C
Présentation de l'éditeur: Sur le bateau qui l’éloigne des Highlands, Lottie Livingstone prend conscience à quel point son clan risque de tout perdre – sa réputation, ses revenus, sa liberté – si elle ne parvient pas à vendre au Danemark la cargaison de whisky qui lui a été confiée. Alors quand son convoi, attaqué, se retrouve en perdition, elle est prête à tout pour ne pas voir sa mission échouer. Déterminée, elle décide d’organiser le siège d’un navire rival croisé sur sa route. À cet instant, elle est encore loin de se douter à quel point sa rencontre avec le capitaine Aulay Mackenzie, un Écossais aussi séduisant que redoutable, risque de bouleverser ses plans…
Dans Devil in tartan on retrouve notre famille MacKenzie de Balhaire. Après l'histoire de Rabbie Mackenzie et de Bernadette, on se consacre à Aulay, le dernier fils de la fratrie encore célibataire.
On avait déjà vu Aulay dans Hard-hearted Highlander, où la jeune fiancée de Rabbie, Lady Avaline tentait, très maladroitement, de le séduire.
Aulay, c'est le marin de la famille, celui qui a fait une croix sur une vie sentimentale pour assurer le commerce des MacKenzie. C'est un vrai marin, incapable de rester sur la terre ferme mais qui reste malheureux de ne pas connaitre le même bonheur que ses frères et sœurs.
De l'autre côté, on a Lottie Livingstone, une magnifique jeune femme - tous les hommes sont fascinés par Lottie - qui doit assurer la survie de son clan. Elle doit absolument vendre au Danemark une cargaison de whisky afin de sauver les siens et payer Laird Campbell. Désespérée, elle organise l'attaque du bateau d'Aulay et le force à changer de destination.
Dans l'ensemble j'ai bien aimé cette romance mais en toute honnêteté, elle possède malgré tout des défauts que je n'ai pas su ignorer.
Peut-être plus encore que dans Hard-hearted Highlander, on sent le contexte écossais très présent. Devil in tartan se passe après la bataille de Culloden où les écossais en révolte contre les anglais, ont été massacrés, ce qui a anéanti leur chance de victoire. Une grosse partie des clans écossais ont été décimés à Culloden. Cependant parmi tous ces clans, certains sont restés neutres et d'autres ont pris parti pour les anglais. Ici, vous avez trois clans et trois positions politiques dans l'échiquier de la seconde révolte Jacobite. Les livingstone sont dans une position extrêmement précaire face au très puissant clan Campbell - l'un des plus puissants clans d'Ecosse et partisan du clan Hanovre - et les MacKenzie, bien que neutres, sont aussi dans une position délicate et doivent entretenir leur richesse familiale par le commerce avec la Scandinavie. J'ai beaucoup aimé qu'on sente le poids de l'après révolte et que les personnages soient tous un peu coincés par leurs obligations familiales. Ce n'est pas parce que la guerre est finie que tout est de nouveau rose et ce contexte fouillé permet à Julia London de créer un vrai contexte crédible à sa romance.
Si vous lisez le roman en anglais, vous verrez aussi que l'auteure a travaillé son texte pour que l'ambiance écossaise ressorte également dans la langue. Quelques mots en gaélique, quelques tournures de phrases bien écossaises, cela donne tout de suite le ton. Je ne sais pas comment cela peut rendre à la traduction, il faut sans doute s'attendre à ce que ça soit lissé mais dans tous les cas, en anglais cela renforce le côté Highlands.
Devil in tartan a tout du roman d'aventure. On est embarqué dans une histoire de piraterie, pas forcément attendue, vu que c'est le magnifique marin qui se fait prendre en otage par la frêle héroïne, mais une histoire de piraterie néanmoins. On se déplace de l'Ecosse au Danemark avant de revenir dans les Highlands. Si j'ai beaucoup aimé la seconde moitié du roman, j'ai trouvé la première très longue à se mettre en place.
