dimanche 29 juillet 2012

Cheshire around the Bookworld - où comment se disputer pour une histoire de muffin


Je suis parti. Définitivement. J'ai quitté Perséphone. Je suis sûr que vous êtes choqués et que vous conspuez déjà Persie pour son comportement odieux mais tout est de sa faute. *chat qui se lime les griffes d'un air blasé*

oh, une tasse de thé...une tasse? quelle tasse? Le thé de qui? Why a raven is like a writing desk?
Pardon * yeux qui se remettent à leur place* je disais donc, j'ai quitté Perséphone. Je suis peut-être fou mais j'ai mes propres limites. Je suis un chat fou, un chafouin mais un chat qui se respecte.

J'étais tranquillement en train de dormir dans la bibliothèque de Persie, la tête coincée entre Le seigneur des anneaux et Le château de hurle, la queue balançant légèrement au dessus de La machine à voyager dans le temps deux étagères plus bas - je trouve ça tellement plus confortable que pouvoir se dissocier pas vous? - lorsque je fus dérangé par une folle furieuse - la susnommée Perséphone Tressalian (on n'a pas idée d'avoir un nom pareil):
"CHESHIREEEEEEEEEEEEEEE"
Je décidais de consentir à ouvrir un oeil, ce qui me demanda un effort terrible. Elle se tenait là, devant moi, sa longue natte noire au vent et les lunettes un peu de travers. Elle pointait un index accusateur dans ma direction. Je me sentais déjà épuisé par la conversation:
"Miaou..."
"Cheshire, ça va être ta fête espèce de toqué!"
"Miaou?"
"Oh arrête ça veux-tu, où je te renvoie illico dans ton livre de fou. Tu iras expliquer à la reine de coeur où tu as disparu. Ce serait marrant de voir ta tête non?"

Lentement je décide de me recomposer une figure (et un corps, j'oublie ça parfois) et je me roule sur le dos. Persie a tendance à tout me pardonner quand je joue au chaton [P: au gros matou tu veux dire... C: Tais-toi c'est moi qui raconte P: Il va me rendre aussi folle que lui!]
"Cheshire, où sont passés mes muffins?"
"Tes muffins?"
"oui mes muffins..."
"Quels muffins?"
"Les miens"
"De quoi?"
"CHESHIRE!!!!!!"

Je me débrouillai pour chasser les restes de mon repas sous mon corps svelte et mince [P: svelte et mince? Ah par rapport à un éléphant adulte c'est vrai tu es mince] et lui assurai que je ne voyais pas de quoi elle parlait. Soudain, je vis Perséphone se figer et me fixer d'un drôle d'air. J'ai cru devenir fou, je ne savais plus si j'étais moi ou si c'était elle qui était moi, folle donc...moi donc...folle alors?

(oh, une tasse de thé...une tasse? quelle tasse? Le thé de qui? Why a raven is like a writing desk?)

Pardon * yeux qui se remettent à leur place*. Persie me fixa et je la vis attraper mes moustaches entre deux doigts:
"Tu as la tête du malfaiteur, tu as l'allure du malfaiteur, tu as l'odeur du malfaiteur et tes moustaches sont grasses. Je te tiens chafouin!"
Elle m'attrapa par la peau du cou (malheur...elle peut!) et me ramena manu militari à la cuisine où elle me jeta (oui vous avez bien lu!), où elle me jeta sans ménagement. J'allais me mettre calmement en haut du frigo afin de l'observer à mon aise. 

"Où sont mes muffins?" répéta-t-elle (ce qu'elle peut être têtue, ça n'est pas croyable!) 
"Je les ai mangé tes muffins"
"Tu as mangé mes muffins?"
"Mais non pas du tout..."
"Mais tu viens de dire que..."
"de quoi tu parles?"
"CHESHIRE! Ca suffit j'en ai assez! Tu me voles ma nourriture, tu me chipes mes livres, tu apparais et disparais juste quand il ne faut pas. Ca ne peut plus durer."

Je me redressais, les oreilles droites (cela veut dire que je suis en colère voyez-vous):
"Comment oses-tu m'accuser? Moi, un chat sans défense. Tu devrais avoir honte Perséphone! Puisque c'est comme ça je m'en vais!"
"c'est ça, va donc bouder chez Bastet tant que tu y es!"

Voila comment tout ça s'est passé. Je suis donc parti de la maison et j'erre, ma folie seule m'accompagnant, de demeure en demeure pour trouver une place. C'est décidé, je vais faire escale chez les Peabody-Emerson. 
(oh, une tasse de thé...une tasse? quelle tasse? Le thé de qui? Why a raven is like a writing desk?)

P: Cheshire est parti. Tant mieux, ça me fera de l'air. En attendant, retrouvez-le tous les dimanche pour un récit complètement....toqué dans Cheshire around the Bookworld. 

jeudi 26 juillet 2012

En attendant ..... (comment ça godot?)

Hello Everybody!

Chose promise, chose due! 

Je n'ai pas beaucoup été là cette semaine mais promis je reviens très vite avec The Dark Knight Rises, When Beauty Tamed the beast et Shadowfever.

En attendant, je vous donne rendez-vous dimanche pour une surprise (!!!!!!) et je vous laisse en compagnie de Joffrey qui se mange une baffe (rien que pour le plaisir).

Quant à moi, je décolle pour Manchester où je vais passer le week-end. Je reviendrais avec des photos de la maison des soeurs Brontë.

Bon week-end à tous.

Persie.



lundi 23 juillet 2012

Dreamfever - Les chroniques de MacKayla Lane #4 - Karen Marie Moning

ATTENTION SPOILERS!!!

