lundi 24 décembre 2012

It's nearly Christmas!

CHRISTMAS TIME! 

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Le Doctor nous a tous sauvé! Du coup c'est bientôt Noël. Comme je ne suis pas sûre de vous voir demain, je suis une femme très occupée et j'ai promis à Cheshire de lui faire des muffins de Noël (oui je suis une bonne âme, mais que voulez-vous, je l'aime ce chafouin) je préfère vous parler de tout maintenant.

Ce qu'il ne faut pas manquer cette année (à part le foie gras et les chocolats of course):

Sur la BBC:

- L'épisode de Noël de DOCTOR WHO "The snowmen" le 25 décembre à 6h15 heure française
- L'épisode spécial de Call The Midwife que je vous recommande, cette série est magnifique. Il est diffusé le 25 décembre à 20h30 heure française
- Les deux derniers épisodes de Merlin diffusés ce soir à 21h15 heure française


Sur ITV (oui je sais ça en fait des trucs à voir) :

- Episode de Noël de Downton Abbey demain soir à 21h45 heure française
- The Making of a Lady que vous pouvez vous en replay
- Doors Open avec Stephen Fry mercredi 26 décembre 22h heure française


Pour finir (et comme vous avez eu le droit à une overdose de Richard sur la page Facebook) voici une image bien swoonnante pour célébrer Noël.


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Je vous fais donc de gros

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A très vite!
Persie.

jeudi 20 décembre 2012

Welcome Arthur!


Comme vous le savez peut-être si vous suivez la page Facebook du blog (d'ailleurs je vous le conseille, je poste plein de photos et liens couinants!) vous savez que Sweetie ma liseuse adorée s'est fracturée la tête sur le carrelage de ma cuisine...

Après avoir désespéré pendant plus d'un mois j'ai finalement opté pour le rachat d'une liseuse (avouez que casser la sienne 1 mois après l'expiration de la garantie, il fallait le faire). J'ai opté pour le Kindle Paperwhite et j'avoue que j'en suis ravie!

Alors voila, je vous présente: ARTHUR!



Pour ceux et surtout celles qui se posent la question: non pas Arthur pour Arthur Darvill...Arthur pour le Roi Arthur!

Secret Santa 2012! C'est Noël avant l'heure

Je suis de retour dans notre bonne veille France! Eh oui...mon exil anglais vient de prendre fin (j'espère y retourner très très vite pour être honnête). 
Je ramène dans mes bagages des TONNES de livres (vous n'imaginez même pas la taille de mes valises  et le calvaire de l'Eurostar!), quelques DVD et des images plein la tête.

Sinon, le Père Noël est passé. Comme chaque année, j'ai participé à un super Swap entre copines et voici que j'ai reçu ce matin mon colis!
Ma gentille mère Noël cette année c'était Zahlya qui a eu le chic pour trouver THE colis. Attention les yeux.


Couinages en règle à l'ouverture du paquet. Je ne suis qu'émotion devant le papier cadeau super joli que Zahlya a choisi. Parce que je suis une mauvaise fille j'ouvre d'abord tous les petits goodies de mon paquet:

- Une jolie carte avec des bonhommes de neige
- Un marque page fait main (j'adore)
- Un superbe petit bloc note très indien comme je les aime
- Du chocolat dans une pochette en TARTAN! Pour une folle de l'Ecosse je ne peux que couiner.
- Des petits bains douche que j'ai hâte d'essayer
- Du thé du Café Jeanne d'Arc d'Orléans (j'ai goûté il est super bon)

Et puis quand même, des livres parce que sinon ce n'est pas un colis de Noël:

- The Agency de Y.S. Lee que je veux lire depuis super longtemps!
- The Mischief of the Mistletoe de la série des Pink Carnation de Lauren Willig (lecture commune avec Pimpi déjà amorcée)
- Belle du Seigneur d'Albert Cohen, mon Défi numéro 2 de l'année (le number 1 étant Anna Karenine)

Je ne suis que joie face à ce superbe cadeau de Noël! Merci encore!! 

mercredi 19 décembre 2012

Les Eveilleurs: Ailleurs - tome 2 - Pauline Alphen


Présentation de l'éditeur: Je n’ai pas remercié mon père, je n’ai pas souhaité bon anniversaire à mon frère. Je n’ai pas remercié je n’ai pas souhaité mon père mon frère mon père mon frère frère frère... Trois jours qu’elle errait dans le dédale qui reliait le château de Salicande aux grottes dissimulées dans la montagne. Trois jours qu’elle essayait de retrouver son chemin, tailladée par l’angoisse et l’urgence, passant de grotte en grotte, de couloir en couloir, tournant en rond, se récitant cette phrase tant de fois qu’elle perdit le sens des mots. Trois jours que Claris avait disparu.