C'est vraiment le plus gros reproche que je ferai au roman, c'est ce déséquilibre dans le rythme. La première partie est très longue alors que je l'aurai personnellement préférée plus resserrée. A l'inverse, la dernière partie à Balhaire en compagnie de la famille MacKenzie a presque un goût de trop peu. C'est une famille très agréable les MacKenzie et j'aurai aimé les voir plus, surtout Catriona qui est très vive et adorable.
Aulay est un très bon héros. Il est alpha comme il faut mais pas machiste. On sent qu'il a du faire des choix difficiles qu'il n'assume pas vraiment totalement. C'est un personnage passionné par la mer mais qui rêve d'une vie de famille comme ce que connaissent déjà ses parents et la plupart de ses frères et sœurs. Je trouve qu'on éprouve rapidement beaucoup d'empathie pour Aulay par rapport à sa situation et il est assez chevaleresque car il aide Lottie alors même qu'il aurait toutes les raisons de ne pas le faire.
J'ai eu en revanche beaucoup plus de mal avec Lottie. Elle a beau être désespérée et sincère malgré tout dans ce qu'elle fait, son plan est vraiment foireux et elle va détruire pas mal de chose pour Aulay. Elle oscille souvent entre remords et "après tout je m'en fous c'est mon clan d'abord", ce qui fait que j'ai eu du mal à l'aimer pendant un long moment. J'ai souvent eu envie de la secouer et de lui foutre des baffes. Cependant, elle est foncièrement honnête et finit par s'en vouloir beaucoup d'imposer tout ça à Aulay, ce qui la sauve en fin de compte.
Même si je n'ai pas apprécié l'héroïne autant que le héros, l'alchimie entre les deux est très bien rendue et leur attraction vous donnera sans difficulté des papillons dans le ventre.
Pourquoi C alors? Et bien, parce qu'entre le rythme déséquilibré et Lottie que je n'ai pas franchement aimé, cette romance a été une lecture en demi-teinte. Certes, certains aspects m'ont beaucoup plu et j'ai dévoré certaines parties du roman très vite mais d'autres m'ont beaucoup agacée ou ont lassé mon intérêt. Je ne trouve pas Devil in tartan aussi bien que Hard-Hearted Highlander qui me semblait plus fin dans la construction des personnages.
En attendant, si vous voulez le lire, sachez qu'il sort en français très bientôt dans la collection Victoria chez Harlequin sous le titre L'audacieuse des Highlands.
J'espère pouvoir lire Tempting the Laird bientôt et vous reparler de Catriona et ensuite du dernier volume de la série Seduced by a Scot.
Dans Devil in tartan on retrouve notre famille MacKenzie de Balhaire. Après l'histoire de Rabbie Mackenzie et de Bernadette, on se consacre à Aulay, le dernier fils de la fratrie encore célibataire.
On avait déjà vu Aulay dans Hard-hearted Highlander, où la jeune fiancée de Rabbie, Lady Avaline tentait, très maladroitement, de le séduire.
Aulay, c'est le marin de la famille, celui qui a fait une croix sur une vie sentimentale pour assurer le commerce des MacKenzie. C'est un vrai marin, incapable de rester sur la terre ferme mais qui reste malheureux de ne pas connaitre le même bonheur que ses frères et sœurs.
De l'autre côté, on a Lottie Livingstone, une magnifique jeune femme - tous les hommes sont fascinés par Lottie - qui doit assurer la survie de son clan. Elle doit absolument vendre au Danemark une cargaison de whisky afin de sauver les siens et payer Laird Campbell. Désespérée, elle organise l'attaque du bateau d'Aulay et le force à changer de destination.
Dans l'ensemble j'ai bien aimé cette romance mais en toute honnêteté, elle possède malgré tout des défauts que je n'ai pas su ignorer.