Présentation de l'éditeur: A la merci de mes ennemis, je lutte pour survivre, c'est-à-dire, en l'occurrence, pour ne pas tomber sous le charme fatal de celui que je me suis juré de tuer... mais je sens que je perds la bataille, que les frontières entre notre monde et celui des Faës sont en train de céder. Je sens que j'entame le combat le plus difficile de ma vie. Je ne laisserai pas tomber. Je sais que j'ai des alliés, et, plus important, la mémoire de ma sœur assassinée à défendre. Saurai-je faire face à la vérité ?

Evidemment, j'ai dû enchainer avec le tome 3. Parce que la fin du tome 3 était à ce point abominable que je voulais savoir la suite.
Comme qui dirait je n'ai pas été déçue! Ce que je reprochais aux tomes précédents a disparu. Fini la lenteur, on sent enfin qu'on entre dans le vif du sujet. 

Le changement de voix était vraiment bien trouvé. La voix de Dani se distingue véritablement de celle de Mac, on sent la vitesse de la parole, les mots qui se bousculent. On sent aussi que Dani n'a que 14 ans à la différence de Mac qui si elle peut être naïve et écervelée, est tout de même plus mature que Mac. J'adore ses hésitations entre V'lane et Barrons (même si à sa place je ne me poserai pas la question longtemps hein! Faut pas être idiote, il y en a un qui risque fortement de te tuer et l'autre qui te ramène à la vie...c'est un peu comme hésiter entre vampire et loup-garou. Comment ça je m'égare?). Son attachement sincère à Mac est une note positive pour l'histoire qui devient de plus en plus sombre. C'est vraiment touchant de voir Dani se raccrocher à Mac de cette façon. Elles se sont bien trouvées toutes les deux. 

Bon, pas besoin de le dire mais le "rétablissement" de Mac est un pur moment de bonheur! J'ai ri à n'en plus finir et en même temps je gloussais comme une andouille. C'est tellement drôle de se dire qu'effectivement, ça ne va pas le faire si un jour elle se réveille, qu'elle va être TRES en colère et en même temps...on l'attendait depuis 4 tomes! Cela dit, je trouve ça intelligent parce que mine de rien on ne tombe pas dans la romance rose bonbon vraiment idiote (non mais j'aime la romance rose bonbon vraiment idiote ça n'est pas la question mais allez savoir pourquoi mais je fais une overdose avec Miss Arc-en-ciel). Les personnages restent fidèles à eux-même (enfin presque) et j'ai vraiment aimé le procédé.

Du coup j'adore Black Mac, l'évolution est parfaite et vraiment maîtrisée. En fait ce que je reproche à la série est à double tranchant. A la fois j'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs et en même temps c'est ce qui donne du relief aux personnages (paradoxe quand tu nous tiens). Black Mac est en cohérence avec Pink Mac et j'ai aimé ça. Jamais nous n'avons l'impression de la perdre. 
Evidemment la rencontre avec V'lane m'a énormément plu! J'ai adoré le voir vexé comme un pou et j'imagine sa tête quand Mac lui demande de "monter le son" et qu'il répond qu'il est "à fond". J'en pleurais! C'est lui rendre la monnaie de sa pièce, je trouve l'idée vraiment bien! Une évolution naturelle de Mac, un peu comme lorsque l'on est mordu par un serpent et qu'on développe une immunité. 

Quant à Barrons, il reste toujours aussi énigmatique même si on commence à entrevoir qui il est sous la cuirasse d'impassibilité. 

Le reste de l'intrigue se déroule tambour battant et je trouve ça très vivant. Quant à la fin elle est proprement hallucinante et je me suis ruée sur le tome 5. 

J'ai beaucoup aimé ce tome 4, on a quelques révélations éparses mais on sent bien que le gros de l'intrigue reste encore à venir. 
A très vite pour mon avis sur le tome 5!! 

samedi 21 juillet 2012

Kamo l'agence Babel - Daniel Pennac

PETIT BIJOU

Présentation de l'éditeur: Kamo, qui a décidé d’apprendre l’anglais en trois mois, correspond avec la mystérieuse Catherine Earnshaw de l'agence Babel. Mais qui se cache donc derrière ce curieux personnage? Que signifient les lettres étranges que celle-ci lui envoie ? Se moque-t-elle de lui ? Est-elle folle? Devient-il fou ? Et les autres correspondants de l'agence Babel, qui sont-ils ? Fous, eux aussi ? Tous fous? Et qui est donc l'étrange vieille qui semble régner sur ce monde mystérieux ? Une énigme palpitante, merveilleusement observée, où le narrateur, le meilleur ami de Kamo, mène l’enquête.


C'est grâce à Virginie (que je salue au passage) et à nos discussions sur Daniel Pennac que j'ai retrouvé un matin Kamo L'agence Babel sur mon bureau. 
C'est le premier tome d'une petite série écrite pour les enfants pas Daniel Pennac. Vous savez à quel point j'adore Pennac, je le crie haut et fort depuis assez longtemps. Kamo n'a pas fait exception à la règle.

Le roman est court, à peine 120 pages et il se lit d'une traite mais c'est un vrai moment de bonheur!
Comme d'habitude, Daniel Pennac nous régale par son imagination fertile. J'avais compris le truc dès le début (ce qui est normal pour les gros lecteurs vous verrez) mais j'ai tout de même pris du plaisir à voir Kamo et son meilleur ami, le narrateur, évoluer, se poser de question, devenir fou en somme. 