Les évènements s'accélèrent dans le monde de Salicante. Tandis que Ugh et Jad errent dans ce qui ressemble à des limbes, Claris se retrouve sur une île. Amnésique, ne sachant plus parler, l'adolescente doit se redécouvrir en même temps qu'elle aborde ce monde nouveau. Laissés à Salicante, Maya, Blanc-Faucon et Blaise entreprennent une quête pour comprendre ce qui a pu arriver aux jumeaux. Ainsi, ils remontent la piste de Sierra, la mère des enfants, disparue douze ans plus tôt. 

Dans ce second tome, nous suivons trois groupes différents: Ugh et Jad, Claris, et Maya, Blanc-Faucon et Blaise. L'action se multiplie donc pour porter le lecteur plus loin encore dans le monde des éveilleurs.  Ugh et Jad sont clairement dans la réflexion sur eux-même, leur famille, leur vie et leur désir aussi. Si Ugh veut rentrer chez lui, Jad préfère suivre Gabriel et tenter de comprendre ce qui est arrivé à sa mère et où elle se trouve. 
Pendant ce temps, Claris apprend un nouveau langage et une nouvelle vie, loin des tourments de Salicante.
Enfin à Salicante justement, Chandra se désespère de revoir son fils et Maya pleure son mari et la disparition de Jwel. La jeune Ellel quant à elle suit désormais son enseignement de nomade de l'écriture. Avec l'aide de Blanc-Faucon et de Blaise, Maya tente de comprendre ce qui a bien pu se passer. Les démons du passé ressurgissent. 

Si l'action se déplace, ce tome ci est peut-être, encore plus que le précédent, centré sur les personnages. Pauline Alphen prend le temps d'explorer leur psychologie, leurs attentes, leurs besoins et finalement c'est en développant ces aspects des personnages qu'ils avancent et font avancer l'histoire. 

J'aime toujours autant Chandra qui tente de surmonter sa douleur en donnant de l'importance aux autres. Maya aussi m'a beaucoup touchée. J'adorais Bahir et je dois dire que le couple Maya-Bahir fonctionnait parfaitement bien. Ici nous abordons une nomade solitaire mais qui au delà de sa douleur garde la tête froide. J'ai aussi énormément apprécié en apprendre plus sur Blanc-Faucon et le petit Merlin. Je suis pressée de découvrir ce que l'auteure leur réserve. Il faut dire aussi que Jwel-Blanc-Faucon est un couple que j'aime beaucoup également. 

Ce tome est aussi celui où l'on sort de Salicante et même des trois vallées et ou les personnages explorent des contrées nouvelles. Comme toujours il y a un soucis du détail et une précision dans les villages ou communauté abordés que j'aime énormément. Les îles par exemple présente une organisation complètement différente des villages autour de Salicante. Il n'y a pas le même langage, pas la même religion ni même le même rapport à la nature. Peuple de la mer, Claris découvre le sable, la plage et des rituels de passage propre à cet univers. 

Pour Ugh et Jad la découverte est plus métaphysique, de la réflexion sur soi. 
Chaque personnage grandi dans l'aventure! 

Une plongée supplémentaire dans le monde des Eveilleurs! 

mercredi 12 décembre 2012

Les Eveilleurs: Salicante - tome 1 - Pauline Alphen

source
Présentation de l'éditeur: Claris a 12 ans et vit avec son père, Eben, et son frère jumeau, Jad, dans une vallée reculée et protégée par des montagnes d'accès difficile. Malgré la disparition précoce de leur mère et la mélancolie de leur père, malgré le handicap de son jumeau, Claris est une jeune fille enjouée, téméraire, qui rêve d'aventures. Des aventures comme celles qu'elle lit dans les livres de la tour interdite où s'est réfugié son père depuis la disparition de sa femme, des aventures comme celle que lui lisait sa mère, des aventures comme celles que son jumeau, handicapé, ne peut pas vivre. Mais Claris est persuadée que les aventures n'arrivent jamais aux filles. L'avenir va lui montrer qu'elle ne peut pas se tromper davantage...

