtre de Roger Ackroyd (dont la résolution finale est toujours contestée), son septième roman, qu'elle connait un véritable succès en librairie. Grâce à ses personnages hauts en couleur elle devient enfin une figure respectée du roman policier. 

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Si Agatha Christie est désormais reconnue comme auteure, l'année 1926 marque aussi un tournant personnel. Alors que sa mère vient de mourir et que Archibald Christie, qui la trompe avec une dactylo, demande le divorce, Agatha disparait le 3 décembre 1926. On retrouva sa voiture abandonnée le lendemain matin. La presse britannique s'affole et échafaude de nombreuses thèses sur sa disparition: suicide? Meurtre? Enlèvement? Coup de pub? Elle est finalement retrouvée 12 jours plus tard au Swan Hydropathic Hotel à Harrogate où elle s'était enregistrée sous le nom de Mrs Teresa Neele, nom de la maîtresse de son mari. Elle prétendra n'avoir aucun souvenir de cette période et ne s'expliquera jamais sur les motifs de cette disparition.  

En 1928, le divorce est finalement prononcé car un an auparavant, lors d'une croisière au Moyen-Orient, elle avait rencontré l'archéologue Sir Max Mallowan dont elle tombe amoureuse. Ils se marient en 1930 mais reste discrets. En effet, Agatha, anglicane divorcée, et Max Mallowan, catholique converti à l'anglicanisme, se méfient de la presse depuis la disparition d'Agatha Christie en 1926. 
Agatha Christie meurt le 12 Janvier 1976 dans sa résidence de Wallignford, près d'Oxford. Elle suit de peu ses personnages fétiches, car Hercule Poirot meurt en août 1975 dans son dernier roman et la dernière nouvelle de Miss Marple sera publiée en 1976 de façon posthume.

Anecdote amusante, Agatha Christie, de peur de mourir pendant la Seconde Guerre mondiale, rédigea sa dernière enquête d'Hercule Poirot dans laquelle le petit détective belge décède. Le manuscrit devait être publié au cas où elle décèderait afin d'apporter des revenus à son mari et sa fille et d'empêcher d'autres écrivains d'utiliser son personnage. Elle gardera le roman dans un coffre fort pendant 35 ans et autorise sa publication en 1975.   

Agatha Christie est connue pour ses romans policiers mettant en scène Hercule Poirot, Miss Marple, Tuppence et Tommy Beresford mais aussi des romans policiers indépendants et sous pseudonyme, des romances. 

Allez, petit focus sur ses romans. Les titres en anglais, dans les listes suivantes, sont toujours les titres britanniques et non les titres américains. 


Hercule Poirot est sans aucun doute non seulement le personnage le plus connu d'Agatha Christie mais également avec Sherlock Holmes, l'un de plus grands détectives de la littérature (britannique). Tout le monde (j'espère) connait Hercule Poirot, au moins de nom (sinon je cogne...). Ce petit détective BELGE (oui c'est en capitales parce qu'il y tient), a occupé Agatha Christie de 1916 à 1975! C'est alors assez peu surprenant de voir qu'il bénéficie d'une biographie complète. 
Belge, catholique, Hercule Poirot est un retraité de la police du Royaume de Belgique, où il a été Chef de la Sûreté. Pendant la Première Guerre mondiale, alors que son pays est occupé par les forces allemandes, il se réfugie en Angleterre dans la petite ville de Styles St. Marie. C'est la première enquête du détective belge: La Mystérieuse Affaire de Styles.
A partir de cette enquête, Hercule Poirot s'installe à Londres où il devient détective privé. Il y a d'ailleurs de fortes incohérences de dates. Si pendant la Première Guerre mondiale, Hercule Poirot est un retraité de la police belge, il doit atteindre alors l'âge canonique de près de 120 ans lors de sa mort! La faute sans doute à la surprise causée par la popularité du détective belge.