Peut-être plus encore que dans Hard-hearted Highlander, on sent le contexte écossais très présent. Devil in tartan se passe après la bataille de Culloden où les écossais en révolte contre les anglais, ont été massacrés, ce qui a anéanti leur chance de victoire. Une grosse partie des clans écossais ont été décimés à Culloden. Cependant parmi tous ces clans, certains sont restés neutres et d'autres ont pris parti pour les anglais. Ici, vous avez trois clans et trois positions politiques dans l'échiquier de la seconde révolte Jacobite. Les livingstone sont dans une position extrêmement précaire face au très puissant clan Campbell - l'un des plus puissants clans d'Ecosse et partisan du clan Hanovre - et les MacKenzie, bien que neutres, sont aussi dans une position délicate et doivent entretenir leur richesse familiale par le commerce avec la Scandinavie. J'ai beaucoup aimé qu'on sente le poids de l'après révolte et que les personnages soient tous un peu coincés par leurs obligations familiales. Ce n'est pas parce que la guerre est finie que tout est de nouveau rose et ce contexte fouillé permet à Julia London de créer un vrai contexte crédible à sa romance.
Si vous lisez le roman en anglais, vous verrez aussi que l'auteure a travaillé son texte pour que l'ambiance écossaise ressorte également dans la langue. Quelques mots en gaélique, quelques tournures de phrases bien écossaises, cela donne tout de suite le ton. Je ne sais pas comment cela peut rendre à la traduction, il faut sans doute s'attendre à ce que ça soit lissé mais dans tous les cas, en anglais cela renforce le côté Highlands.
Devil in tartan a tout du roman d'aventure. On est embarqué dans une histoire de piraterie, pas forcément attendue, vu que c'est le magnifique marin qui se fait prendre en otage par la frêle héroïne, mais une histoire de piraterie néanmoins. On se déplace de l'Ecosse au Danemark avant de revenir dans les Highlands. Si j'ai beaucoup aimé la seconde moitié du roman, j'ai trouvé la première très longue à se mettre en place.
C'est vraiment le plus gros reproche que je ferai au roman, c'est ce déséquilibre dans le rythme. La première partie est très longue alors que je l'aurai personnellement préférée plus resserrée. A l'inverse, la dernière partie à Balhaire en compagnie de la famille MacKenzie a presque un goût de trop peu. C'est une famille très agréable les MacKenzie et j'aurai aimé les voir plus, surtout Catriona qui est très vive et adorable.
Aulay est un très bon héros. Il est alpha comme il faut mais pas machiste. On sent qu'il a du faire des choix difficiles qu'il n'assume pas vraiment totalement. C'est un personnage passionné par la mer mais qui rêve d'une vie de famille comme ce que connaissent déjà ses parents et la plupart de ses frères et sœurs. Je trouve qu'on éprouve rapidement beaucoup d'empathie pour Aulay par rapport à sa situation et il est assez chevaleresque car il aide Lottie alors même qu'il aurait toutes les raisons de ne pas le faire.
J'ai eu en revanche beaucoup plus de mal avec Lottie. Elle a beau être désespérée et sincère malgré tout dans ce qu'elle fait, son plan est vraiment foireux et elle va détruire pas mal de chose pour Aulay. Elle oscille souvent entre remords et "après tout je m'en fous c'est mon clan d'abord", ce qui fait que j'ai eu du mal à l'aimer pendant un long moment. J'ai souvent eu envie de la secouer et de lui foutre des baffes. Cependant, elle est foncièrement honnête et finit par s'en vouloir beaucoup d'imposer tout ça à Aulay, ce qui la sauve en fin de compte.
Même si je n'ai pas apprécié l'héroïne autant que le héros, l'alchimie entre les deux est très bien rendue et leur attraction vous donnera sans difficulté des papillons dans le ventre.
Pourquoi C alors? Et bien, parce qu'entre le rythme déséquilibré et Lottie que je n'ai pas franchement aimé, cette romance a été une lecture en demi-teinte. Certes, certains aspects m'ont beaucoup plu et j'ai dévoré certaines parties du roman très vite mais d'autres m'ont beaucoup agacée ou ont lassé mon intérêt. Je ne trouve pas Devil in tartan aussi bien que Hard-Hearted Highlander qui me semblait plus fin dans la construction des personnages.
En attendant, si vous voulez le lire, sachez qu'il sort en français très bientôt dans la collection Victoria chez Harlequin sous le titre L'audacieuse des Highlands.
J'espère pouvoir lire Tempting the Laird bientôt et vous reparler de Catriona et ensuite du dernier volume de la série Seduced by a Scot.
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