Le parti pris de Pauline Alphen était risqué: placer son intrigue dans un monde "post apocalyptique" à la façon d'Hunger Games, tout en s'éloignant des codes du genre. Pourtant, elle réussit tout à fait l'exercice. A cheval sur de la dystopie, de la fantasy et de la science-fiction, Les Eveilleurs est un roman qui vous emporte dans un univers mystérieux et inconnu tout en ayant un petit goût de madeleine de Proust. 

Je vous avoue que les premiers chapitres m'ont quelque peu décontenancée. Pauline Alphen joue avec le lecteur et celui-ci ne sait pas vraiment où il se trouve. Sommes-nous dans un monde parallèle au notre? Un autre univers à la façon Robin Hobb ou George R.R. Martin qui replacent leurs intrigues dans une époque médiévale fantasmée?
Pauline Alphen est historienne et on le sent à la lecture. Son monde, légèrement dystopique, place le lecteur au XXIIe siècle, après une grande catastrophe au cours de laquelle une grande partie de la population - des jeunes notamment - est décédée. De nouvelles communautés se sont alors reformées, chacune avec son petit territoire et ses règles en abolissant la technologie des siècles passés, ou presque. Claris est une grande lectrice et elle connait par coeur les aventures d'Harry Potter. Quant à son frère Jad, il se souvient très bien de l'histoire que son père lui racontait le soir, celle avec des Jedi et un certain Dark Vador.
Clairement ce mélange entre notre monde, notre histoire, nos références et celles recréées par Pauline Alphen est un plus à la lecture. Les éveilleurs offrent un monde nouveau tout en gardant le lecteur dans une sorte de cocon familier. C'est un des aspects de la lecture que j'ai particulièrement apprécié et je pense que dans un roman de fantasy-distopie, la création d'un monde est non seulement la tâche la plus difficile mais aussi la plus importante. Si le monde ne fonctionne pas, l'histoire ne fonctionne pas. Pour moi, c'est un pari réussi.

On sent également la différence entre Salicante, clairement inspiré des règles médiévales, par rapport aux deux autres villages de la vallée. Celui qui a pour "thème" les oiseaux est intéressant. Beaucoup plus misogyne, la construction de la vie n'est pas la même.

Autre point fort du texte: les personnages. Extrêmement fouillés, ils ont une personnalité propre indispensable à cet environnement. J'ai du mal à comprendre les jumeaux, même s'ils sont les héros, cependant je pense que c'est sûrement voulu de la part de l'auteure. Ils restent inaccessibles alors même qu'ils sont très différents dans leur caractère et qu'ils pourraient tout à fait correspondre à des facettes du lecteur. Le premier tome des Eveilleurs nous offre une galerie de personnages très vaste. Eben et Sierra, les parents, Chandra la cuisinière - ma préférée de chez préférée, je veux être dans sa cuisine et sentir son odeur de pain frais! - qui respire l'amour et le bonheur, son fils Ugh, un grand rouquin à l'air gauche que je trouve particulièrement attendrissant, Blaise, une sorte de Merlin qui en sait beaucoup plus qu'il ne veut bien le dire, Maya une nomade de l'écriture mariée à Bahir un aveugle qui possède une connaissance étendue de la littérature ainsi que leurs filles Jwel (mariée à Blanc-Faucon et mère de Merlin), Deli cuisinière d'exception et Ellel amie de Claris et apprentie nomade de l'écriture.

Pour être honnête il ne se passe pas grand chose dans le tome 1 mais celui-ci est essentiel pour placer la connaissance du monde et des personnages et au final la lecture est rapide et aisée. On sent s'accumuler des détails capitaux pour la suite de l'aventure. Le tome 1 est une mise en bouche de l'aventure qui reste à venir. J'ai aimé cette lenteur, certains trouverons peut-être ça pas assez dynamique mais personnellement ça m'a permis de me familiariser avec les personnages et de les apprécier.