Hercule Poirot est un homme de petite taille, avec une tête en forme d’œuf. Soigné à l'extrême, notamment sa petite moustache en croc soigneusement cirée, les cheveux teints, il a une allure de dandy maniéré. Si tout le monde se moque de ses moustaches, il en est particulièrement fier. Hercule Poirot se montre toujours poli et courtois, parfois jusqu'à l'obséquiosité et ne supporte pas la vulgarité et les mauvaises manières. Particulièrement intelligent, grâce à ses petites cellules grises, il se pense infaillible. Ses ennemis le trouvant ridicule font souvent l'erreur de le sous-estimer et ne manquent pas alors d'être surpris par le petit détective. Souffrant de TOC, il a besoin d'ordre, d'aligner les objets sur son bureau jusqu'à demander des oeufs de la même grosseur au petit-déjeuner, il compte sur son esprit pour résoudre les enquêtes et délègue aux autres les tâches d'enquête traditionnelles (les salissantes quoi...). La résolution des enquêtes se fait toujours de la même manière: par une mise en scène orchestrée par Poirot lui-même, il réunit dans une même pièce tous les acteurs du drame et révèle alors un à un, tous les secrets jusqu'à la désignation du coupable lui même.
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Poirot pénible? Non...
Sur toutes ses enquêtes, deux en particuliers se détachent du lot. Cinq petits cochons et Une mémoire d'éléphant mettent au défi Hercule Poirot de résoudre des crimes vieux de 20 ans. 

Hercule Poirot, Belge le plus célèbre d'Angleterre, bénéficie même - fait assez exceptionnel pour un personnage fictif - d'une nécrologie dans les colonnes du New York Time le 6 août 1975 qui commence comme ça: "Hercule Poirot, a Belgian detective who became internationally famous, has died in England. His age was unknown". Cette nécrologie accompagnait d'ailleurs la publication du dernier roman d'Hercule Poirot. 


Hercule Poirot n'est pas seul. Un peu comme Sherlock Holmes, il est entouré d'un petit groupe fidèle au rang desquels on compte l'inébranlable Miss Lemon. Secrétaire fidèle qui gère les humeurs et manies du petit homme en compagnie de George, le valet d'Hercule. Comme Sherlock a son Lestrade, notre Poirot a l'Inspecteur Japp. Limier de Scotland Yard pas toujours compétent, il a souvent besoin du détective pour arrêter le bon coupable. Le capitaine Arthur Hastings, ami proche du détective, l'aide dans quelques enquêtes. 

Il ne faudrait pas oublier Ariadne Oliver, écrivaine de roman policier célèbre, elle est l'amie d'Hercule et l'amuse par son côté fantasque. Il se moque gentiment de ses romans et de leur impossibilité matérielle. Personnellement j'adore Ariadne, non seulement parce que l'auteure se moque d'elle même à travers elle mais aussi parce qu'elle a une personnalité radicalement différente de celle d'Hercule et qu'il forme une équipe intéressante.

Romans mettant en scène Hercule Poirot par ordre chronologique de parution.

- La mystérieuse affaire de Styles (The Mysterious affair at Style) 1920 

- Le crime du Golf (Murder on the Links) 1923
- Les enquêtes d'Hercule Poirot (Poirot investigates) 1924
- Le meurtre de Roger Ackroyd (The murder of Roger Ackroyd) 1926
- Les quatre (The big Four) 1927
- Le train bleu (The mystery of the Blue Train) 1928
- La maison du péril (Peril at end House) 1932
- Le couteau sur la nuque (Lord Edgware Dies) 1933
- Le crime de l'Orient Express (Murder on the Orient Express) 1934
- Drame en Trois actes (Three-act Tragedy) 1935
- La mort dans les nuages (Death in the Clouds) 1935
- A.B.C contre Poirot (The ABC Murders) 1935
- Cartes sur table (Cards on table) 1936
- Meurtre en Mésopotamie (Murder in Mesopotamia) 1936
- Mort sur le Nil (Death on the Nile) 1937
- Témoin muet (Dumb witness) 1937
- Le miroir du mort ( Dead man's mirror) 1937
- Rendez-vous avec la mort ( Appointment with Death) 1938
- Le Noël d'Hercule Poirot (Hercule Poirot's Christmas) 1938
- Je ne suis pas coupable (Sad Cypress) 1940
- Un, deux, trois (One, two, Buckle my shoe) 1940
- Les vacances d'Hercule Poirot (Evil under the Sun) 1941
- Cinq petits cochons (Five little pigs) 1942  (mon préféré de la série)
- Le vallon (The Hollow) 1946
- Les travaux d'Hercule ( The labours of Hercules) 1947
- Le flux et le reflux (Taken at the Flood) 1948
- Mrs McGinty est morte (Mrs McGinty's dead) 1953
- Les indiscrétions d'Hercule Poirot (After the Funeral) 1953
- Pension Vanilos (Hickory, Dickory, Dock) 1955
- Poirot joue le jeu (Dead man's folly) 1956
- Le chat et les pigeons (Cat among the Pigeons) 1959
- Le retour d'Hercule Poirot et Christmas Pudding (The adventure of the Christmas Pudding and Other stories) 1959-1962
- Les pendules (The clocks) 1963
- La troisième fille (Third Girl) 1966
- Le crime d'Halloween, anciennement La fête du potiron (Hallowe'en Party) 1969
- Temoin à charge - nouvelles dont 5 mettent en scène Hercule Poirot
- Une mémoire d'éléphant (Elephants can remember) 1972
- Poirot's early case receuil britannique de nouvelles il correspond plus ou moins au Bal de la victoire 1974
- Poirot quitte la scène (Curtain: Hercule Poirot's Last Case) 1975