J'ai trouvé le concept purement génial et je suis sûre qu'il plaira à un grand nombre d'entre -vous. Daniel Pennac connait ses classiques et c'est très bien s'en servir à la façon d'un Jasper Fforde je dirais. Il faut jouer à "Où est Charlie" des références littéraires. 

Le narrateur est un gamin attachant, meilleur ami de Kamo, il est à la fois dans et hors de l'histoire. Véritablement inquiet pour son ami il va même jusqu'à se fâcher avec lui pour  tenter de le protéger.    

Comme dans La sage Malaussène (que vous DEVEZ lire si ce n'est pas déjà fait), on retrouve ce langage oral faussement négligé de Pennac. Un peu comme la famille Astier, les expression sont délicieusement vieillotes et tirent ici carrément vers l'argot. Kamo jaspine l'arguche un peu à la manière du héros de Marie-Aude Murail Malo de Lange (d'ailleurs, Malo - Kamo). 

J'espère bien pouvoir mettre la main sur la suite des aventures de Kamo car je suis déjà conquise! 

Voici un petit extrait pour finir (site Gallimard):
«Comment veux-tu que j'apprenne l'anglais en trois mois? Manteau, sac et chapeau, elle était déjà sur le point de partir. 
– Ta mère a la solution! Elle ouvrit son sac et lui tendit une feuille de papier où s'étirait une liste de noms propres à consonnance britannique. 
– Qu'est-ce que c'est que ça? 
– Les noms des quinze correspondants. Tu choisis celui où celle que tu veux, tu lui écris en français, il ou elle te répond en anglais, et dans trois mois tu es bilingue!» 

jeudi 19 juillet 2012

FaeFever - Les Chroniques de MacKayla Lane #3 - Karen Marie Moning

ATTENTION SPOILERS


Résumé: MacKayla cherche désespérément a réunir les morceaux du puzzle que lui a laissé sa soeur avant de mourir. De nombreuses questions sans réponse, un Jéricho Barrons toujours aussi mystérieux, un V'lane pressant, des sidhe-seer peu engageantes et un livre qui se dérobe. Lorsque Mac reçoit dans sa boîte aux lettres des extraits du journal de sa soeur, elle comprends que l'heure est grave et le 31 octobre arrive à grand pas.

J'ai poursuivi mon aventure dans les tomes des Chroniques de MacKayla Lane et même si je dois dire que l'auteur arrive à nous captiver, j'émets quelques réserves sur l'ensemble de la série (car à l'heure ou je vous parle j'ai entamé le tome 4).

J'ai quelques reproches à faire à cette série et notamment sa lenteur. Je pense qu'on aurait pu avoir quelque chose de bien plus intense si cela avait était fait en 3 tomes et non en 5. Par moment, il ne se passe rien du tout et les questionnements et répétitions de Mac finissent par me fatiguer. De la même façon, à la moitié du tome 4, nous ne savons toujours rien sur Barrons, c'est peut-être un peu lassant (heureusement il compense bien le bougre!). Certains personnages sont insupportables d'immobilisme. Je déteste Rowena et son comportement qui ne varie pas d'un iota. Certains passages auraient définitivement pu être abrégés car ils n'apportent rien à l'histoire. C'est vraiment pour moi le défaut majeur de la saga. Cela mis à part, j'aime beaucoup! Car je râle, je râle, mais c'est après coup...parce que sur le moment je suis "in the mood" comme on dit et je lis sans m'en apercevoir. 

Les personnages principaux me plaisent toujours autant. Barrons a toujours des répliques cultes qui font qu'on lui pardonne (presque) le manque de réponses. Je le trouve très drôle même si je ne suis pas à ses pieds comme les copines (j'ai le droit de le dire non?). Bon mon avis change un peu dans la suite vous verrez mais en attendant dans le tome 3 je n'ai toujours pas cette petite étincelle. Mais rassurez-vous je préfère Barrons à V'lane qui s'il me faisait rire dans le premier tome devient moins marrant par la suite. Peut-être est-ce parce qu'on fini par s'habituer à ses arrivées inattendues...Mac est plutôt supportable, je pensais m'en lasser plus tôt mais en fait je l'aime bien. C'est toujours marrant d'être dans sa tête! Quant à Dani, je suis fan de cette môme! Elle me fait vraiment beaucoup rire! 

Ce tome finit sur un cliffangher de la mort mais comme on m'avait prévenu ça a sûrement atténué le choc. La scène reste extrêmement choquante. L'exercice de style que livre Karen Marie Moning est assez périlleux et je dois dire que plus d'une fois elle marche sur la corde raide. Elle créé une distance avec la scène et en même temps il y a quelque chose qui met très mal à l'aise.
Je ne sais pas comment l'expliquer sans tout dévoiler mais cette scène et même certaines allusions dans le tome 4 m'ont semblé très légères parfois, presque désinvolte de la part de Mac. Je retiens plus la joute verbale Mac-Barrons que le reste dans cette histoire, ce qui n'est pas forcément une bonne chose. (bon leurs joutes verbales sont joussives...dans tous les sens du terme pour eux d'ailleurs, donc j'adore). 

Au final, de ce tome 3 je ne retiens pas grand chose si ce n'est cette fin terrible et le fait que j'ai enchaîné sur la suite!!
J'ai adoré la petite note de Karen Marie Moning pour dire: "Je vous ai prévenu depuis le tome 1 que ça arriverait! Je vous l'avais dit pas la peine de m'engueuler!"
J'ai trouvé ça drôle! Elle savait qu'elle serait la réaction des lecteurs! 