Si vous le ne savez pas déjà, j'ai eu la chance de rencontrer Pauline Alphen au salon du livre de Montreuil cette année et j'ai pu discuter avec elle de sa série. Elle m'a dédicacé le premier tome de la série et je trouve sa dédicace charmante: "Claris croyait que les aventures n'arrivent jamais aux filles. Elle va découvrir qu'être une fille est une aventure".  J'aime cette rébellion chez Claris qui veut à tout prix vivre une aventure et qui suit ses héros préférés. De grandes aventures sont à venir!

Rendez-vous très vite pour le tome 2!


source

ps: je ne sais pas vous, mais j'adore les couvertures. N'hésitez pas à aller faire un tour chez Pauline Alphen.

jeudi 6 décembre 2012

Le Salon du Livre - Jour 2 (Samedi 1er décembre)



Je pensais pouvoir ne pas être chargée comme une mule pour parcourir le salon en cette deuxième journée de folie...j'avais tort et je promets pour une fois ce n'est pas de ma faute!

Sans le savoir je courais à ma perte. Avant d'aller au salon du Livre j'ai retrouvé Chi-Chi, une des deux princesses d'In need of prince charming, et Sandy de Ca sent le brûlé. Evidemment la conversation a porté sur la Romance, genre noble s'il en est - j'attends au tournant le premier ou la première qui oserait remettre en cause cette affirmation. J'expliquais, avec l'aide appuyé de Chi-Chi, à quel point Sandy devait faire la connaissance de Gideon, The Beast of Blackthorne Hall (Ravished - Amanda Quick), dès que l'on dit "Rakes" ou "Beast" je perds toute dignité de toute façon. Comme de bien entendu Connall Maccon et Barrons ont fini par débouler dans la discussion avec leurs gros sabots (ce qui n'est pas déplaisant entendons-nous bien). Chi-Chi dans sa grande bonté, et grâce à une étagère trop pleine, a décidé de nous pourvoir Sandy et moi en Romances...

Je me suis donc retrouvée blindée pour les six mois à venir: Julia Quinn, Amanda Quick, Eloisa James, Julie Garwood et j'en passe! Ma bibliothèque va bientôt finir par ressembler à ça :
option rose bonbon - In need of prince charming

 ou à ça : 

option malle aux trésors - In need of prince charming
C'est donc les bras chargés que je suis arrivée au salon du livre pour cette seconde journée. Cela dit c'est une bonne méthode pour ne pas craquer sur tous les stands.
J'ai retrouvé Emjy, Miss Virginia et Poppée de Whoopsy Daisy (ça fait plaisir de revoir les copines, je comprends mieux Napélon à son retour d'exil tiens!) et l'aventure commença...

J'avais pour mission de faire dédicacer deux livres à PEF présent sur le salon. Pour ceux qui ne connaitraient pas PEF, il s'agit du papa du "Prince de Motordu" qui sévit dans nos librairies depuis.... près de trente ans.


J'étais toute fière de lui présenter deux livres dont un pour ma maman institutrice. PEF était charmant, drôle et détendu et il m'a signé mes livres très gentiment. Admirez un peu la dédicace pour le livre de ma maman, j'en reste coite!


Si vous cherchez à savoir à quoi ressemble le monsieur, il ressemble à ça: 

C'est le Père Noël en vérité PEF 
Dites bonjour à Elmer
J'ai ensuite accompagné les copines dans le salon ou j'ai pu voir le Papa d'Elmer. Ceux qui ne connaissent pas Elmer vont me faire le plaisir d'aller se jeter du haut de la falaise et plus vite que ça! (oui Cheshire déteint sur moi et alors?). J'adore cet éléphant multicolore et pour tout vous dire, ma trousse est une trousse Elmer. Si Cheshire et Paddington sont sages je ferai une photo.

Comme nous sommes de grandes veinardes, nous étions invitées à une la soirée de l'école des Loisirs à la fin du salon. Il y avait là, en plus de l'équipe formidable de la maison et de nombreux bloggeurs et bibliothécaires, quatre auteurs de choix: Audren, Alice de Poncheville, Malika Ferdjoukh et Colas Gutman.