 Hercule Poirot sur le petit écran

Je ne peux pas commencer à parler des adaptations d'Hercule Poirot sans mentionner DAVID SUCHET.


Voila c'est dit, je suis partiale, pour moi David Suchet EST Hercule Poirot. Même si la série télévisée, commencée en 1989 et achevée en 2014 pour les derniers épisodes, est loin d'être sans défaut - je lui reproche parfois quelques modifications de scénarii fondamentalement inutiles - elle reste extrêmement fidèle aux romans et nouvelles d'Hercule Poirot. David Suchet arrive sans aucun soucis à conjuguer le côté pédant et maniéré d'Hercule tout en étant extrêmement sympathique et attachant. La VF est bien faite avec Roger Carel qui prête sa voix à Hercule mais en VO on sent que David Suchet a beaucoup travaillé le personnage. En effet, il parle avec un accent français prononcé et truffe ses phrases de mots français "non non mon ami" "oui mademoiselle" etc. qui rendent le personnage très intéressant avec ses manières de "continental".

Il faut noter que la série à ses débuts adapte essentiellement des nouvelles d'Hercule Poirot dans des épisodes courts de 50 min avec de temps en temps un épisode de 100 minutes qui adapte un roman. A partir de la saison 7, il n'y aura plus que des adaptations de romans en 100 minutes. A partir de la saison 9 le ton de la série change complètement, le logo et la musique sont modifiés, le générique est supprimé et la série prend alors un tournant plus "téléfilm" de 100min que série comme les premières saisons. Il faut d'ailleurs noter que de nombreux acteurs connus britanniques participent à ces épisodes comme JJ Field, Toby Stephens, Mark Gatiss, John Hannah, Emily Blunt etc. et surtout: Zoe Wannamaker dans le rôle d'Ariadne Oliver.

La 13ème et ultime saison de Poirot est en cours de diffusion sur ITV et ce jusqu'en 2014.
Vous trouverez ici la liste détaillée des épisodes de la série. De cette série, une de mes préférées, j'ai vu énormément d'épisodes. J'en ai déjà critiqué certains, je ne suis pas sûre de tous les chroniquer mais je mettrais la liste ci-dessous à jour:

- Les cinq petits cochons (2003)
- Je ne suis pas coupable (2003)
- Halloween Party (2010)
- Le crime de l'Orient express (2010) [selon moi la version la plus audacieuse et poussée de ce roman]
- Cartes sur table  (2005)

 
Voici une interview (9 parties) de David Suchet sur son rôle

Mais il n'y a pas que David Suchet qui a interprété le petit détective belge. Au rang des grands interprètes du détective belge, on trouve Albert Finney et Peter Ustinov.

Je ne suis pas sûre d'avoir vu une adaptation avec Peter Ustinov mais une chose est sûre: je n'aime pas du tout les versions avec Albert Finney qui est pour moi une caricature d'Hercule, là où Suchet arrive à lui donner une réalité. Depuis les années 30 jusqu'en 2001, Hercule Poirot a été vu de nombreuses fois au cinéma et à la télévision.