Enfin, j'ai enchaîné avec le tome 4 qui est vraiment vraiment bien pour le coup! Je reviens vous en parler très vite! Bonne lecture.  

mardi 17 juillet 2012

The Amazing Spiderman - La seule araignée qui plait aux filles



Résumé (allociné)Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père.

Oui je suis faiiiiiiiiiiiiible, je suis allée voir Spiderman mais la perspective de voir Andrew Garfield sur grand écran et en VO a été trop forte. D'où cet article (et comme je suis vraiment sympa je vous mets plein de photos d'Andrew Garfield dedans!).  

Je ne vais pas faire dans la surprise ni l'originalité mais j'ai adoré en bon marvel qui se respecte! C'est très différent de la version avec Toby Macguire (je ne vais pas comparer les deux ça serait stérile) car le comics adapté n'est pas le même dans cette version. Ici pas de Mary-Jane mais Gwen Stacy, pas de production de fils de soie qui proviennent de son corps mais conception intelligente d'un sécréteur de fils. Apparemment, d'après des amis connaisseurs, le film respecte bien les comics qu'ils ont choisi d'adapter. 

J'avais des doutes avant d'aller voir le film sur Andrew Garfield. C'est un très bon acteur, certes, que j'ai déjà vu dans d'autres films et qui m'a toujours convaincu mais endosser le rôle d'un héros ce n'est pas rien...surtout lorsqu'on a 30 ans et qu'on en parait 17 (sauf torse nu parce que bon...là j'admets...)
Finalement c'est sûrement ce que j'ai préféré, l'interprétation d'Andrew Garfield, qui nous livre un Peter Parker vraiment ado, qui fait ado, qui réagir comme un ado. Un gentil geek dans son univers. J'ai vraiment aimé voir aussi une vrai dualité dans le personnage. On sent une différence entre Peter Parker et Spiderman. Si Peter Parker est un gamin maladroit, un peu "neuneu" à la façon des ados et très geek-savant dans son laboratoire, Spiderman est quelqu'un de sûr de lui, bourré d'humour. 
Ce sens de la répartie été vraiment bien trouvé. L'émotion que fait passer Garfield est vrai, on n'a pas l'impression qu'il joue, ça lui sort tout à fait naturellement et rend Spiderman/Peter Parker vraiment attachant.

Le personnage de Gwen est excellent aussi parce qu'elle est un bon pendant à Spiderman. C'est une fille intelligente, scientifique, bien dans ses baskets. Pour une fois, la fiancée du héros n'est pas une potiche, ni une demoiselle en détresse. Elle accompagne le héros, l'aide dans sa tâche et le soutient. C'est un détail peut-être mais j'ai aimé cet échange entre Peter et Gwen. Un vrai couple qui partage tout à la différence de Loïs Lane/Superman qui a tendance à m'agacer (mais ceci est pour plus tard). 



Quant à Rhys Ifans, je l'ai trouvé très bon en savant handicapé. On comprend le personnage et j'ai aimé qu'il ne soit pas antipathique. Il m'a fait plus de peine qu'autre chose et mine de rien, il n'est pas l'archétype du savant fou que l'on retrouve souvent. Je préfère y voir un vrai Jeckyll/Hyde plus qu'un doctor maboul.

L'histoire est intéressante et annonce des suites vraiment passionnantes. L'évolution de Spiderman est bien montrer, pourquoi il se met à rechercher des informations, ce qui le pousse à aller au laboratoire, son amitié avec le collègue de son père, comment il se fait piquer etc...
Si la 3D est à mon sens superflu, j'ai tout de même paniqué en voyant la hauteur des immeubles New-Yorkais! 
On chope au passage le nom de Mr Osbourne et on se dit (restez jusqu'à la fin! il y a un bonus) que le Spiderman 2 va être drôlement sympathique.



Je n'ai plus qu'une hâte, voir Spiderman rejoindre le gang des Avengers (ce qui est normalement prévu, Youpi!). Ce sera le plus jeune de la bande et un gamin brillant, j'ai hâte de voir ce que ça va donner avec Tony Stark!!!! 

lundi 16 juillet 2012

Avis de Recherche

Depuis que je suis arrivée à Cambridge je fais le plein de livres.

Voici donc ce que j'ai acheté:

- The Merlin Conspiracy de Diana Wynne Jones
- Drood de Dan Simmons
- Miss Uncle's book de Stevenson
- Sweetly de Jackson Pearce
- One Day de David Nicholls
- A clash of Kings (Game of Thrones #2) de George R.R. Martin
- A convenient marriage de Georgette Heyer (audiobook lu par Richard Armitage)

- Its trad Man, un cd de Jazz britannique que j'adore!

J'ai emprunté:

- When Beauty tamed the Beast d'Eloisa James
- The Secret story of the Pink carnation de Lauren Willig

et j'ai reçu :

- The closed door and other stories de Dorothy Whipple grâce aux éditions Persephone Books.