Si je connaissais déjà Malika et que j'avais déjà lu un roman d'Audren, Alice de Poncheville et Colas Gutman m'étaient inconnus. Nous avons eu le droit à une série de questions sur leur personnalité, leur façon d'écrire ou comment leur vivent leurs textes. C'est toujours enrichissant parce qu'on se rend compte qu'il y a une multitude de combinaisons possibles et souvent cela aide à comprendre les romans que l'on a entre les mains. Entre Audren qui se réveille en sursaut en disant "Margarita Von Straten" et qui se laisse complètement porter par ses personnages - pour elle ils lui racontent une histoire, elle n'invente pas, elle copie sous dictée - et Malika Ferdjoukh qui met des garde-fous, il y a là deux mondes différents!

Je vous parlerai très bientôt des Orphelines d'Abbey Road que j'ai eu l'occasion de lire cet été mais je peux déjà vous dire que j'ai eu un coup de coeur pour Audren. Cette femme est folle et vous savez que la folie ça me connait (avec mon loustic de Chafoin). Elle est explosive, pétillante et ultra dynamique. Audren a vingt-cinq cerveaux qui ne fonctionnent pas tous très bien ou par intermittence comme elle le dit si bien elle-même - non parce qu'elle écrit 14h par jour, elle sort en boîte, s'occupe de ses enfants, chante...je veux le nom de son fournisseur. Pour elle, les adultes sont de vilaines bestioles qui ne sont là que pour embêter les enfants, à croire qu'ils ont eux-même oublié un jour qu'ils étaient petits, et dans la vie il faut s'amuser et profiter. Sincèrement, il faut apprendre à connaître Audren et vous n'en apprécierez que plus ses romans! Point Bonus, elle a une trousse en forme de converse qui lui va vraiment au pied... (merci au gamin qui a eu la bonne idée de lui dire "chiche t'es pas cap d'essayer ta trousse" oui elle l'a fait...normal quoi!)
Avec Emjy, Poppée et Miss Virginia, nous avons pu lui parler après la petite "conférence" et ce fut non seulement drôle mais intéressant. Nous avions eu des débats vraiment passionnants sur son dernier roman et nous avons pu lui poser nos questions en direct! Ce que j'ai vraiment apprécié c'est qu'elle ne semblait pas sûre elle-même des réponses, comme si finalement, elle n'était qu'une lectrice qui se contentait de retranscrire l'histoire. Je trouve ça complètement fou mais cela va très bien avec sa personnalité. C'est la première auteure que je rencontre qui parle de son écriture de cette façon et j'ai trouvé ça décalé mais tellement "elle".
Vous l'aurez compris: allez découvrir Audren et vite!

J'ai aussi fait la connaissance d'Alice de Poncheville, mon second coup de coeur! Extrêmement drôle, même si elle n'a pas l'air d'en avoir conscience, Alice de Poncheville est une belle personne. Pétillante, elle était très ouverte, prête à échanger avec nous ce qui nous a permis d'en savoir plus sur son travail d'écrivaine. Est-ce plus dur d'écrire pour les tous petits que pour les ados? Ecrivez-vous tous les jours? Avez-vous le temps de lire? (oui, oui et oui).
Une comédienne nous a lu des extraits des différents romans des auteurs présents et nous avons tous applaudis à la fin d'un extrait de Tamanoir hanté son prochain roman. Je ne peux vous dire qu'une chose, j'ai hâte, hâte, hâte de le lire! Des jeux de mots, de l'humour un peu grinçant, quelque chose de Pennac dans le ton, je suis sûre que ce sera mon prochain coup de coeur. Je suis ravie d'avoir fait sa connaissance, si ses romans sont à son image, vous devez les lire, je pense que vous ne serez pas déçus.

J'avais eu la chance de rencontrer Malika Ferdjoukh l'année dernière lors du Salon du livre de Montreuil 2011 et ce fut un plaisir de la retrouver et d'apprendre qu'à l'automne prochain nous aurons la chance de pouvoir lire son prochain roman! My, my, que de lectures en perspective.

Enfin, Colas Gutman, pas franchement à l'aise avec l'exercice d"interview" a parlé de son prochain roman Chien Pourri. Nous avons eu le droit, en plus d'un extrait, à une jolie histoire sur la naissance de Chien pourri (pour se faire pardonner d'avoir oublié la genèse de Sandra Bullot). La aussi, je pense que c'est un auteur qui va me plaire. Il a l'air extrêmement drôle et percutant.