Films

- Alibi de Leslie S. Hiscott avec Austin Trevor (1931)
- Black Coffee de Leslie S. Hiscott avec Austin Trevor (1931)
- Lord Edgware dies de Henry Edwards avec Austin Trevor (1934)
- Le crime de l'Orient-Express de Sidney Lumet avec Albert Finney (1974)
- Mort sur le Nil de John Guillermin avec Peter Ustinov (1978)
- Meurtre au soleil de Guy Hamilton avec Peter Ustinov (1982)
- Rendez-vous avec la mort de Michael Winner avec Peter Ustinov (1988)
 

Téléfilms

- Le couteau sur la nuque de Lou Antonio avec Peter Ustinov (et David Suchet en Japp!) (1985)
- Meurtre en trois acters de Gary Nelson avec Peter Ustinov (1986)
-Poirot joue le jeu de Clive Donner avec Peter Ustinov (1986)
- Murder by the book de Lawrence Gordon Clark avec Ian Holm (1986)
- Le crime de l'Orient-express de Carl Schenkel avec Alfred Molina (2001) 



(ndl: j'avais déjà rédigé un article sur Miss Marple que je vais reprendre ici. Pour voir l'article original c'est là!)

Miss Marple est avant tout une observatrice aguerrie de la nature humaine et résout souvent ses enquêtes assise dans son fauteuil devant une tasse de thé fumante. Un peu moins célèbre que le distingué Poirot, Miss Marple est une détective hors norme qui séduit de nombreux lecteurs: moi la première.

Miss Jane Marple vit dans le petit village de St. Mary Mead dans la campagne anglaise. Bien qu'artificiellement stéréotypée dans le rôle de la vieille fille un peu commère du village, Miss Marple cache un esprit aiguisé et un don pour l'observation de la nature humaine. Elle adore en effet comparer les acteurs d'un drame avec les membres de son petit village pour une intuition qui fait mouche. Si elle est tout le temps en train de tricoter ou de s'occuper de son jardin, cela lui donne une apparence trompeuse. Souvent, la police méprise cette petite dame, mais ces inspecteurs du Yard finissent par se rendre compte que sous ses airs "fluffy" se cache une experte en matière de crime et que la vieille demoiselle n'en est pas à son coup d'essai ce qui lui vaut souvent le respect et l'amitié des inspecteurs.

La première apparition de Miss Marple se fait dans The murder at the Vicarage (L'affaire Prothero). Cette Miss Marple est bien différente de ses apparitions plus tardives. En effet dans ce premier roman Agatha Christie met en avant le côté commère de Miss Marple et bien que les gens de St Mary Mead l'apprécie, cette nature fouineuse les agace aussi. Au fil des romans, Miss Marple devient une femme plus posée qui même si elle multiplie les allusions aux ragots du village, n'en est pas moins une femme plus charmante, à l'image d'une Mamie gâteau.

Miss Marple n'a jamais été mariée et n'a pas de parents proches. Dans The murder at the Vicarage,le lecteur fait la connaissance du neveu de Miss Marple, "le très célèbre auteur" Raymond West. Sa femme Joan (initialement appelée Joyce dans The Thirteen problems) est une artiste. Raymond a tendance a être très confiant et sûr de lui et sous-estime souvent les capacités de sa vieille tante. Dans The thirteen problems on apprend que Miss Marple a également une nièce Mabel, jeune femme un peu idiote que se retrouve mêlée à d'importunes rumeurs, suite à la mort subite de son mari Geoffrey Denham. Son ancienne housekeeper, the "faithful Florence" ayant pris sa retraite, Miss Marple emploie de nombreuses jeunes filles dont elle fait l'éducation dont la pauvre Gladys de A pocket full of Rye. A la fin de sa vie Miss Marple a auprès d'elle une compagne nommé Cherry Baker dont on fait la connaissance dans The Mirror Crack'd from side to side.