dimanche 15 juillet 2012

Major Pettrigrew's last strand - Helen Simonson

Le "GRRRRR" du mois

Présentation de l'éditeur : À Edgecombe St. Mary, en plein coeur de la campagne anglaise, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l’heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger pas plus qu’à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, aussi désuète que touchante, qui font de lui l’archétype même du gentleman anglais : raffiné, sarcastique et irréprochable. Dans ce petit village pittoresque où les cottages le disputent aux clématites, le major a depuis trop longtemps délaissé son jardin. Désormais veuf, il a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf fuyant leurs dames patronnesses. Ce n’est guère son fils, Roger, un jeune londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse. Mais, le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie, la présence douce et gracieuse de Mme Ali, veuve elle aussi, va réveiller son coeur engourdi. Tout devrait les séparer, elle, la petite commerçante d’origine pakistanaise, et lui, le major anglais élevé dans le plus pur esprit britannique. Pourtant leur passion pour la littérature et la douleur partagée du deuil sauront les réunir. Ils vont, dès lors, être confrontés aux préjugés mesquins des villageois, où le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées, sur le parcours de golf, à la chasse, sur les bancs de messe que dans les douillets intérieurs. Et les obstacles seront pour eux d’autant plus nombreux que leurs familles s’en mêlent : Roger s’installe dans un cottage voisin avec Sandy, sa petite amie américaine, et le neveu de Mme Ali, musulman très strict rentré du Pakistan, se découvre un enfant caché… 

J'adore les "anglaiseries", ce n'est pas pour rien que je vis en Angleterre...Agatha Christie et les petits villages perdus dans la campagne anglaise, j'adore. Du coup quand j'ai vu La dernière conquête du Major Pettigrew j'ai tout de suite dit que c'était un roman pour moi et que j'allais adorer. J'ai eu tord.

Je n'ai pas pu finir le roman. En fait, je n'ai même pas passé les 10 premiers chapitres étant donné que c'était tout simplement trop ennuyeux pour moi. 
L'écriture de l'auteure n'a pas été un problème. C'est assez fluide (en tout cas en VO) et ça se lit facilement sans trop d'efforts. Le gros problème a sans doute été le trop plein "d'anglaiseries" comme si l'auteure avait voulu mettre l'intégralité de la campagne anglaise et de ses clichés dans un seul roman. Imaginez l'angoisse!

Le major Pettigrew est la caricature du gentleman anglais...du début du XIXe siècle! Sans blague, il a plus de manies et de toc qu'Hercule Poirot! Le major né en Inde, veuf, qui aime le golf, les livres et le brandy...
Si je pensais que ça passerait au début, cette succession de clichés devient juste indigeste au bout d'un moment. Je pense que j'aurai pu laisser passer ces clichés si le major avait été pétillant, vif, avec de l'humour. Au lieu de ça, le personnage est fade, incapable de tenir tête à son horripilant rejeton, il n'a pas de charisme ni d'entrain. 

J'ai préféré le personnage de Madame Ali, un peu plus fin mais finalement on reste bloqué dans les clichés de la femme née en Angleterre mais d'origine pakistanaise. Le fil du Major capitaliste aux dents longues contre le neveu de madame Ali, musulman fanatique....Je n'ai trouvé dans les personnages aucune originalité, rien qui n'ait pas déjà été écrit ou dit sur les majors anglais et les dames pakistanaises. J'aurai préféré finalement quelque chose de plus percutant ou de plus dépaysant.

Les histoires pour les deux pistolets sont vraiment pénibles et inintéressantes car le Major se plaint sans jamais agir! J'avais juste envie de le secouer! Il n'est même pas capable de prendre des décisions simples enfin!!! En ce qui concerne l'histoire proprement dite, on ne peut pas dire que le suspense soit insoutenable, j'ai trouve ce premier tiers horriblement prévisible avec l'intérêt en moins.

Je ne vais pas faire une critique très longue parce que franchement je n'ai rien à dire de plus sur ce roman qui m'a déçue par son manque d'intérêt. Des personnages fades, une histoire convenue...dommage. 

samedi 14 juillet 2012

A Kiss at Midnight - Happy ever After #1 - Eloisa James


COUP DE COEUR DE PERSEPHONE

Résumé: Kate Daltry ne crois pas aux contes de fées. Depuis que son père est mort, elle doit gérer le domaine familiale seule. Sa belle-mère Mariana se préoccupe plus de paraître dix ans de moins que de son domaine. Quant à ses serviteurs, elle les congédie à tour de bras. Heureusement Kate fait ce qu'il faut pour ses terres. Quand sa soeur Victoria se fait mordre par son chien César, Marianne refuse qu'elle se présente avec Algie, son fiancé, au bal que donne l'oncle d'Algie, le prince Gabriel. C'est donc à Kate de s'y coller, de se faire passer pour Victoria et d'emporter l'approbation du prince pour qu'Algie et Victoria puisse se marier. Si seulement tout se passait comme prévu...

Guidée comme il se doit par la merveilleuse Chi-chi et son acolyte, la non moins merveilleuse Tam-Tam (deux princesses en somme), j'ai effectué mes premiers pas dans la romance avec cette réécriture de Cendrillon. Chers amis, je vous préviens tout de suite, je suis addict! Ca y est, j'ai plongé corps et biens dans ce genre et je ne compte pas m'arrêter là (surtout que la Bibliothèque de Cambridge a un rayon rangé par couleur de romans romance donc comprenez-moi bien je n'ai vraiment pas le choix!). 

J'ai donc commencé par A kiss at midnight qui devrait figurer sur la Booklist des princesses pour les novices (mais je les pardonne, son petit frère When Beauty tamned the beast y figure et il parait qu'il est encore mieux, ça promet). 

Si je n'ai pas été tout à fait conquise par les premiers chapitres, c'est tiré par les cheveux tout ça mais il faut bien un prétexte et puis bon la suite est tellement bien que je dis banco, j'ai tout de suite accroché à l'écriture d'Eloisa James. C'est délicieusement cynique, drôle, impertinent et vraiment pas vulgaire mais papillonnant. J'ai aussi eu beaucoup d'affinité avec Kate qui si elle a la tête sur les épaules et ne manque pas de répartie, rêve aussi un peu à une vie "normale". C'est plus facile de s'identifier à une héroïne qui n'est pas d'ailleurs physiquement "parfaite" même nous sommes différentes. Kate est normale finalement et ça fait du bien, la normalité. 