D'ailleurs je suis repartie grâce à Doriane, merci encore, avec un beau sac estampillé "Ecole des loisirs, éditeur durable" et deux livres des auteurs présents: Mon amérique d'Alice de Poncheville et Les vingt-cinq vies de Sandra Bullot de Colas Gutman dont je vais évidemment vous reparler très vite! 

J'ai de la chance n'est-ce pas?
Cette soirée était vraiment le clou de la journée. Merci encore pour l'organisation et l'opportunité de rencontrer ces auteurs. Si d'ailleurs ils passent par là j'ai deux choses à leur dire: 
1) Merci de toute coeur! (je n'ai pas été élevée chez les sangliers et donc je préfère remercier trop que pas assez).
2) N'hésitez plus à venir commenter, nous parler, nous questionner! Je sais que la critique n'est pas forcément simple à lire mais discuter avec vous de ce qu'on aime ou non, ça ne peut qu'enrichir la lecture et l'écriture! En tout cas à titre personnel, je ne mords pas et je promets d'enfermer le Chafoin s'il sort les griffes alors n'hésitez plus! 

Sur ce je vous donne rendez-vous demain pour la fin de mes aventures au salon du livre!   

lundi 3 décembre 2012

Le Salon du Livre - Jour 1 (Vendredi 30 Novembre 2012)

Salut à tous! 

Me revoici, prête à reprendre du service. Comme vous le savez sans doute Mercredi dernier s'est ouvert le salon du Livre et de la presse jeunesse 2012. 


J'ai décidé de mettre ma vie entre parenthèse pour profiter du salon durant trois jours. 

Silence...moteur...action...ça tourne! 

Je l'avoue je n'avais pas de projet en tête pour cette première journée de salon. Pas d'auteur à voir en particulier, pas d'atelier ni de lecture auxquels participer. J'en ai donc profiter pour me promener sur le salon, découvrir les stands tous plus beaux les uns que les autres. Je suis désolée de ne pas avoir pris de photos mais n'étant que de passage en terre parisienne, mon appareil était sagement resté avec Paddington en Perfide Albion. 

Source photo: fantasy-gate

J'ai profité de cette journée pour retrouver deux membres très distingués du Boudoir écarlate: Karen et Caroline. C'est toujours très agréable de pouvoir parler de romances avec des passionnées. J'ai même réussi à faire envie à Karen avec Ravished d'Amanda Quick dont je vous parlerai très prochainement! 

En me promenant sur le salon mon oeil a été attiré par le stand de Nathan qui présentait les romans d'Alex Scarrow: Time Riders. Vous me connaissez, il suffit de me parler de Time travel et je perds tout objectivité. 
Alors que je regardais le premier roman en me disant qu'il allait falloir que j'investisse dans la série (d'autant plus que Pimpi m'en avait parlé), un homme s'approche de moi et me dit dans un français hésitant: "Je suis l'auteur du livre, vous voulez que je vous le dédicace?" Je suis désolée de ne pas pouvoir retranscrire le craquouillant british accent, mais ça ne passe pas à l'écrit. 
J'étais donc en face d'Alex Scarrow avec qui j'ai pu engager la conversation.

C'est un auteur adorable, désolé de ne pas parler assez le français pour communiquer avec ses lecteurs. Il m'a gentiment dédicacé deux marques pages (je remercie encore Karen et Caroline pour leur dépannage)! Je compte lire très bientôt sa fameuse série. 

En fin de journée j'étais gentiment invitée par Black Moon et Hachette à une soirée sur leur stand en présence de plusieurs auteurs dont Lauren Oliver, Frederic Mars, Pauline alphen, Michelle Paver ... 
Nous avons été accueilli par Cécile et Faustine de la maison d'édition et de super cadeaux!


Pour les fan de Twilight nous avons eu le droit à un très beau livre sur les films. Même si la saga vampiresque-disco n'est pas ma tasse de thé, force est de reconnaître que le cadeau est somptueux! 

Dans un petit sac nous avons encore eu le droit à plusieurs surprise! Un mug, un porte clef, deux marques pages nous attendaient, ainsi qu'une exclusivité Black Moon!


La prophétie de Glendower de Maggie Stiefvater, qui sortira en janvier 2013, nous a été offert en épreuves non corrigées. De quoi nous faire une idée avant la sortie. Promis je vous en parle très vite! 