Grâce à ses dons d'observation et les analogies qu'elle pratique entre les gens du village et les crimes qu'elle résout, Miss Marple est un véritable enquêteur. Même si elle ressemble a une vieille femme frêle, elle n'est pas effrayée par les cadavres et n'est pas facilement intimidable. Très bien éduquée, elle vit en quasi indépendance même si Raymond West l'aide de temps en temps. Son éducation a été achevée en Europe ce qui prouve pour l'époque sa qualité de gentlewoman. Elle a étudié l'italien et c'est par ce biais qu'elle a rencontré deux sœurs américaines très fortunées Ruth Van Rydock and Caroline "Carrie" Louise Serrocold (They do it with mirrors).

La dernière nouvelle de Miss Marple fut écrite par Agatha Christie en 1940, mais celle-ci par peur de mourir du Blitz (bombardement allemand sur l'Angleterre entre 1940 et mai 1941) procède comme pour ses romans d'Hercule Poirot et enferme son manuscrit dans un coffre fort à la banque. Sleeping murder est publié en 1976 quelques temps après la mort d'Agatha Christie et quelques 36 ans après sa rédaction.

Romans mettant en scène Miss Jane Marple par ordre chronologique de parution.

- L'affaire Protheroe ( The Murder at the Vicarage) 1930
- Miss Marple au club du mardi - Le club du mardi continue (The thirteen Problems)1932
- Un cadavre dans la bibliothèque (The body in the library) 1942
- La plume empoissonnée (The moving finger) 1942  (Mon préféré de la série)
- Un meurtre sera commis le...(A murder is announced) 1942
- Jeux de glaces (They do it with mirrors) 1952
- Une poignée de seigle (A pocket full of Rye) 1953
- Le train de 16H50 (4:50 from paddington) 1953
- Le miroir se brisa (The Mirror Crack's from side to side) 1962
- Le major parlait trop (The Caribbean Mystery) 1964
- A l'hôtel Bertram (At Bertram's Hotel) 1965
- Nemesis (Nemesis) 1971
- La dernière énigme (Sleeping Murder) 1976

Miss Marple sur le petit écran

Comme son homologue Hercule Poirot, Miss Jane Marple a eu aussi le droit à ses interprètes et ses adaptations. La liste suivante n'est sans doute pas exhaustive. C'est à la télé que Miss Marple a connu le plus large succès.

Sur le petit écran, cinq actrices ont incarné la célèbre détective. En 1956 l'actrice Gracie Fields a incarné Miss Marple dans un épisode de la série télévisée américaine Goodyear Playhouse intitulé A Murder Is Announced.

Inge Langen, une actrice allemande, a elle aussi joué le rôle de Miss Marple dans un téléfilm allemand Mord im Pfarrhaus (l'affaire Protheroe) en 1970.

Helen Hayes joue dans deux téléfilms américains alors qu'elle est déjà très âgée. Elle a plus de 80 ans lorsqu'elle joue dans A Caribbean Mystery en 1983 et Jeux de glaces en 1985.

Mais ce qui a fait la popularité de Miss Marple sur le petit écran c'est bien sûr la série télévisée de la BBC de 1984-1992 portée par la délicate Joan Hickson. Une histoire raconte qu'Agatha Christie elle-même aurait écrit à Joan Hickson en lui disant qu'elle aimerait la voir dans le rôle de la vieille dame. La série comporte 12 épisodes, tous tirés des romans d'Agatha Christie mettant en scène Miss Marple (à l'exception des deux recueils de nouvelles). Considérés comme relativement fidèles aux œuvres d'origines, c'est sans doute la série la plus proche des romans d'Agatha. Vous trouverez la liste des épisodes ici.
A partir de 2004, ITV relance une série d'adaptation de Miss Marple avec dans le rôle titre, la malicieuse Geraldine McEwan! Personnellement, c'est par cette série que j'ai découvert les adaptations de Miss Marple et c'est donc évidemment celle que je préfère. Je connais très peu la version de Joan Hickson mais je vais y remédier. Miss Marple par ITV est beaucoup plus moderne, elle bénéficie de casting prestigieux à l'image de ce qui est fait pour Hercule Poirot dans la série TV à partir de 2009, les deux séries étant plus ou moins construites sur le même modèle. La popularité de la série engendre quelques bouleversements. Miss Marple n'ayant que 12 romans et 2 recueils de nouvelles, les producteurs décident d'adapter en plus d'autres romans policiers d'Agatha Christie dans lesquels Miss Marple ne figurent pas. On compte notamment un Tuppence et Tommy Beresford, Mon petit doigt m'a dit, ainsi que des romans sans détective comme Toward Zero, Ordeal by innocence, Why did they ask Evans etc. Ce sont sans aucun doute les adaptations les plus contestables car elles modifient parfois considérablement (Le secret de Chimney pour ne citer que lui) l'intrigue. Cette série doit donc être vue pour elle-même et peut-être moins comme une adaptation fidèle, elle n'hésite pas à modifier certaines intrigues de romans originaux de Miss Marple (Un cadavre dans la bibliothèque ou Nemesis par exemple.)
En 2009, Geraldine McEwan dédide de prendre sa retraite et c'est Julia McKenzie qui reprend le rôle titre. Très différente de Geraldine McEwan, elle représente un choix particulièrement audacieux que personnellement j'adore. Cela donne à la série une diversité assez intéressante et montre finalement qu'il y a plein de Miss Marple différente.