Evidemment, il y a aussi un prince, Gabriel, vous l'aurez compris. Il est beau, très beau même, intelligent (il est passionné par Carthage) et il prend ses responsabilités à coeur car de son côté à lui, les histoires de famille sont plutôt velues! Pour arranger le tout, Gabriel doit épouser Tatiana une princesse russe très bien dotée, ce qui lui permettrait de subvenir aux besoins du château et des gens dedans. Aussi, lorsqu'il rencontre Kate c'est l'explosion. Elle, il la veut et il ne sait même pas pourquoi. Nos deux héros se retrouvent attirés l'un vers l'autre, ce qu'ils rejettent de toute leur force (enfin....bref, on se comprend). 

J'ai vraiment adoré cette histoire qui se déroule parfaitement bien. Si le début manquait de naturel, la suite du roman ne souffre d'aucun temps mort. Il n'y a pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser, de longs quiproquo. Les choses se résolvent d'elle-même sans exagérer les malentendus. Mais plus encore que l'histoire - somme toute assez classique car elle suit plus ou moins le conte de Cendrillon - ce sont les personnages qui importent. Eloisa James a le don de croquer des personnages vraiment complets et attachants. 

Kate n'est pas une oie blanche, elle a des principes, tente de s'y tenir et surtout elle n'a pas sa langue dans sa poche. Certe, Gabriel est magnifique mais elle n'oublie pas non plus de lui faire part de ce qu'elle réprouve dans son comportement. De son côté Gabriel est un séducteur mais avec une morale. Hors de question de se comporter comme son frère aîné qui produit des bâtards au petit bonheur la chance. Pas question de se soustraire à ses responsabilités pour filer le parfait amour à Carthage avec Kate. Il y a une cohérence qui m'a plu, ce qui tient le lecteur en haleine jusqu'aux dernières pages. 
J'ai tout simplement adoré les chapitres sur le dernier bal!!! (OMG) Eloisa James met les personnages au supplice ainsi que les lecteur par des coupures intelligentes de son texte. C'était frustrant mais génial en même temps.

Les personnages secondaires sont aussi excellents. J'ai adoré Henry, la marraine de Kate. J'en veux une toute pareille! Femme voluptueuse, elle n'a pas non plus sa langue dans sa poche pour notre plus grand bonheur. Elle a des répliques cultes. 
Quant à Jonas Berwick je vais courir trouver la nouvelle qui lui est consacré!!! Il a des répliques drôles et percutantes, je ne résiste pas:
"I studied Philosophy and he studied History and we both studied women"
Victoria et Algie sont adorables et même Mariana n'est pas si affreuse que ça.

A Kiss at midnight m'a donné des papillons dans le ventre, des sourires jusqu'aux oreilles et j'ai passé un excellent moment! Je vais vraiment lire les tomes suivants. Je vous conseille ce premier tome des Happy Ever After sans hésiter! 

dimanche 8 juillet 2012

Rencontre avec Elisabeth Navratil


Comme je vous le disais dans ma chronique sur Les enfants du Titanic, j'ai rencontré l'auteure à un rendez-vous chez Hachette jeunesse.

Elisabeth Navratil nous a gentiment parlé de son parcours. Comment en est-elle venue à vouloir écrire sur le Titanic, combien de rééditions et modifications son livre a subi, son histoire familiale etc.

Je vous livre mes notes prises pendant la réunion. (Veuillez m'excuser du côté parcellaire et pas toujours organisé, le rendez-vous était en février dernier).

Son père a eu beaucoup de mal à parler du Titanic car c'est un épisode qui l'a beaucoup marqué même s'il n'avait que 4 ans. Même si Elisabeth Navratil a tenté de lui faire parler du Titanic, il lui répondait toujours de la même façon. Un jour, Michel Navratil a reçu une lettre de Sydney Tyler, un ami de la famille qui avait recueilli Michel et son frère après le naufrage à Philadelphie. Sydney Tyler offre à Michel un tapuscrit dans lequel il raconte tout ce qu'il s'est passé à New York. Le tapuscrit décrit la vie de Michel et son frère jusqu'au moment où leur mère est venue les chercher et les a ramené en France.

Cet épisode a donné envie à Elisabeth Navratil d'en apprendre plus sur l'histoire de sa famille et de trouver des réponses quant à ce que son père et son oncle avaient pu vivre.
En 1982 elle publie son premier livre sur les Enfants du Titanic. C'est un livre qu'elle a publié en secret sans que son père le sache. Il s'appuie sur des bases plus ou moins scientifiques et les héros portent des pseudonymes. Elle reçoit le prix Jules Vernes pour ce premier roman.
En 1998 sort la deuxième version des Enfants du Titanic en livre de poche. Un tiers du livre original est tronqué. Ce qui se passe avant le Titanic dans l'histoire de Michel (le grand-père d'Elisabeth) est reporté sous la forme de flash-back. Ce second roman est mieux documenté grâce à la découverte de l'épave en 1985.
La famille Navratil se rend sur les lieux du naufrage. C'est là que Michel Navratil décide de parler à sa fille de ses souvenirs de la traversée.


C'est là qu'elle décide de raconter la vraie histoire de sa famille sous la forme d'un roman. Elle tient aussi à raconter via son histoire familiale, l'histoire du RMS Titanic.