Le clou de la soirée est quand même pour moi ma rencontre avec Pauline Alphen, l'auteure de la série Les éveilleurs dont j'ai lu les deux premiers tomes (les chroniques arrivent également très vite).


J'ai vraiment aimé cette histoire, la construction du monde et les références qu'elle distille dans ces textes.  Pouvoir en discuter avec elle était passionnant. Pauline Alphen est aussi une historienne et en y repensant, la construction de son monde révèle cette sensibilité. J'aurai aimé pouvoir parler un peu plus des romans avec elle mais il y avait beaucoup de monde et d'autres fans qui attendaient leur tour. J'ai tout de même réussi à avoir une dédicace sympathique: "être une fille est une aventure!"

Je suis rentrée chez moi fourbue mais heureuse! Et ce n'était que le jour 1....


 

Rendez-vous demain pour le compte-rendu de la journée de samedi!

dimanche 2 décembre 2012

"Last night I dreamt I went to Cheshireland again"

Résumé de l'épisode précédent: Après avoir mis la ville Troie à feu et à sang (à son corps défendant, entendons-nous bien), Cheshire a trouvé refuge auprès d'une jeunette épouse de l'imposant Mr de Winter. 

J'étais tombé sur cette jeune fille à Monte Carlo alors que j'avais décidé de reprendre quelques couleurs. Non vraiment, ce n'est pas que je n'aime pas l'Angleterre voyez-vous, mais ma chère patrie n'est pas réputée pour son climat et après mon passage en Grèce, je n'avais pas envie de retrouver la grisaille londonienne. Il faudra d'ailleurs que je vous parle d'Anna Karenine et de la Russie mais cela nous entrainerait trop loin. Revenons à nos moutons, vous me faites digresser. Je vous disais donc que j'ai rencontré cette jeune fille à Monte Carlo où je prenais le soleil. Ce pauvre petit coucou me faisait peine pour être honnête. Fluette et très discrète (oserai-je dire, le contraire d'une certaine P. ?), elle travaillait pour une horrible bonne femme, une vieille bique, une Mrs Van machin. 
Vous me connaissez, je suis positivement incapable de résister à une jeune fille en détresse (à une jeune fille tout court me direz-vous), c'est mon côté chevalier servant....à moins que ce ne soit l'éducation de Persie, elle tente de faire de moi un chafouin bien élevé....dans le doute, nous dirons que je suis un gentleman. Du coup, j'ai tenté de divertir le pauvre petit moineau : je l'ai laissé me tirer le portrait au bord de la mer, je lui ai raconté mes voyages, mes batailles avec Cyrano de Bergerac, ma victoire contre une Blanche-neige malveillante et mon exploration de l'Egypte (climat beaucoup trop sec si vous voulez mon avis). Vraiment, nous étions bien ensemble. Gratouilles gratuites et petits biscuits en douce, que demander de plus? 

Enfin, ça c'était avant que Maximilien de Winter n'arrive. Mesdames, pas la peine de tomber en pâmoison! Je sais que cet homme est beau comme un Clark Gable. Que peut faire un pauvre matou comme moi pour lutter contre lui? Pas grand chose me direz-vous et c'est la plus exacte vérité mais j'ai plus d'une corde à mon arc. Il n'y a pas de quoi se laisser abattre et j'étais bien décidé à ne pas me faire planter là.
J'ai commencé par faire les yeux doux, je me suis frotté contre quelques jambes puis je me suis roulé par terre et pour finir j'ai pleuré mais, victoire, ils m'ont emmené avec eux! Enfin...je me suis caché dans leurs bagages mais c'est juste une différence de sémantique non? Vous êtes sûrs? Oh et puis flûte, je n'éprouve ni regret ni remord. Je n'ai pas été écrit comme ça de toute façon, pour toutes réclamations, contactez l'auteur. Je vous souhaite bonne chance!

Je ne vous raconte pas la tête de la bonne lorsqu'elle m'a retrouvé dans les bagages de sa maîtresse. J'en grimaçais de plaisir! Je me délectais de ce petit tour lorsque la gouvernante est entrée dans la chambre de Mrs de Winter. Une apparition. Elle m'a regardé d'un air dégoûté, de la même façon qu'elle l'aurait fait avec de la vermine ou un vulgaire chat de gouttière qu'elle aurait surpris en train de se rouler dans des draps tout propre. Ô joie. C'était proprement humiliant. Quelle femme! Autant vous dire que je garde un chien de ma chienne à Mrs Danvers. J'étais émerveillé par tant de froideur. La seule qui ait le droit de me regarder avec ces yeux là, porte un nom de déesse grecque et vit dans une librairie londonienne! et elle me gratouille derrière les oreilles lorsque je suis sage. Qui a dit "ça n'arrive pas souvent"? Dénoncez-vous! Ô extase!