Sûrement plus contestable que la série de Joan Hickson, je l'adore quand même. J'aime la mise en scène et les acteurs et je les regarde toujours avec plaisir. Pour trouver la liste des épisodes disponibles, cliquez ici.


Voici ceux que j'ai chroniqué sur le blog:
- L'heure zéro
- Ordeal by innocence (Je signale la présence de Richard Armitage....moi j'dis ça j'dis rien)
- The Blue geranium (nouvelle)
- Le secret de Chimneys

Sur le grand écran on compte deux grandes actrices ayant prêté leurs traits à la détective en dentelle.

Margaret Rutherford a joué dans quatre films dont un seul est inspiré d'une enquête de Miss Marple.
Avant d'être Jessica B. Fletcher dans Murder, she wrote, Angela Lansbury a aussi joué Miss Marple dans Le miroir se brisa en 1981.

Enfin, Ita Ever a joué elle aussi la détective britannique dans un film russe Тайна «Чёрных дроздов» inspiré du roman Une poignée de seigle en 1983. 

Je n'ai pas pu résister...
Les Beresford sont un couple "d'enquêteurs" à qui Agatha Christie consacre 4 romans et un recueil de nouvelles. Tommy et Tuppence sont un peu à part, étant donné qu'il s'agit d'un couple et que les différents romans les voient vieillir. Les deux protagonistes se rencontrent pendant la Première Guerre mondiale et leur amitié évolue pour voir le couple marié. Après leur mariage, Tommy Beresford, fonctionnaire intelligent mais sans imagination, travaille pour le gouvernement britannique tandis que Tuppence (qui s'appelle en réalité Prudence) s'ennuie un peu à la maison. Parents de deux enfants, ils se retrouvent souvent dans des enquêtes farfelues. Le roman N ou M? est d'ailleurs un des rares romans d'Agatha Christie parlant directement de la Seconde Guerre mondiale.

Prudence est un personnage énergique et volontaire et c'est souvent elle qui flaire le crime. Je les trouve drôles et franchement différents d'Hercule Poirot et de Miss Marple pour que ce soit appréciable.

- Mr Brown (The secret adversary) 1922
- Le crime est notre affaire (Partners in Crime) 1929 [publication française en 2 tomes: Associés contre le crime et Le crime est notre affaire]
- N ou M (N or M?) 1941
- Mon petit doigt m'a dit (By the Pricking of my Thumb) 1968
- Le cheval à bascule (Postern of Fate) 1973
 

Tommy et Tuppence ont aussi eu le droit à leurs adaptations télé et ciné!

- Le crime est notre affaire, série télévisée entre 1983-1984 avec James Warwick et Francesca Annis
 

André Dussollier et Catherine Frot ont eux aussi interprété le couple d'enquêteur dans trois films de Pascal Thomas. Tommy est rebaptisé Bélisaire et Tuppence est appelé par son vrai nom Prudence.
- Mon petit doigt m'a dit en 2005
- Le Crime est notre affaire en 2008 qui reprend en fait l'intrigue du roman Le train de 16h50 qui est à l'origine un Miss Marple.
- Associés contre le crime...en 2012.