Des détails de son histoire son assez incroyable, comme le fait que son grand-père Michel Navratil avait kidnappé ses propres enfants à leur mère et qu'ils voyageaient sous des noms d'emprunt: Louis Hoffman et ses enfants. Les enfants qui ne connaissaient que leur surnom "Lolo" pour Michel et "Monmon" pour Edmond, ont été incapables de renseigner les autorités après le naufrage.

Malgré tout, il y a un manque dans l'histoire des enfants. Entre le moment de l'impact et une certaine heure de la nuit (le bateau a heurter l'iceberg vers 23h40 et a coulé à 2h20) il n'existe aucune trace des enfants et de leur père. Elisabeth Navratil décide donc de combler cette lacune, ce qui explique que Les Enfants du Titanic soit un roman et non un "pur" documentaire. Elle imagine alors que la famille Navratil s'est retrouvée coincée en 3eme classe (ils étaient passagers de 2ème classe).
Michel Navratil père sera retrouvé le lendemain matin. Il fut le 6ème repêché.

Elisabeth Navratil a dressé la liste des souvenirs de son père, que l'on peut retrouver dans la postface. Les souvenirs de Michel Navratil sont finalement plus joyeux que malheureux à propos de cet épisode de sa vie. Il reste tout de même un sentiment et un manque.

Elisabeth Navratil ne s'est pas contentée du témoignage de son père. Elle a effectué beaucoup de recherches pour son livre. Elle est allée voir les commissions d'enquêtes à Londres et à New York, a lu de nombreux témoignages et le livre Les français du Titanic. Elle a comparé les témoignages d'autres passagers.
Elle a aussi retracé l'histoire et l'itinéraire de sa grand-mère, son voyage à bord de l'Océanique.

Pour la nouvelle édition, l'auteure a rajouté deux chapitres sur sa grand-mère Marcelle ainsi que la correspondance entre son père et Sydney Tyler.

Ce que j'ai surtout apprécié dans cette rencontre avec Elisabeth Navratil c'est que l'on sent son amour et sa passion pour cette histoire. J'aime aussi le fait qu'elle ait fait des recherches, pris de le temps de réécriture, corriger et améliorer son roman.

C'était une rencontre passionnante avec une femme et une équipe passionnée!

vendredi 6 juillet 2012

Lion in the valley - Amelia Peabody #4 - Elizabeth Peters


Présentation de l'éditeur: La passion de l'Égypte a encore frappé pour Amelia Peabody et son époux Emerson qui entreprennent une nouvelle campagne de fouilles, accompagnés de Ramsès, leur fils indomptable. L'obsession du passé ne les autorisera toutefois pas à faire abstraction des événements du présent, surtout lorsqu'ils sont suscités par leur ennemi juré, le maître du crime et des déguisements, le pilleur de sites antiques, Sethos.

Après avoir eu du mal à me remettre à la lecture - je lisais à la vitesse d'une tortue (mais pas suisse, j'ai promis) - j'ai décidé de mettre de côté ce que j'étais péniblement en train de lire pour plonger dans un Amelia Peabody.
Je ne regrette pas d'avoir commencé ce nouvel épisode qui a été un énorme coup de coeur je l'avoue! J'ai retrouvé tout ce qui avait fait le piquant de ma première lecture.
Le style inimitable d'Elizabeth Peters m'a entraînée à sa suite dans une aventure pleine de rebondissements.

Contrairement au tome précédent où j'avais trouvé l'intrigue un peu en dessous de ce à quoi je m'attendais, celui-ci m'a vraiment plu. Si j'ai échafaudé des théories avec Amelia et Emerson (j'avais la même thèse qu'Amelia d'ailleurs) j'ai trouvé l'ensemble divertissant. Même si comme Emerson, j'avais remarqué certains détails que Peabody n'a pas vu, ça ne m'a pas gêné outre mesure car Elizabeth Peters sait parfaitement ménager le suspense.
Comme toujours Peabody et Emerson se retrouve dans des situations incroyables à commencer par la rencontre avec une demoiselle têtue et un chevalier servant peu loquace! Je les ai trouvé moins énervants que les jeunots habituels, ils sont même attachants.
Sethos m'a surprise même si je me doutais de quoi il retournait, je trouve toujours ça fantastiquement "unlikely"! En tout cas cela inaugure de bonnes suites!

Ramsès met tout le piquant dans le roman. Il est insupportable, sa logorrhée est autant incontrôlable qu'illisible mais Ramsès est à l'origine de tellement de moments drôles et imprévus qu'on ne peut que le pardonner! J'ai vraiment hurlé de rire quand le jeune Ramsès, 8 ans au compteur, demande à ses parents de lui expliquer les choses de l'amour parce qu'il ressent un sentiment inhabituel qui le perturbe un peu, dixit le môme. Grand moment d'anthologie quand Amelia laisse son mari s'occuper de la chose et que Ramsès quémande un schéma ou essaye d'espionner ses parents!

J'adore également la vie conjugal de Peabody et Emerson, les *** qui ponctuent souvent leurs moments tout les deux. Ils ne peuvent pas rester seuls dans la même pièce sans qu'Emerson ne propose quelque chose de crapuleux à Peabody (ce que la plupart du temps et même à 99%, elle ne dit pas non et encourage même la chose). J'adore sa mauvaise foi en disant que c'est son mari (alors qu'elle n'est pas en reste) et ces remarques sur les qualités physiques d'Emerson! Je suis donc jalouse de Peabody...