Vous dire que Manderley était magnifique ce n'était pas un mensonge. Vous dire que la maison était accueillante, ça en revanche ce serait mentir et vous me connaissez, je ne mens jamais (bon d'accord, presque jamais). Mon pauvre petit moineau était particulièrement maltraité par cette harpie de Mrs Danvers. Ô lumière de mes jours! J'ai essayé de la mettre en garde pour le déguisement du bal costumé mais elle n'a rien voulu savoir, elle était persuadée que Mrs Danvers était Char-mante! Déesse éblouissante. Charmante en effet si on la compare à une mamba noire et encore, je me demande laquelle des deux est la moins venimeuse. Il faut vous dire que cette Mrs Danvers est un adversaire de taille. J'ai tenté de lui faire un croche-pied dans les escaliers, elle l'a esquivé. Une araignée dans la soupe, elle s'est débrouillée pour refiler son bol au valet de pied. Un cobra dans les draps et c'est moi qui me suis fait piquer. Avouez c'est vexant, je perds la main je me fais trop vieux. Cependant une femme comme ça aurait eu de quoi me satisfaire! Pensez! Un maître plus retors que moi, la mesquinerie à l'état brut, un diamant de malhonnêteté, une perle de folie furieuse, le paradis en somme.

Lecteur, j'aurai pu l'aimer. 

Certes. Alors que je m'avouais cette révélation à moi-même, je sentis la tape énergique de Perséphone à l'arrière de mon crâne comme si elle était là. "Non mais ça ne va pas?" disait la voix de ma maîtresse dans ma tête. Rassuré sur mon état de santé, j'étais fou merci bien, je me suis ressaisi. Parce que pendant que je faisais le pitre pour épater une gouvernante décrépie, mon petit moineau souffrait, lui.

Il fallait que cela cesse. Entre les brimades pour les repas de midi et les remarques plus que désobligeantes je me suis sentie dans l'obligation d'intervenir. Un matin je me suis rendu dans sa chambre avant que sa petite bonne ne vienne. Je l'ai écouté me raconter ses misères et une fois qu'elle eu fini de parler je lui ai dis tout à trac:
"Ecoute mon chou, tu ne peux pas te laisser maltraiter comme ça. Maxim serait fou d'aimer une petite dinde et nous sommes d'accord, tu n'es pas une petite dinde. Alors tu vas suivre mon conseil. Tu ancres les pieds dans le sol, tu respires à fond et tu balances à la tête de la vieille bique "C'est moi la nouvelle Mrs de Winter maintenant", fais-moi confiance ça libère. C'est une technique que j'ai souvent pratiqué sur Perséphone, c'est très efficace".

Sur ce, je la plantais là. Non parce qu'il faut parfois grandir et se débrouiller seul. Elle a beaucoup être aussi douce qu'un chou à la crème je ne peux pas être son garde du corps personnel.

Hum...oui Maxim m'a mis dehors mais ce n'est qu'un détail non?

Au fait, vous savez qui est cette Rebecca vous? Je n'arrête pas d'entendre son nom mais je ne sais pas de qui il peut s'agir...une ancienne bonne peut-être?

Perséphone était affairée à ses livres de comptes, une calculatrice dans la main gauche, un guide de survie dans la main droite lorsqu'elle entendit le clapet de la boîte aux lettres se rabattre brusquement. "Du courrier? A cette heure?" se demanda-t-elle. Elle n'eut pas besoin de s'interroger longtemps. L'écriture chaotique en pattes de chat la renseigna immédiatement sur l'expéditeur de la missive. A l'intérieur un simple mot: "N'écoutant que son courage le chat se planta devant les cuisinières, ancra ses pieds dans le sol, prit une profonde inspiration et dit: "J'en voudrais encore"". Perséphone sourit. Dans quel guêpier son chafouin était encore allé se fourrer?!