 
 Bande Annonce de Le crime est notre affaire

 La bande annonce d'Associés contre le crime

 Dans la série Miss Marple (2004-...) Mon petit doigt m'a dit met en scène Anthony Andrews et Greta Scacchi. 


Agatha a aussi écrit de très bon romans qui n'ont pas de détective connu. Parmi ces romans on trouve le fameux Dix petits nègres (non je ne sais pas le nouveau titre veuillez m'excusez!) que tout le monde connait. Certains de ces romans, peut-être moins connus que ceux d'Hercule Poirot sont néanmoins excellents. Je vous les recommande.

- L'homme au complet marron (The Man in the Brown Suit) 1924
- Le secret de Chimneys (The Secret of Chimneys) 1925
- Les sept cadrans (The Seven Dials Mystery) constituant une sorte de suite au Secret de Chimneys 1929
- Cinq Heures vingt-cinq (The Sittaford Mystery) 1931
- Pourquoi pas Evans? (Why didn't they ask Evans? ) 1934
- Un meurtre est-il facile? (Murder is Easy) 1939
- Dix petits nègres (Ten Little Niggers) 1939
- L'heure zéro (Towards Zero) 1944
- La mort n'est pas un fin (Death comes as the End), roman policier situé dans l'Egypte antique, 1945
- Meutre au champagne (Sparkling Cyanide) 1945
- La maison biscornue (Crooked House) 1949
- Rendez-vous à Bagdad (They came to Baghdad) 1951
- Destination inconnue (Destination Unknown) 1954
- Témoin indésirable (Ordeal by Innocence) 1958
- Le cheval pâle (The Pale Horse) 1961
- La nuit qui ne finit pas (Endless night) 1967
- Passager pour Francfort (Passenger to Frankfurt) 1970

Et les chroniques sur les adaptations:
- L'heure zéro ITV (Miss Marple)

- L'heure zéro - français
- Ordeal by innoncence (Miss Marple)
- Le secret de Chimneys (Miss Marple)



Si tout le monde connait Agatha Christie comme reine du polar britannique, combien d'entre vous savent que Dame Agatha a publié un certain nombre de romans beaucoup plus personnels sous le pseudonyme de Mary Westmaccott? Ces romans, écrits entre 1930 et 1956 parlent volontiers d'amour et sont traduits en français. Je n'en ai lu aucun, mais j'aimerai bien voir ce que ça donne.

- Musique barbare (Giant's Bread) 1930
- Portrait inachevé (Unfinished Portrait) 1934
- Loin de vous ce printemps (Absent in the Spring) 1944
- L'if et la rose (The Rose and the Yew Tree) 1948
- Ainsi vont les filles (A daughter's a Daughter) 1952
- Le Poids de l'amour (The Burden) 1956



Je ne pouvais pas finir cet article sans parler des Petits meurtres d'Agatha Christie, une série française d'adaptation d'Agatha Christie. Commencée au départ par l'épisode télé de 90min Petit meurtre en famille (2006) avec Robert Hossein, Gregori Dérangère, Elza Zylbestein et Frédérique Biel, inspiré du roman Le Noël d'Hercule Poirot. Il s'agit d'ailleurs d'une excellente adaptation mettant déjà en scène le commissaire Jean Larosière et l'inspecteur Emile Lampion.
Cependant la série diffusée depuis 2009, qui reprend les mêmes personnages et les mêmes concepts (adaptation de roman d'Agatha) ne peut être considérée comme la suite de ce téléfilm (je vous laisse découvrir pourquoi). Bien qu'adaptation libre (et parfois très libre) des aventures d'Hercule Poirot, le duo Larosière-Lampion fonctionne très bien et j'ai énormément d'affection pour cette série. Depuis 2013, un nouveau couple a pris la place de Larosière et Lampion: la journaliste Alice Avril et le Commissaire Swan Laurence.

 
Pour vous donner envie, voici le générique du premier couple

Et ici, celui du second

Voila, cette thématique Agatha Christie touche à sa fin. J'espère que vous connaissez déjà la grande dame du crime ou que cette thématique vous a donné envie de la découvrir ou redécouvrir.

Quant à moi je file, j'ai une chronique d'Hercule Poirot sur le feu!