Son petit ton suffisant me fait toujours autant rire autant que la mauvaise foi d'Emerson.
Je n'ai pas encore été très objective mais tout cela pour vous dire que j'ai vraiment, vraiment, vraiment aimé ce tome de leur aventure. J'ai beaucoup rit, Emerson et Peabody m'ont donné des papillons dans le ventre et j'ai vraiment aimé l'aventure.

jeudi 5 juillet 2012

Les enfants du Titanic - Elisabeth Navratil


Présentation de l'éditeur: Le 10 avril 1912, Michel Navratil et ses deux fils embarquent sur le Titanic. Tous trois partent vers l'Amérique à bord du plus beau paquebot du monde surnommé « L'Insubmersible ». Mais le 14 avril, à 23 h 40, le Titanic heurte un iceberg. La tragédie commence pour tous les passagers et Michel n?a alors plus qu?une idée en tête : sauver ses enfants. Lolo a quatre ans, Monmon en a deux : pour l'Histoire ils seront désormais « les Enfants du Titanic ».

Réédité et corrigé plusieurs fois, ce "docu-fiction" sur papier retrace le voyage de deux enfants et de leur père sur le célèbre navire.
Elisabeth Navratil est la fille de Michel dit Lolo, quatre ans à l'époque. Le Titanic, elle l'a dans le sang et depuis des années elle s'efforce de retracer cette histoire familiale qui se mêle si étroitement à l'Histoire.

Il s'agit là d'un "docu-fiction" car même si la trame de fond est bien réelle - son père, son oncle et son grand père étaient bien à bord du Titanic - Elisabeth Navratil est obligée de retracer les pensées et les actes de son grand-père. Si par recoupement des témoignages une grande part de l'histoire se révèle "véridique", certains passages en revanche sont inventés pour combler les lacunes de l'histoire des Navratil.

On sent que l'auteur a passé énormément de temps sur son roman. Le travail est là c'est certain. Les détails sur le Titanic, les recherches approfondis marque chaque page du roman sans pour autant que cela alourdisse le style d'Elisabeth Navratil. Nous ne sommes pas dans un livre d'histoire, ici c'est l'Histoire qui sert le roman et non l'inverse.
De la même façon, on sent qu'elle aime sa famille et que pour elle le Titanic est loin d'être une anecdote. Elle porte beaucoup d'attention à ce grand-père et tente de comprendre ses actes.

Michel Navratil est un personnage intéressant, d'autant plus intéressant qu'il n'a pas forcément un beau rôle. Non seulement il vient d'enlever ses enfants mais de plus la mère des petits ne sait pas qu'ils partent aux Etats-unis. Il a des idées bien arrêtées sur le travail et l'avenir de ses enfants et trouve sa femme irresponsable d'encourager l'aîné, Michel, a devenir enseignant. Même si l'auteur tente d'entrer dans la tête de son grand-père, nous faire comprendre la peur qui le tenaille et ce geste fou, elle n'en fait pas un héros en manteau blanc. J'ai beaucoup aimé cette nuance de gris dans ce "personnage". Cela le rend finalement très réel et très humain.
Le petit Lolo est très attachant. C'est un gamin vif et éveillé. Parcourir le bateau à ses côtés est très agréable! Quant à Monmon, il est encore trop petit pour que l'on dise quoique se soit.

Le volume est enrichie de photo de la famille, de certains passager et du bateau. Cela donne une touche de réalité à tout ce récit que j'ai beaucoup apprécié. Photos d'un autre temps, elles nous plongent délicieusement dans l'ambiance.

Les Enfants du Titanic est un témoignage rare de ce qu'il s'est passé cette nuit là. Toute cette histoire est follement romanesque et elle serait dure à croire si elle n'avait pas vraiment existé! Car oui les rebondissements les plus incroyables ont bien existé!
Si vous voulez en savoir plus sur cette tragédie, sans tomber dans les histoires d'amour, je vous conseille Les enfants du Titanic. Poignant mais sobre dans l'écriture, il peut se lire en famille sans aucun problème.

J'ai eu la chance de rencontrer Elisabeth Navratil lors de la sortie de son livre durant une conférence chez Hachette. La dame est passionnante et passionnée!
Les détails de l'aventure arrive très vite.

Merci encore à Elisabeth Navratil et à Cécile des éditions Hachette.

mercredi 4 juillet 2012

I have got a m@il

Caroline Vermalle

Pour le premier message de juillet, je ne vous parlerais pas d'un livre (j'attends que Peabody et Emerson finissent leur enquête/galipette/clef à molette, rayez la mention inutile).

Si vous êtes déjà venus ici, vous êtes peut-être tombés sur ce post là : oui celui làààà sur les Nouvelles contemporaines. Je vous avais parlé avec enthousiasme des deux nouvelles de Caroline de Vermalle que j'avais dévoré.

Imaginez donc ma surprise ce matin quand Cheshire m'apporte entre deux tasses de thé le mail de Caroline herself!
Un très joli mail pour me remercier d'avoir critiquer son livre et d'avoir aimé ses nouvelles. En bonus qui met de bonne humeur? Un dernier message pour me dire que je figure sur son blog à elle dans le billet "Les merci de juin".

C'est la seconde fois que je reçois un petit mot comme ça. Gail Carriger l'auteur de Soulless (que je vous invite TRES fortement à lire d'ailleurs) m'a gentiment répondu sur Twitter et est vraiment adorable aussi.

Moralité, les réseaux sociaux et les blogs permettent aussi parfois de rapprocher auteurs et lecteurs. Messieurs-Dames, continuez. Un petit mail comme ça, ça vous regonfle pour la journée!

Merci de tout coeur.

Gail Carriger